Anne de Beaumont // Bilan de mandat à Firminy et St-Etienne Métropole // Décembre 2019
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Bilan de fin de mandat d’élue municipale et métropolitaine 

I – Un passé militant déjà bien nourri 

Fille de parents militants, j’ai commencé à militer dès l’âge de 16 ans, en m’impliquant dans la vie de mon lycée, puis de la Faculté, avec des actions très concrètes et positives pour valoriser les droits d’expression des lycéens et enrichir la vision des apprentissages à l’école. J’ai pratiqué déjà ce qu’on appelait à l’époque les « actions de contre-institutions » : modifier de l’intérieur en positif, ce que nous souhaitions comme type d’école citoyenne, ouverte sur le monde. Puis, j’ai commencé à me mobiliser dans des combats écologistes : contre le projet de centrale nucléaire à Malville, soutien aux ouvriers autogestionnaires de LIP, implication dans des projets de solidarité internationale avec ce qu’on appelait le « Tiers Monde », (mouvement « Agir Ici » devenu depuis OXFAM) et sensibilité féministe. 

Je suis entrée chez les Verts en 1997 et je me suis beaucoup mobilisée avec les Verts Ondaine contre la disparition de la ligne de trolley passant par le Chambon Feugerolles, pour activer l’électrification de la ligne SNCF Firminy/ St Etienne, pour débloquer la réalisation de la déchèterie de Firminy et contre un projet d’incinérateur de déchets dans l’Ondaine. J’ai commencé ma première campagne électorale avec les régionales de 1998 puis les cantonales de décembre 2000, puis mars 2001 et les municipales de mars 2001. 

II – Trois mandats 

  1. En mars 2001, alors que la Ville de Firminy avait l’habitude de voir deux listes municipales s’opposer, avec une culture d’affrontement classique droite / gauche, j’ai été tête de liste d’une troisième liste, écologiste et citoyenne, « Changer d’air à Firminy » avec deux autres militants Verts. Après 30 ans de gestion communiste, c’était un vrai choix de bousculer ce bipartisme pour faire entendre les nécessités d’une transition écologique. Ne plus laisser l’écologie reléguée au dernier rang des priorités, comme une annexe environnementale, mais bâtir un vrai projet avec l’écologie au cœur névralgique de la société et qui éclaire aussi les questions sociales avec ce regard exigeant et transversal : Ce sont les plus pauvres qui sont victimes des atteintes environnementales ! De nombreux électeurs (9% des voix) ont voté pour cette alternative, fatigués par certaines pratiques liées à l’usure du pouvoir. Il fallait du sang neuf, un regard nouveau sur la politique. Hélas, les électeurs de notre liste ne se sont pas tous reportés sur la liste de second tour de Bernard OUTIN et il a fallu faire face pendant un moment à un regard passéiste, (« c’était mieux avant ») et aux reproches d’un certain électorat, d’avoir « fait tomber la gauche » avec cette troisième liste. 

Pendant ce mandat d’opposition dans l’équipe de Dino CINIERI, j’ai suivi pied à pied, seule élue de cette 3ème liste, les dossiers municipaux et j’ai développé une posture de force de propositions constructives, à côté d’une équipe de gauche, restée au début dans l’amertume de l’échec. J’ai notamment pratiqué une « stratégie propositionnelle » au moment du vote de chaque Budget municipal en début d’exercice budgétaire : Je rédigeais une dizaine d’amendements budgétaires, qui illustraient les points forts de nos thèmes de campagne municipale et je proposais une dizaine d’actions ou de projets à impulser dans la Ville comme des actions de solidarité internationale, des pistes cyclables, des plantations d’arbres, …. En échange de ces mesures municipales, je proposais des économies sur des lignes budgétaires autres. Un de ces amendements budgétaires a été voté, contre toute attente, par la majorité municipale avec D. Cinieri : 30 000 francs pour lancer un projet d’épicerie sociale et solidaire. J’ai accompagné Christiane CHATELAIN, élue de cette équipe, dans la mise en œuvre et le suivi de ce projet d’économie sociale et solidaire à Layat (avec principe de prix de vente réduits pour les familles en difficulté). Un audit a été lancé avec la CRESS, Chambre Régionale d’Économie Sociale et Solidaire, et une association « Le p’tit pont de Layat » a été créée en 2004, après un intense travail de porte à porte dans les 400 logements de Layat. J’ai suivi de très près pendant de longues années, la vie concrète de cette épicerie sociale. Cette épicerie a existé plus de 15 ans en modèle associatif. Elle vient d’être reprise en gestion par le CCAS, Centre Communal d’Action Sociale, suite à un essoufflement de la gouvernance de cette épicerie Ce succès d’un de mes amendements budgétaires m’a fait valoir à l’époque du vote de cet amendement, quelques allusions bien inopportunes comme quoi j’aurais obtenu cette épicerie solidaire sur le bureau du Maire !!! 

  1. En 2008, mon parti EELV a participé à une liste municipale d’alliance PS / Verts, face à la liste de Marc PETIT. Ayant obtenu 11% des voix au premier tour, les négociations de second tour ont été très difficiles. Ce premier mandat d’élue dans l’équipe de Marc Petit fut difficile, du fait que j’étais la seule élue écologiste, minoritaire dans une majorité municipale, avec un Maire qui « me tolérait ». 
  2. Le second mandat 2014 / 2020 avec la majorité de gauche fut plus facile, du fait de l’arrivée de Raphaël BROUALLIER, comme adjoint au développement durable et à l’économie et de la progression dans l’opinion, des idées écologistes. C’est redevenu compliqué au départ de Raphaël pour Toulouse en 2017, où il me fut demandé de choisir entre le mandat d’adjointe au DD et mon mandat d’élue communautaire à St Etienne Métropole, alors que dans de nombreuses communes françaises, les élus écologistes sont souvent adjoints et élus communautaires. Le combat écologiste est tellement transversal qu’il nécessite des mises en réseau, des passerelles, et des rassemblements autour de projets mobilisateurs. Et ce fut souvent compliqué pour moi de défendre certains projets dans une relative solitude de sensibilité écologiste. 

III – Des missions transversales (plan climat) ou nouvelles (Economie Sociale et Solidaire) pour mon mandat municipal à Firminy 

En Mairie de Firminy, il m’a été confié la délégation de « chargée du plan climat » et de l’économie sociale et solidaire (ESS). Deux missions nouvelles et compliquées, d’une part par leur transversalité (difficile de travailler en lien avec d’autres élus habitués à leurs délégations bien cernées et des services habitués à travailler en « silo ») et sans aucun budget pour financer des actions sur ces domaines nouveaux. 

1 – Sur les questions du climat

J’ai proposé en Conseil Municipal dans mon premier mandat d’opposition vers 2005, l’adoption d’un plan climat, bien en avance sur la réglementation intervenue plus tard, qui demandait aux grosses agglomérations de plus de 50 000 habitants d’élaborer un plan climat et j’ai lancé de nombreuses actions visant à réduire l’empreinte écologique de notre commune de Firminy

O – Sur la mobilité, j’ai participé activement à la Commission Transports de St Etienne Métropole entre 2001 et 2008. J’ai animé sur Firminy, de très nombreuses semaines de mobilité, impulsé des journées vélobus, tenté des pédibus dans 3 écoles de la Ville. Avec d’autres élus de Firminy, nous avons organisé deux « Rues aux enfants / Rues pour tous », impulsé la location de Vélos à Assistance Electrique par la Mairie. J’ai participé au groupe d’élus DD de 5 communes de l’Ondaine pour une Voie Verte sur l’Ondaine entre La Ricamarie et Fraisses / Unieux avec un beau tronçon réalisé sur le Chambon Feugerolles. Je me suis beaucoup mobilisée pour la création de l’auto partage sur St Etienne et avec Raphaël, pour l’installation de deux stations d’auto partage à Firminy. J’ai animé de nombreuses réunions / soirées sur la mobilité (zone 30, code de la Rue, vélos, aménagement de la place centrale de la commune avec végétalisation et piétonisation, …), notamment en lien avec l’association nationale « Rue de l’avenir ». J’ai assuré un travail régulier avec le service Développement Durable de Firminy, accompagnés par la mission mobilité de St Etienne Métropole, Agence Locale de l’Energie et du Climat 42, pour faire avancer ces questions de mobilité sur Firminy : réflexions sur les voies 30, sur les aménagements urbains adaptés à la mobilité douce, pour la promotion de l’auto partage, …Sur cette thématique mobilité, j’ai mobilisé beaucoup d’énergie : hélas, la compétence voirie pour aménager des voies cyclables, double-sens cyclables et stationnements vélos, dépend d’un autre adjoint et je n’ai pas réussi en Mairie à faire bouger les lignes sur ce point : Cette ville n’est vraiment pas adaptée aux vélos …Encore une grosse marge de progrès sur cette question des vélos !! 

O – Sur les déchets, j’ai organisé une action Broyat à la déchetterie de Firminy, diverses animations sur le compostage collectif ou individuel, mis en place les composteurs collectifs de Layat, impulsé puis participé à la préparation de deux animations sur l’économie circulaire en lien avec un centre social dynamique « la fête de la recréation » … 

O- J’ai proposé aux habitants des conseils de quartier des voyages d’études dans d’autres communes ayant réalisé des projets novateurs (Freiburg, Berne, Sion, Grenoble, Loos en Gohelle…) pour voir comment s’inspirer de ces initiatives intéressantes pour notre commune. 

O- J’ai animé pendant mon deuxième mandat, un des groupes du Conseil Municipal Enfants sur les thématiques DD et mis en place diverses actions comme plantations d’arbres avec parrainage de ces arbres par des enfants, construction d’une serre sans déchets, réflexion sur un éco quartier, … 

O – Avec Raphaël, nous avons animé un groupe de salariés de la Ville sur la thématique : « une Mairie exemplaire en DD » qui a débouché sur des propositions opérationnelles sur le tri des déchets en Mairie, sur l’idée de composter en EHPAD, sur des économies d’énergie…J’ai lancé l’idée d’un verger collectif à Fayol, mis en place le « jardin thérapeutique » de Layat en lien avec l’épicerie sociale, proposé la récupération de plats cuisinés de l’hôpital pour les ONG caritatives travaillant avec le CCAS de Firminy, impulsé le travail pour l’installation de ruches sur les toits de lieux publics ( Le Corbusier, lycées, hôpital) 

O – J’ai aussi à ce titre d’élue plan climat, lancé de nombreux chantiers climat sur la ville : action sur la COP 21 avec un théâtre forum climat offert aux habitants, journées de sensibilisation sur le climat, animations Développement Durable ou climat dans les lycées de Firminy, soirées cinéma, plantations d’arbres, parrainages de plantations d’arbres (à la maternité de l’hôpital, au Centre Social Soleil Levant ou dans les lycées de Firminy), organisé une formation climat des élus et salariés municipaux avec Sébastien Maire, Monsieur Transition climat sur Paris… Raphaël de son côté, a fortement porté le projet de chaufferie bois intégré avec une installation de biogaz sur le centre du Chauffage Urbain de Firminy. 

O – J’ai porté fortement auprès de SEM pour débloquer un budget pour encourager les îlots de fraîcheur notamment dans les écoles. Ensuite, j’ai co porté à Firminy, un projet précis d’une école OASIS pour l’école Waldeck Rousseau (avec encadrement de la jeune stagiaire quelques mois sur ce projet, puis animation en juin 2019 avec les enseignants et enfants de cette école pour préparer cette future végétalisation de la cour d’école. 

O – J’ai coanimé un « collectif citoyen Ville en transition sur Ondaine / Semène » qui a réfléchi à diverses actions possibles entre Firminy et Aurec notamment. 

O – J’ai participé récemment à la récente « campagne Glyphosate » organisée par le groupe du Pilat et d’autres équipes locales Coquelicots, en étant une des « pisseuses de glyphosate ». Ces tests d’urine, analysés par un laboratoire spécialisé et validés par un huissier de justice, ont été portés collectivement au Tribunal début novembre 2019, pour porter plainte contre l’Etat qui n’a pas protégé les citoyens contre le glyphosate, très présent dans nos urines. 

2 – Pour la délégation Economie Sociale et Solidaire, même si cette thématique était encore peu connue sur le territoire, j’ai pu contribuer à créer avec d’autres acteurs locaux, deux coopératives SCIC, Société Coopérative d’Intérêt Collectif) sur l’Ondaine : 

O – La Librairie l’Hirondaine : A l’occasion d’une situation financière de plus en plus délicate de la « librairie du Breuil », j’ai suggéré de créer un « comité de lecteurs » pour soutenir cette librairie qui restait la dernière librairie indépendante sur l’Ondaine et la Haute Loire. Ce comité de lecteurs s’est ensuite transformé en coopérative SCIC qui s’est appelée « L’Hirondaine ». Cette librairie, forte aujourd’hui de plus de 500 coopérateurs, connaît un réel développement et permet une vraie animation culturelle sur tout le territoire Ondaine + Haute Loire. 

0 – La SCIC « Compost’Ond » : Avec l’ancien Directeur du Lycée Montravel et avec le soutien d’autres élus de l’Ondaine, nous avons créé une plateforme de compostage de proximité qui permet aux gros producteurs de bio déchets sur l’Ondaine et St Etienne (cantines scolaires, restauration collective en EHPAD, hôpitaux, paysagistes, …) de trier à part leurs bio déchets pour le transformer en compost. Cette coopérative est aujourd’hui très dynamique et devient un véritable outil de transition écologique.

IV – Une implication comme élue communautaire 

J’ai pu « obtenir » d’être élue communautaire à Saint Etienne Métropole sur deux mandats, un mandat présidé par Maurice Vincent et le second présidé par Gaël Perdriau. 

En plus de siéger en Conseil de Communauté, où je suis intervenue sur de nombreux dossiers et notamment pris position contre l’A 45, soutenu la 3ème ligne de trams, intervenu fortement sur le plan vélo de St Etienne Métropole et suivi de près la politique Développement Durable de St Etienne Métropole, j’ai participé activement aux commissions Transports (1er mandat),puis aux Commissions Développement Durable, Economie Agricole et Déchets. (2è et 3è mandat)

Entre 2008 et 2014, je fus même Présidente de la Commission Déchets où j’ai impulsé de nombreuses actions pour amorcer une politique de prévention des déchets (économie circulaire, promotion du broyat, développement du compostage de proximité avec notamment le lancement d’une expérimentation de 15 sites de compostage collectif sur des sites sociologiques variés (en zone rurale, au pied des logements sociaux, dans des lotissements résidentiels, en plein centre-ville, …). 

En commission Développement Durable, j’ai impulsé de nombreuses propositions comme une journée de sensibilisation au Développement Durable pour les hôpitaux et EHPAD, la mise en place d’îlots de fraîcheur, notamment dans les écoles de St Etienne Métropole (ce qui a abouti à un financement de SEM pour des projets d’écoles oasis. 

Dans ce mandat en cours, j’ai été également élue à la CAO, Commission d’Appel d’Offres) de St Etienne Métropole et j’ai donc pu suivre de nombreux dossiers d’achats publics et de gros projets d’équipements. C’est dans cette CAO, que j’ai pu développer, à l’occasion du choix du nouveau crématorium, l’idée de permettre des crémations gratuites pour les bébés morts- nés, pour faciliter le travail de deuil dans des circonstances aussi douloureuses. 

V – Une implication forte au Parc Naturel Régional du Pilat 

Comme élue municipale à Firminy, il m’a été proposé de représenter la Ville de Firminy comme ville porte, au Conseil Syndical du PNR, Parc Naturel Régional, du Pilat. J’ai siégé au Conseil Syndical du PNR, mais j’ai surtout été active dans diverses commissions : Urbanisme Durable, Energie / climat, surtout pendant le mandat 2008 / 2014. 

A ce titre, j’ai participé activement entre 2008 / 2014 à la création de la Maison de la Mobilité du Pilat (MOPI) dont j’étais la co-présidente avec Caroline Vuaillat, Présidente de l’association Pilattitude. Pendant plusieurs années, avec MOPI, nous avons impulsé une vraie politique de covoiturage dans les villages du Pilat, incité à la mise en place de pédibus et de prêts de VAE (vélos à assistance électrique) dans les bourgs du PNR et réfléchi avec les élus du Parc à des aménagements des centres-bourgs pour faciliter les modes actifs (piétons et vélos) et à l’instauration de zones 30 ou de zones de rencontre. 

VI – Une conception de mon rôle d’élue : un pied dans les institutions et un pied dans les mouvements sociaux 

Comme il n’est pas facile d’obtenir des résultats en étant minoritaire dans une majorité municipale, j’ai développé une « stratégie à deux pieds », avec un pied comme élue locale et un pied dans les associations ou collectifs citoyens. Ce qui me permettait de « faire parfois rentrer par la fenêtre, ce que je n’avais pas pu faire avancer par la porte ». Ce qui avait aussi pour avantage d’être toujours bien ancrée à la réalité du terrain. 

J’ai ainsi été très active dans la « Coalition climat Loire Sud » au moment de la COP 21, puis à l’origine du collectif « Verdissons nos villes » qui a encouragé la plantation de nombreux végétaux en finançant l’achat des plants. Avec d’autres, nous avons choisi de fédérer tous les acteurs du territoire sur les biodéchets en œuvrant à la création du « Collectif bio déchets ». J’ai participé aux diverses marches climat … J’étais aussi très impliquée comme citoyenne, dans l’AMAP Ondaine, notamment quand elle distribuait les paniers à la Gare SNCF de Firminy, adhérente au SEL de l’Ondaine, participé à la création d’une CIGALES Ondaine (Club d’Investisseurs locaux pour soutenir des projets utiles socialement et écologiquement), et je suis membre de l’association « 02, de l’Oxygène pour l’Ondaine » …. 

VII – Une place de femme élue … à faire reconnaître plus encore

Pendant ces trois mandats, j’ai pu déplorer combien le milieu de la politique est encore très « masculin », avec des moments où je n’ai pas été respectée et écoutée à ma juste mesure, à l’occasion de mes interventions publiques. J’ai réalisé combien mon tempérament de femme, volontaire et acharnée, était parfois critiqué comme un comportement dérangeant et dénigré. Trop souvent encore, le succès d’une femme est suspecté avec des allusions déplacées sur son aspect séduction … 

En conclusion 

Tous ces projets, ces actions, n’ont pas toujours abouti à des résultats palpables. Mais ils ont contribué à semer des idées nouvelles, à créer une culture écologique en lien avec un mouvement culturel plus ouvert sur ces questions essentielles, … Pour certains projets, je peux oser dire que j’ai été visionnaire (proposer un plan climat il y a 15 ans !). Tout ceci m’a réellement permis de construire des réseaux, de mettre en synergie des structures qui ne travaillaient pas ensemble auparavant… La terre est plus fertile maintenant. L’écologie commence à être vue enfin différemment, même à Firminy !

Avec l’urgence climatique, tous s’accordent à dire l’importance de l’écologie. Mais n’oublions pas de faire de l’écologie, en s’appuyant notamment sur l’expertise ancienne et reconnue aujourd’hui des écologistes de la première heure ! Pas d’écologie sans les écologistes !

Aujourd’hui, il est vital de construire des villes RESILIENTES face aux chocs climatiques de plus en plus nombreux. Ce chantier immense n’est possible qu’en construisant des projets positifs qui se fondent sur une belle énergie d’espérance et sur la sobriété joyeuse. Pas de catastrophisme désespérant ! Construisons ensemble cette transition écologique ! 

Je vais quitter mes mandats d’élue locale sur l’Ondaine, avec la sensation d’avoir OUVERT l’horizon, et d’avoir fait entendre une parole écologiste globale, avec cette exigence du « penser global et d’agir local ». 

Je continue mes engagements d’écologiste, notamment sur ces questions d’urgence climatique. Et je vais m’impliquer dorénavant dans la vie locale stéphanoise et toujours sur la Métropole stéphanoise. Mon énergie en est décuplée, avec l’idée de nourrir plus encore ces actions locales citoyennes qui font levier sur les politiques publiques. Reliée à de nombreux réseaux locaux et nationaux, je me sens enrichie d’une expertise comme praticienne d’actions locales. Et je suis heureuse de sentir qu’il existe une relève écologique avec une nouvelle génération de jeunes notamment, très mobilisés sur l’urgence climatique. 

Anne De Beaumont, conseillère municipale et métropolitaine de Firminy

2 réflexions au sujet de “Anne de Beaumont // Bilan de mandat à Firminy et St-Etienne Métropole // Décembre 2019

  1. Bonjour
    ‘vous écrivez… »j’ai soutenu la 3éme ligne de tram »…..
    Le hic c’est que la quasi totalité des investissements de SEM pour les transport soit 100 millions d’euros (3 éme tram + trolley bus électriques) c’est pour la ville de STE.
    Parlons du reste du réseau . A Saint Chamond roulent encore de vieux bus ( voir leurs anciennes immatriculations) au diesel qui polluent.
    Allez voir ce qu’en pensent les riverains de la place du moulin où se concentrent les bus à SCH.
    Sur la ville, les abris bus y sont absents ou cassés, non entretenus. On doit attendre sous la pluie ou la neige.
    En période de vacance scolaires on se retrouve avec un service minimum et même l’arrêt de certaines lignes.
    Et je ne parle pas de la gratuité puisque EELV est contre (déclaration de Mr LONGEON ).
    Cordialement
    André MOULIN

    1. Les doutes émis par Olivier Longeon sur la gratuité sont justement ce que vous exprimez. Le réseau est actuellement concentré à 70% sur St-Etienne Ville. La gratuité pourrait figer la situation actuelle. Nous défendrons la gratuité à la condition que l’investissement pour l’extension du réseau se poursuive et ne se réduise pas à la seule desserte de St-Etienne intra-muros. Des gratuités progressives à destination de ceux qui ont le plus besoin sont belles et bien envisagées dans notre projet.

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