« Nous voulons des coquelicots » // Question orale au Conseil Départemental de la Loire de Marie-Michelle Vialleton // 28 juin 2019
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Question posée par Marie-Michelle Vialleton, Pierrick Courbon, Arlette Bernard, Nathalie Desa-Ferriol et Eric Michaud du groupe Loire Solidaire

La majorité départementale a refusé de rejoindre l’appel « nous voulons des coquelicots », nous regrettons vivement leur position.  

Les pesticides de synthèse sont largement utilisés dans le monde entier depuis les années 1950. Au fil du temps, ces produits chimiques ont envahi massivement notre environnement, et dans certains cas, de manière durable par leur persistance. Les substances issues de leur dégradation sont aujourd’hui présentes dans l’air, le sol, les eaux, les sédiments… ainsi que dans les aliments. Elles présentent, par leur migration dans l’environnement, des dangers importants pour la santé des populations et la préservation des écosystèmes et de la biodiversité, à court et à long terme.

En février 2017, une initiative citoyenne européenne (ICE) lancée simultanément à Bruxelles, Paris, Rome, Berlin et Madrid, et par une coalition d’ONG a recueilli plus d’un million de signatures pour stop au glyphosate,

Le 10 septembre dernier, l’association « Nous voulons des coquelicots » a lancé un appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèses,

Considérant l’engagement du département de la Loire lors de son vote à l’unanimité du vœu de « Soutien à l’agriculture biologique » voté lors de la session budgétaire du 10 avril 2017

Considérant que les pesticides de synthèses sont des poisons destructeurs du vivant

Considérant l’urgence à réagir face à l’impact nocif des pesticides sur la santé humaine, sur la nature et sa biodiversité.

Rejoint l’appel des 100 « Nous voulons des Coquelicots ».