Programme des élections municipales 2001
500 graines.. . pour la cité de nos enfants
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres,
nous l’empruntons à nos enfants »
(Antoine de St EXUPERY)
L’AGENDA 21 LOCAL : un outil pour un autre avenir
Engager nos communes sur la voie du développement durable, démocratiser le
mode de « gouvernance » des communes, améliorer la vie quotidienne des
habitants, tels sont, présentés ici, nos objectifs et les propositions qui
en découlent.
Il s’agit d’une démarche alliant la protection de l’environnement, la
solidarité et la citoyenneté pour aller vers un nouveau type de
développement.
Un développement durable qui réponde aux besoins du présent, sans
compromettre les capacités des générations futures de répondre au leur, un
développement plus juste socialement, plus solidaire, plus supportable pour
notre environnement. L’outil de cette transformation politique est l’agenda
21 local.
L’agenda 21, fruit du consensus de plus de 150 Etats représentés au Sommet
de la Terre de Rio en 1992, résultant de la prise de conscience
internationale des problèmes environnementaux planétaires constitue un vaste
programme d’action pour le XXI ème siècle.
Il consiste en un catalogue de mesures visant à réconcilier, par le biais
d’un véritable partenariat mondial, efficacité économique, responsabilité
écologique, solidarité sociale et soutien au développement. Il propose des
stratégies et des mesures à prendre en établissant l’importance de la
collaboration de toutes les composantes de nos sociétés : gouvernement,
économie, organisations non gouvernementales et population. Il incite
particulièrement les villes et les communes à contribuer au développement
durable, à un niveau local.
Les communes de notre planète sont donc invitées à travailler à un programme
d’action local pour le 21è siècle: l’agenda 21 au niveau local. Chaque
commune ayant ses spécificités, doit donc définir un projet « sur mesure » qui
lui soit adapté. L’Agenda 21 local a pour objectif la durabilité et comporte
des objectifs, des échéances, des étapes, ainsi que l’évaluation des moyens
financiers permettant sa mise en œuvre.
Le cadre de vie et la protection de l’environnement (énergie, eau, déchets,
pollution,…), l’aménagement urbain et la gestion de la ville (foncier,
fiscalité, localisation des emplois et de l’habitat),la mobilité (gestion
des transports),le développement économique, les différents aspects
socio-culturels, tout cela est à reconsidérer.
La notion de solidarité est fortement présente: solidarité avec les
générations futures, solidarité au sein de la commune (aide aux plus
démunis, politique du logement,…) mais aussi solidarité avec les autres
populations de la planète.
De tels programmes d’action ne peuvent être établis qu’avec la participation
de tous. Il s’agira de créer une instance du type commission extra –
municipale du développement durable, voire une instance à une échelle plus
large, diffuser les activités de cette instance par le biais du bulletin
municipal, créer des ateliers locaux pour informer le public, organiser des
forums locaux…
Il est temps d’inventer ensemble un nouveau droit de cité écologique et
social.
Penser globalement, agir localement, c’est l’affaire de toutes et de tous !
1. FAIRE VIVRE LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR RENDRE LA VILLE A SES HABITANTS
Une des causes profondes de la marginalisation de parties importantes de
notre société est la carence de démocratie.
D’un côté, les institutions représentatives manifestent une crise de
représentativité qu’illustrent la désaffection des citoyens pour le
politique, le syndical, et la baisse de considération accordée aux
institutions et à leurs représentants. De l’autre, les formes d’engagement
civique autour des grandes causes de solidarité s’amplifient: les citoyens
sont disponibles pour des initiatives concrètes, diversifiées, à durée
limitée, dont ils se sentent responsables..
Aujourd’hui les modes d’organisation de la délégation à des structures de
représentation ne répondent pas à cette attente.
La commune est le lieu privilégié où peut se créer et se développer le lien
social.
Accéder à une responsabilité élective ne peut avoir pour seul but de « gérer »
la ville, même le mieux possible en confisquant la maîtrise des affaires de
la cité à ses concitoyens. La politique n’est pas l’affaire de
« spécialistes » ou de « professionnels » qui recevraient délégation sans
contrôle pour 6 ans.
L’élu(e) est une personne qui sollicite un mandat, une délégation de
pouvoir, d’un groupe plus ou moins important. Il doit faire un bilan
régulier de ce mandat dont il est porte parole et l’initiateur. Un conseil
municipal doit donc tendre à associer les habitants aux affaires de la ville
et du quartier, développer l’expression critique et créative. Chacun doit
pouvoir se former, s’informer agir et devenir à son tour acteur de la vie
politique
Bref, la gestion municipale doit tendre à devenir l’affaire de tous, en
développant le sentiment d’appartenance. Le citoyen pourra ainsi croire à
nouveau à la politique.
Pour Les Verts, le renouvellement de la démocratie n’est pas une idée en
l’air, un gadget ou un faux semblant. Le mandat des urnes ne peut plus être
considéré comme un « blanc – seing ». L’élu est au service de chacun, pour lui
permettre de construire son avenir.
Il est nécessaire que les centres de décision se rapprochent des citoyens,
que ceux-ci participent à leur niveau, à la délibération des politiques
publiques. Notre projet implique une profonde transformation démocratique de
la vie politique de nos communes. Chaque habitant doit devenir acteur de la
vie locale, pour construire avec les autres, un monde vivable pour tous.
C’est cette nouvelle attitude citoyenne que nous appelons à soutenir dans le
cadre d’une démocratie locale renouvelée. Elle suppose de développer
l’information en direction des citoyens, de démocratiser le pouvoir local et
de faire de la participation des habitants, une priorité: bref de tout faire
pour réconcilier le citoyen avec la politique au sens propre du terme: la
gestion des affaires de la cité
UN SOUTIEN ACTIF AUX ASSOCIATIONS
Une plus grande participation des habitants suppose d’abord de soutenir tout
le tissu associatif local qui est le terreau favorable au maintien, voire à
la reconstruction du tissu social.
(1) Encouragement de la vie associative locale en mettant des moyens
matériels à la disposition des associations et groupes locaux pour favoriser
leur développement dans le respect de leur indépendance.
(2) Encouragement de la synergie inter -associative en multipliant les
occasions de regroupement et d’échanges entre associations d’un même
secteur.
(3) Limitation des associations para-administratives qui ont souvent été
créées et dominées par le pouvoir local et trop souvent contournent de fait
de façon illégale les statuts de la Fonction Publique et les règles de la
comptabilité publique. Préférence donnée à d’autres formules comme la régie
directe, l’établissement public, la société d’économie mixte, la concession
à des entreprises ou la délégation à de véritables associations. Dans chaque
cas où la Municipalité confie à une association une responsabilité ou une
mission de service public, une convention pluriannuelle définira les règles
de transparence de contrôle et d’évaluation
(4) Une transparence dans les subventions aux associations avec
l’instauration de règles équitables et transparentes: débats en commission
extra-municipale, avec proposition par la collectivité de contrats pluri –
annuels, schémas de développement, contrats d’objectifs avec cahiers des
charges et politique d’évaluation.
(5) Création d’un service d’interface entre la mairie et les associations,
chargé de les informer et de les consulter sur les dossiers de la
municipalité.
(6) Création d’un véritable service de communication à la Mairie et mise à
la disposition de tous les Stéphanois : associations, mouvements,
manifestations nationales.
(7) Les associations de locataires, d’usagers des transports, du cadre de
vie, et en général de défense de l’environnement seront reconnues comme des
interlocuteurs privilégiés
(8) Réalisation tous les deux ans, d’un forum de la vie associative
réunissant tous les acteurs et pas uniquement les membres de l’Union des
Associations de Saint Etienne-Métropole.
(9) Rénovation de la Bourse du Travail et Maison des Associations pour
offrir de vrais locaux, non seulement aux organisations représentatives,
mais aussi des nouvelles salles de réunions et d’exposition aux
associations. Pour gagner de la place, le bâtiment s’ « appuierait » sur la
colline par une construction moderne.
DES COMITES de QUARTIER, des COMMISSIONS EXTRA-MUNICIPALES et des INSTANCES
de CONSULTATION
(10) Découpage de la ville en arrondissements ou quartiers bien délimités,
disposant d’un maximum de moyens administratifs pour permettre l’accès de
tous aux services publics. Avec une fois par an, une séance délocalisée du
conseil municipal. Choix par chaque grand quartier ou « arrondissement » de
ses représentants de quartier, d’arrondissement.
(11) Des instances de représentation des habitants démocratiquement
désignées qui peuvent être des comités de quartiers, ou d’arrondissements,
avec un rôle réel dans les décisions prises ayant une incidence sur les
quartiers, mais aussi sur des questions comme le budget municipal.. Certains
des membres de ces comités de quartiers peuvent être délégués par des
associations du quartier, mais en aucun cas désignés par la mairie.
(12) Relance des commissions extra municipales sur des thèmes comme santé;
environnement; urbanisme/transports; jeunesse; économie et aménagement du
territoire avec une réelle politique de consultation des associations en
amont des projets et une mise en cohérence pour les agendas 21 locaux.
(13) Un conseil municipal plus ouvert avec deux ou trois conseils municipaux
spéciaux chaque année, où les citoyens poseront directement aux élus, leurs
questions ou émettront leurs vœux ou formuleront leurs propositions sur la
vie municipale.
(14) Possibilité donnée au public de poser des questions par le biais de
bornes d’Internet avant la clôture de chaque séance.
(15) Inscription automatique à l’ordre du jour du conseil municipal de toute
question formulée par écrit par 1% de la population
(16) Affichage de l’ordre du jour et du compte-rendu des séances du Conseil
Municipal en mairie et disponible sur Internet
(17) Référendum d’initiative populaire à la demande de 10% des électeurs.
(18) Suite à la demande d’associations représentatives et suite au vote
favorable de la majorité des membres du Conseil Municipal, possibilité de
lancer un référendum sur un sujet relevant de la vie communale.
(19) En attendant l’application du droit de vote des résidents étrangers, au
moins pour les élections municipales., organisation d’élections des
représentants des étrangers, pour désigner des « conseillers étrangers
associés » qui auront un véritable statut.
(20) Création d’instances consultatives élues pour associer les jeunes, les
personnes âgées, les résidents étrangers ne disposant pas encore du droit de
vote, comme cela est pratiqué dans certaines communes, avec le « comité des
Sages » pour les personnes âgées.
(21) Création de comités d’usagers (application de la loi ATR du 6/2/1992)
pour permettre aux citoyens d’être acteurs dans leur rôle d’usager, et pas
exclusivement de consommateurs ( conseils de crèches, de centres de loisirs,
de transports,…)
(22) Attribution au Conseil Municipal Enfants de certaines prérogatives qui
garantissent aux enfants une certaine prise sur leur vie citoyenne.
DES BUDGETS PARTICIPATIFS
(23) Mise en place de budgets participatifs avec des enveloppes financières
de quartiers pour encourager le développement d’une citoyenneté active.
(24) Proposition que 20% du budget d’investissement de la ville soit décidé
directement par la population. Le budget participatif n’est pas seulement
appliqué aux questions financières, mais aussi à d’autres compétences de la
commune, telles que l’urbanisme, les transports, la santé, l’éducation, la
culture.
(25) Organisation une fois par an par la Municipalité, d’une réunion de
justification des réalisations prévues lors du plan budgétaire précédent.
Ainsi, l’utilisation de l’argent public devient plus transparente pour les
citoyens.
(26) Organisation d’une deuxième réunion annuelle avec les habitants de
chaque rue pour qu’ils défendent les priorités choisies par leur groupe.
Transmission des besoins aux décideurs politiques, au sein de comités plus
restreints. Réunion des conseillers du budget participatif pour discuter de
l’avancement des réflexions. Rencontre une fois par mois des délégués en un
forum thématique des délégués pour obtenir les informations pour soutenir le
travail des conseillers
DONNER AUX CITOYENS LES MOYENS D’ETRE ACTEURS DANS LA VIE DE LA CITE, en
rendant transparente la gestion municipale
(27) Amélioration de l’accès aux comptes, aux décisions municipales et aux
documents administratifs de la commune avec photocopies prises en charge,
délais rapides pour avoir des documents.
(28) Transparence des comptes et des dossiers techniques avec présentation
d’un budget donnant clairement, sous forme consolidée, l’ensemble des
budgets dépendants de la ville afin que chacun puisse connaître l’ampleur de
l’engagement municipal.
(29) Des dossiers accessibles grâce à une gestion électronique des documents
permettant l’impression ( ou la copie par disquette ou la mise sur Internet)
immédiate et gratuite de tous les dossiers qui sont légalement accessibles
au public, mais en pratique difficiles à obtenir.
(30) Une consultation effective de la population sur les grands projets. Les
enquêtes publiques telles qu’elles sont prévues par la loi ne permettent pas
une réelle démocratie. L’optimisation du rôle des enquêtes publiques sur les
grands projets (ZAC, expropriation, plan d’urbanisme,…) passe par une
information adaptée, par la mise à disposition d’expertises indépendantes,
l’organisation du débat public et éventuellement le vote de la population
concernée.
(31) Organisation d’une contre – information ou d’expertises indépendantes
pour permettre aux citoyens de contrôler leurs élus entre deux consultations
électorales, et développer des possibilités de contre-pouvoirs, efficaces
pour prévenir la corruption et redynamiser le débat démocratique.
(32) Une formation des techniciens municipaux et des élus à la démarche
participative pour mieux savoir écouter les citoyens sur leurs dossiers,
mais aussi leur répondre et prendre en compte leurs aspirations.
(33) Des moyens plus étendus pour l’expression publique avec mise à
disposition de panneaux d’affichage assez nombreux et bien répartis dans les
divers quartiers de la ville. Etablissement de règles du jeu permettant un
bon équilibre dans l’utilisation de ces panneaux d’affichage, par les
groupes politiques, les associations, les groupes culturels et les
discothèques/ boîtes de nuit.
RECONCILIER LES CITOYENS avec le POLITIQUE en INSTAURANT de nouvelles
PRATIQUES POLITIQUES
(34) Limitation des mandats électifs à deux mandats consécutifs dans le
temps..
(35) Refus du cumul de plusieurs fonctions électives. (ex: député-maire)
(36) Exigence de la parité hommes – femmes.
(37) Sur ces principes de non- cumul et de parité qui ne sont
malheureusement pas encore totalement encadrés par la loi, pratique par nos
élus Verts, des principes que nous prônons.
(38) Un statut de l’élu : Pour retrouver leur emploi après leur mandat,
besoin que les élus disposent d’un statut qui leur garantisse le retour à
une vie civile normale.
(39) Organisation d’une garde (ou prise en charge des frais de garde) des
enfants des élus pendant leurs fonctions.
(40) Fonctionnement collégial en équipe municipale pour une expression libre
de chaque groupe politique au sein de la majorité plurielle.
(41) Fonctionnement du Bureau municipal plus ouvert: auditions,
participation ponctuelle de personnes extérieures
(42) Les délégations consenties aux adjoints et aux délégués et leurs
éventuels retraits, doivent être soumis au vote du conseil municipal.
(43) Organisation une fois par an, de réunions publiques avec comptes –
rendus de mandats
(44) Reconnaissance du rôle des élus minoritaires. Les élus Verts
proposeront un règlement intérieur qui définisse précisément les droits des
élus. Les élus minoritaires doivent bénéficier de moyens, matériels,
financiers et humains, avoir accès aux services municipaux et disposer d’une
information suffisante avant les conseils, avoir un droit de représentation
au sein des diverses commissions et structures satellites de la commune,
avoir accès aux moyens de communication municipaux.
(45) Un groupe de » veille » sur nos pratiques d’élus pour garder à
« l’extérieur » des femmes et des hommes formés, capables de nous donner une
distanciation sur le travail quotidien de la municipalité et mieux exercer
un regard critique.
2. ORGANISER L’ESPACE : UN CADRE DE VIE EQUITABLE POUR LA JUSTICE ENVIRONNEMENTALE
A côté des autres inégalités, et souvent de manière cumulative, l’inégalité
dans le rapport à l’environnement constitue un enjeu majeur. L’amélioration
du cadre de vie de tous est l’une des priorités de notre action dans les
communes. Pour mener à bien notre politique de justice environnementale, il
est indispensable de disposer d’un véritable service municipal d’écologie
urbaine.
La justice environnementale, c’est d’abord faire porter un effort
particulier sur les quartiers d’habitat social les plus défavorisés,
entretien régulier et interventions rapides, espaces publics suivis,
services publics accueillants…Il s’agit de mettre l’écologie urbaine au
service du mieux vivre pour faire reculer le sentiment d’abandon. La
création de lieux collectifs (jardins publics…) en zone pavillonnaire
participe également de cette lutte contre le repli sur soi. Les différentes
couches sociales doivent aussi cohabiter. Nous refusons les quartiers
résidentiels, ghettos protégés pour les riches et les quartiers d’habitat
social, ghettos pour les pauvres et les exclus.
Les élus Verts favoriseront la diversité de l’habitat et de la
réhabilitation, et lutteront contre toutes les formes de ségrégation sociale
ou ethnique par le logement
Ils chercheront également à renverser la tendance actuelle qui voit
s’accroître la répartition entre ville pourvoyeuse d’emplois et communes
rurales dortoirs. Cette répartition de l’espace est source de nombreuses
nuisances :augmentation considérable du trafic automobile et embouteillages
importants, pollution et pics d’ozone apparus plusieurs fois, augmentation
des nuisances sonores et aggravation de l’insécurité routière pour les
enfants et les personnes âgées notamment, baisse de la vie sociale dans la
ville et éclatement du tissu urbain,…
UNE INTERCOMMUNALITE de DEVELOPPEMENT
Qui dit développement durable dit organisation d’une zone de vie cohérente à
l’échelle de laquelle une gestion coordonnée de l’économique, du social et
de l’environnement, a un sens. Au saucissonnage des politiques lié à la
sectorisation des compétences, les Verts opposent la transversalité.
L’intercommunalité offre de nouveaux leviers. Elle est une échelle
pertinente pour de nombreux champs d’action : les politiques peuvent être
revues en matière d’urbanisme et en faveur du développement de la HQE
Haute qualité environnementale)..Pour le logement, une politique
volontariste peut mettre fin aux ségrégations spatiales et faire jouer la
solidarité intercommunale. Pour les transports, avec le PDU (Plan de
Déplacement Urbain) et la mise en cohérence des réseaux. Pour
l’environnement avec un Observatoire des pollutions atmosphériques, ou la
gestion de l’eau et des déchets. Pour ce qui touche au développement
économique et à la solidarité sociale, l’inter communalité est toute
adaptée..
Une politique innovante de « pays »
Récemment, le Ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement
a mis en place le concept de « pays » qui permet à des communes de taille
diverse de se regrouper pour mutualiser ensemble des projets communs, en se
basant sur un « bassin naturel de vie » Dans lz Loire, un « pays » a toute sa
justification, entre l’Ondaine et la haute Loire proche jusque Monistrol.
(46) Impulsion de ce souci de développement durable, non seulement dans « St
Etienne – Métropole », mais également dans une seconde direction, vers la
Haute Loire proche grâce à la mise en place d’un « pays » au sens de la
récente Loi d’Aménagement du Territoire.
(47) Vers la création d’un « pays » Ondaine – Yssingelais pour resserrer des
liens entre communes d’un même bassin de vie, constitué par les populations
habitant jusqu’à Monistrol, St Just Malmont, St Bonnet le Château,….
Actuellement, toutes ces populations, pourtant résidant dans une commune
rurale et dans un autre département et une autre région administrative,
« consomment » de nombreux services, infrastructures de nos communes proches
de la Loire.
(48) Instauration de relations plus équitables entre les communes de ce pays
pour une synergie organisée pour éviter certains effets pervers: habitants
de la commune ne pouvant inscrire leurs enfants à des cours de piscine parce
que les premières places ont été prises par des habitants d’autres communes
proches. Instauration de mécanismes transparents de solidarité financière
entre communes et de règles de vie communes…Si l’étude de besoins en cours
de piscine fait ressortir une demande supérieure à l’offre, il importe alors
que le « pays » décide la mise en place de cours supplémentaires et l’embauche
d’autres maîtres nageurs, mutualisée sur plusieurs communes.
(49) Recours à la notion de « pays » Ondaine – Haute Loire » (qui constitue un
important bassin de population se faisant soigner à Firminy – 40 % ) pour
faire valoir toute la légitimité que l’hôpital de Firminy garde une
maternité de niveau 2 et des lits de néo-natologie ainsi qu’un vrai service
de réanimation et non pas seulement des lits de soins intensifs.
(50) Une politique de » pays » pour le » tourisme vert ». Promotion d’un
tourisme vert, au niveau d’une structure fédérant plusieurs communes des
environs. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’envisager le développement
économique ou touristique avec un lieu d’accueil financé par chaque commune.
Le « pays Ondaine – Haute Loire proche » constitue un territoire pertinent
pour la promotion du tourisme dans les environs :Gorges de la Loire, Gorges
de la Semène, Le Corbusier,…
(51) Financement de cette structure style « Syndicat d’initiative – Office
du tourisme » par ce « pays » sans que cela ne soit une structure para
municipale, et qu’elle ait un statut associatif, des salariés pris en charge
par les collectivités locales et des subventions en tant qu’association.
Valorisation de la complémentarité des deux structures existantes par leur
indépendance face à la mairie de Firminy.
(52) Officialisation de ce nouveau » pays » avec négociation avec les
Ministères concernés (Aménagement du Territoire – Environnement et
Intérieur) pour des moyens financiers budgétés actuellement au niveau
national pour les « pays »
(53) Réalisation d’un audit précis sur les ressources potentielles de ce
pays et les connexions déjà existantes entre les communes composant ce pays.
(54) Intégration du SIVO dans la structure nouvelle du pays » Ondaine –
Yssingelais »
Une politique d’agglomération transparente et équitable
La création de l’agglomération stéphanoise est bien avancée dans son
processus (loi Chevènement). Malheureusement elle s’est faite sans les
citoyens qui ignorent tout de son fonctionnement. L’urgence est de rompre
l’opacité de cette nouvelle structure intercommunale et de l’utiliser pour
développer une stratégie de développement global et durable, plutôt qu’elle
ne soit la somme des demandes de chaque commune, ce qui ne constitue en rien
une politique d’agglomération.
(55) Lancement d’un débat public sur l’intérêt de la communauté
d’agglomération, ses finances, son fonctionnement démocratique, ses
prérogatives, et les projets qu’elle devrait porter, en impulsant ces débats
dans les conseils municipaux pour que Saint Etienne-Métropole soit rejointe
au plus vite par les communes voisines (Gier, Sud de la Plaine, contreforts
du Massif Central). Le « Plan de Déplacements Urbains » envisagé par le SIOTAS
et EPURES est difficilement réalisable, tant que le SIOTAS ne regroupe pas
le quart des communes concernées.
(56) Structures inter-communales basées sur la subsidiarité, la solidarité
(la répartition des sièges au sein de la structure doit être équitable en
terme de représentation des communes et des minorités politiques au sein des
communes), et la transparence (la structure intercommunale doit être lisible
par le citoyen).
(57) Péréquation entre les collectivités, en tenant compte des revenus des
communes et des niveaux de vie des populations. L’intercommunalité doit
s’appuyer sur des ressources financières venant de l’Etat, comme
contribution à une politique dynamique et équilibrée de l’aménagement du
territoire pour les communes notamment à faible potentiel fiscal et/ou ayant
une population réduite
(58) Pour la Taxe professionnelle d’agglomération, instauration de règles de
reversement aux communes qui soient transparentes et équitables.
(59) De nouvelles règles de fonctionnement équitable pour que les communes
petites et moyennes des agglomérations ne soient pas dans une relation de
quasi-vassalité face aux villes-centre pour lesquelles elles paieraient de
lourds tributs et faire partager par tous, les « charges de centralité » que
les villes – centre doivent assumer.
(60) Détermination de nouvelles règles de majorité. Une règle est prévue qui
combine le nombre de communes et la population pour toute décision
d’importance concernant l’agglomération. Mais le conseil de communauté peut
se doter de règles différentes (unanimité des quatre cinquièmes des
communes, mêler ou non le critère de population,…) pour des compétences
existantes.
Une intercommunalité de projet
(61) Vers une politique d’agglomération qui aille dans le sens de l’intérêt
communautaire où les compétences intercommunales renvoient à de véritables
projets d’agglomération. L’émergence de ces projets est une garantie contre
la logique de guichet.
(62) Pour une intercommunalité de projet (plans de déplacement urbain (PDU),
schémas de transport urbains,…) avec demande avant tout regroupement, de
la mise en œuvre de mécanismes de consultation démocratique des citoyens
concernés. Les compétences mises en commun doivent manifester un vrai
projet, avec de réelles compétences déléguées.
(63) Une cohérence des divers échelons territoriaux qui ne doivent pas être
des coquilles vides pour profiter seulement des 250 F par habitant de DGF
(Dotation Globale de Fonctionnement) pour les communes créant une communauté
d’agglomération. Refus des projets inadaptés ou de pure aubaine financière.
(64) Passage d’une intercommunalité de services rendus à une
intercommunalité de stratégie de développement. Ce changement qualitatif
nécessite la transparence et le consentement des populations. Le
développement des ZAC doit être conçu dans un cadre intercommunal
(65) Une agglomération qui respecte les impératifs du développement durable.
Montée en charge progressive de la démarche d’agglomération avec vigilance
sur deux questions fondamentales: la gestion de proximité et l’essor,
qualitatif notamment, des services publics.
(66) Mutualisation de compétences humaines et professionnelles pour
plusieurs communes avec l’embauche d’écologues, de techniciens ou juristes
spécialistes de questions nouvelles comme celles de l’environnement, pour
compléter les compétences des Services techniques municipaux. Embauche
d’interprètes pour les guichets sociaux uniques (pour les personnes de
nationalité étrangère ou les sourds-muets,…)
Une intercommunalité avec de la démocratie
(67) La multiplication des structures de coopération ne doit pas introduire
la confusion. Pour cela, elles doivent être dotées de procédures
démocratiques, leur permettant d’être des niveaux d’expression d’intérêts
généraux.
(68) Election au suffrage universel des conseillers communautaires avec des
représentations proportionnelles et des bilans de comptes-rendus réguliers
de mandats.
(69) Création rapide d’un Conseil Economique et Social d’Agglomération, avec
notamment la consultation des groupes constitués d’étrangers résidents.
(70) Des adjoints à l’inter communalité pour éviter de toujours faire
représenter les communes par leur maire et pour prendre sérieusement cette
question de l’intercommunalité.
(71) Mise en place du Conseil de Développement d’Agglomération ( concept
issu de la loi Voynet) comme outil consultatif nouveau, représentatif de la
société civile, dont la composition devra être soigneusement élaborée et
particulièrement ouverte aux acteurs de la société civile.
(72) Mise en place de la Commission des Usagers des Services Publics
d’Agglomération (transports, eau, assainissement, déchets…) pour
développer les droits des usagers associés au respect pour la chose
publique.
(73) Développement de la vie associative au niveau de l’agglomération
(Maisons des associations, centres de service,…)
(74) Ouverture d’une Maison de la Solidarité pour les structures
d’insertion, associations caritatives et organisations de solidarité
internationale. Ce sera un lieu d’hébergement et de services, à la carte,
incluant bureaux, vitrine, salles de réunion, secrétariat, site Internet,
publicités…Ce type de structure peut être de plus en plus souvent
nécessaire, car nombre de questions ne peuvent être traitées efficacement
par une seule commune.
(75) Organisation d’une large information des citoyens sur les réunions
d’agglomération, ouverture du maximum de réunions au public, rapports des
élus devant leurs conseils municipaux, séances spéciales du conseil
d’agglomération ouverte aux questions du public une à deux fois par an,…
LE NECESSAIRE EQUILIBRE entre PERIPHERIE et CENTRE
La recherche d’un second souffle avec un urbanisme raisonné et de qualité.
Les communes de la Loire connaissent pour la plupart une baisse de leur
population qui préfère d’autres cieux plus pourvoyeurs d’emplois ou plus
agréables dans le cadre de vie quotidien. Les élus Verts souhaitent enrayer
la fuite de nos communes, en impulsant un second souffle. La relance de
l’activité économique ne doit pas signifier de développer les zones
industrielles à tout prix sans exigences qualitatives sur l’environnement et
la qualité de vie qui en découleront.
(76) Etablissement d’un recensement des nouveaux atouts pour la commune tant
en ressources humaines et économiques, qu ‘ en qualité du terroir, en
mémoire collective, en réseau de communications et en « bassin » de vie » La
proximité concomitante de l’agglomération de St Etienne et de la Haute Loire
nous apporte des atouts stratégiques non négligeables.
(77) Pour un aménagement global de l’agglomération, afin qu’elle continue à
apporter des ressources à ses habitants, tout en garantissant un cadre de
vie sain et convivial.
Une politique équilibrée d’aménagement du territoire au niveau intercommunal
(78) Un projet urbain pour la ville avec un PLU (Plan Local d’Urbanisme)
qualitatif pour encourager l’aménagement d’équipements publics, d’activités
et de services.
(79) Mettre fin à la dégradation des paysages des zones péri-urbaines. Après
l’aménagement de Bellevue, les entrées de Solaure et de l’Est de Terrenoire
restent à faire. Empêcher la dégradation de Villars en refusant le nœud
autoroutier de l’A 45,si ce projet est maintenu (malgré notre opposition
ferme).Refuser l’installation sur la Doa de multiplex et de grosses
installations bétonnées.
(80) Aménagement de quartier à réaliser dans le cadre d’opérations
globales, menées en concertation avec les habitants, et non plus au gré des
demandes de permis de construire de promoteurs.
Des entrées-sorties de ville plus accueillantes et plus adaptées
(81) Aménagement des entrées et sorties de ville pour mettre fin à la
dégradation des paysages des zones périurbaines.
(82) Mise en place d’aménagements sur les grands axes pénétrant dans la
ville, pour inciter les automobilistes à réduire la vitesse de circulation
sur ces axes stratégiques et pour dissuader le trafic des véhicules
traversant la commune. Transformation des rues du centre ville en voie 30
circulation automobile autorisée mais limitée à 30 Km / H )
(83) Réduction des surfaces de panneaux publicitaires aux entrées – sorties
de ville, qui dégradent l’image des quartiers en bordure de ville.
Un urbanisme qui valorise la vie de chaque quartier
(84) Une vie économique de quartier, avec un arrêt de l’expansion
catastrophique des zones commerciales aux abords de la ville qui
enlaidissent nos paysages, cassent le tissu urbain et encouragent encore
plus le recours à la voiture.
(85) Maintien, voire restauration dans chaque quartier quand ceci est
possible, des fonctions qui font la vie d’une communauté : école, services,
commerces, animation,. ..Ceci contribuerait à réduire les besoins en
déplacements, à empêcher une spécialisation de l’espace en zones
d’habitation, de travail, de loisirs, et aussi à réintroduire la
convivialité dans chaque quartier. Une attention particulière sera portée
aux espaces verts, aux marchés. Les jardins collectifs seront encouragés
(86) Mise en place d’un « schéma de développement commercial » pour « retisser
la vie de nos quartiers, maintenir le petit commerce de quartier et du
centre, créateur d’emplois de proximité et de liens sociaux. Le commerce de
proximité contribue également à une meilleure insertion des personnes âgées
dans leur quartier.
(87) Compte tenu de la rotation rapide des commerces de la commune, mise à
disposition d’une « cellule municipale de conseil économique » pour conseiller
les nouveaux arrivants, postulant pour une activité commerciale ou
artisanale avec propositions d’études de marchés, recherche commerciale,
installations municipales valorisant les commerces.
(88) Réactivation de l’installation de lieux de convivialité dans le cadre
d’une étude plus globale d’un nouveau plan de circulation intégrant des
constructions comme des cafés / brasseries /crêperies / petits restaurants,
en proximité de lieux de rencontre comme les cinémas, les lycées, la gare, …
(89) Mise en place d’infrastructures urbaines (rues piétonnes, placettes de
convivialité, limitation du trafic automobile autour de ces placettes,…)
pour faciliter l’installation en été de terrasses extérieures et relancer le
soir, une vie dans la commune et donner des lieux de rencontre pour les
jeunes. Un recensement doit être réalisé des cafés, petits restaurants qui
pourraient proposer de tels lieux de convivialité.
(90) Création sur de nombreux terrains du centre ville laissés à l’abandon
ou en friche, de zones de loisirs provisoires, de terrains de football ou de
basket, de terrains d’aventures sous réserve de dépollution des sites au
préalable.
(91) Lancement d’un ambitieux programme de commande publique pour l’art,
avec un foisonnement de petits aménagements culturels, avec notamment des
fontaines, des sculptures, des fresques murales,…).Ce programme pourrait
être appuyé sur les créateurs locaux et les œuvres choisies en consultation
des habitants du quartier ou en lien avec un jury de « conseil artistique et
culturel ».
Des Zones Industrielles cohérentes économiquement et de qualité urbanistique
et environnementale
Nous ne voulons pas des ZI à tout prix, mais il apparaît indispensable que
la Mairie exerce son pouvoir économique en recherchant une cohérence
économique entre les diverses activités proposées et que des aménagements
soient installés pour que ces ZI aient une certaine qualité: Il faut
absolument empêcher toute « givorsisation » de notre territoire.
(92) Création d’au moins un espace vert de détente par Zone Industrielle
avec installation des lignes de transport spécifiques à ces espaces trop mal
reliés entre eux et avec le centre-ville.
(93) Encouragement pour la certification environnementale des Zones
Industrielles (ISO 14 000).
(94) Installation des zones d’activité pour qu’elles soient plus autarciques
avec mise en place d’une politique de discrimination positive en faveur des
activités de service de proximité aux entreprises (restauration,
quincaillerie, salles de réunion, secrétariat, photocopies, nettoyage…) plus
créatrices d’emplois.
Une politique d’urbanisme plus transparente
(95) Proposition de formations en urbanisme aux habitants d’un quartier, non
pour en faire des professionnels, mais plutôt pour formaliser une culture
politique qui aille à l’encontre du morcellement de nos savoirs, et pour
faire travailler le quartier sur lui-même.
(96) Une permanence avec des professionnels de l’urbanisme et de
l’architecture pour apporter conseils et aide technique aux habitants, par
le biais d’une maison de l’architecture ou d’ateliers d’urbanisme et
facilitation des contre-expertises.
(97) Recours pour certains quartiers à la procédure de zone de protection du
patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP) qui permet d’associer
le quartier et de préserver certains lieux très porteurs d’histoire ( Le
Corbusier, quartiers populaires,..).
(98) Un urbanisme plus harmonisé en utilisant le droit de préemption de la
Municipalité pour chercher à harmoniser au mieux l’urbanisme de notre
commune et supprimer certaines verrues dans les axes de circulation.
Pour une résorption de la dette de la ville de St Etienne
(99) Formulation solennelle par la Ville de St Etienne, d’une demande au
gouvernement de régler une partie de la dette avec contractualisation de
cette dette par des engagements de l’équipe municipale pour mettre en route
une politique innovante.
(100) Vente d’une partie du patrimoine communal, mais en aucun cas de la
totalité. Avant toute vente, état précis des services que peuvent rendre à
la collectivité ces bâtiments. Publication de cet état devant l’ensemble des
citoyens. Vente réalisée avec un établissement d’Etat, type Caisse des
dépôts ou bailleurs sociaux. Demande de l’assistance du gouvernement pour
que le meilleur prix soit obtenu.
(101) Arrêt dans les dépenses somptuaires. Interruption de certains choix
inappropriés (statue pour l’an 2000,…) et choix de projets municipaux sobres
UNE POLITIQUE SOCIALE du LOGEMENT
Le droit au logement est une des valeurs fondatrices de l’engagement des
Verts pour la justice sociale et environnementale. Les Verts se battent pour
l’arrêt des expulsions, la priorité au logement social (au moins 20 % du
parc),l’intervention au niveau intercommunal, une politique de réserve
foncière prévoyant des terrains pour le logement, la réquisition des
logements vacants, la transparence des critères d’attribution des logements.
L’habitat et le logement sont au cœur des questions environnementales: les
économies d’énergie et la suppression du chauffage électrique, la collecte
des déchets, la lutte contre les nuisances sonores, l’usage de matériaux non
polluants et recyclables.
Logement pour tous et mixité sociale
(102) Application de la loi sur les réquisitions de logements vides pour
accroître les possibilités de logements sociaux.
(103) Application du volet logement de la loi contre les exclusions dans
toutes ses formes juridiques et financières pour agir à l’égard des sans
logis et des mal logés.
(104) Opposition à toute politique d’instrumentalisation du logement social
au bénéfice de certaines formes de clientélisme.
(105) Recherche prioritaire d’installation des logements sociaux dans des
immeubles de petite taille et dans les quartiers où les problèmes sociaux
sont les moins concentrés
(106) Utilisation de l’Etat qui consent des prêts très intéressants, qui
ajoutés aux aides des collectivités locales ( région, département)
permettent de mettre sur le marché des logements adaptés ou des logements
d’insertion ou de transition. Il est possible de traiter avec des opérateurs
spécialisés et nombreux, dans le champ des associations caritatives
affiliées à la Fédération Nationale des Associations de Réadaptation Sociale
(FNARS)
(107) Recherche constante d’une mixité sociale dans tous les quartiers.
Toute opération de rénovation consistant en une destruction d’un habitat
devenu insalubre, doit être menée comme un moyen d’augmenter la mixité
sociale au moment du relogement des habitants. Recherche pour la création
d’une offre équilibrée d’habitat collectif et individuel, privé et public,
locatif et en accession à la propriété.
(108) Recherche constante d’une mixité inter – générationnelle en ville avec
installation de résidences pour personnes âgées au cœur de la ville et
mélange avec de l’habitat étudiant ou de jeunes travailleurs.
(109) Transparence dans la politique de logement. Participation des
associations de consommateurs et de mal logés dans les commissions
d’attribution de logements. Création d’Agences Immobilières à vocation
sociale (AIVS).
(110) Création d’un Observatoire du logement, composé d’élus, de
représentants des bailleurs et des habitants qui permette d’évaluer l’état
de la demande et des besoins, celui de la vacance et l’évolution des prix et
des demandes de permis de construire.
Réhabilitation des logements anciens
(111) Priorité donnée à la rénovation des anciens logements et à l’impulsion
de logements sains (suppression des conduites au plomb, substitution des
chauffages électriques par des chauffages au gaz, désamiantage…)
(112) Le rachat de logements anciens grâce au Fonds de Solidarité Logement
(FSL) sont autant de moyens de mettre les plus démunis dans un parcours
résidentiel ascendant.
(113) Réalisation d’un audit pour déterminer les logements les plus
dégradés.
(114) Quand la réhabilitation n’est pas possible à cause de la taille des
logements ou du niveau de confort, recourir à la construction neuve comme
facteur de renouvellement pour permettre notamment l’accueil de grandes
familles.
(115) Requalification du patrimoine ancien, pour favoriser le maintien des
habitants, en passant par des actions publiques ou par une
contractualisation avec les propriétaires
Des logements de qualité environnementale
(116) Inscription dans la politique de l’Office des HLM, du souci
d’améliorer la taille et la qualité des appartements HLM: isolation
phonique, thermique,…
(117) Démarche municipale pour que la totalité des bâtiments dont la
construction est financée ou soutenue par la commune, ait le label Haute
Qualité Environnementale (HQE).
S’adapter aux demandes d’habitat spécifique
(118) Soutien par la Mairie aux associations qui viennent en aide aux sans
domicile fixe, en encourageant les structures qui échapperont à l’assistanat
et qui encourageront une démarche vers l’autonomie de l’exclu.
(119) Mise en place de « structures d’accueil d’urgence » qui puissent
héberger dans l’urgence, des femmes battues et leurs enfants, des personnes
expulsées de leur logement, des SDF,…Ces lieux d’accueil ne doivent pas
être des Asiles de Nuit et doivent proposer des règles de fonctionnement
plus souples: possibilité d’être accueillis en couple, avec un animal
domestique, possibilité de visite pour les enfants, non nécessité d’annoncer
son identité, accueil possible aussi en journée. (Les asiles de nuit vident
leurs habitants chaque matin à 7 H même en hiver ). Dans ces lieux d’accueil
d’urgence, nécessité d’introduire des activités occupationnelles pour
permettre aux personnes démunies de tout, de retrouver leur dignité dans une
utilité retrouvée.
(120) Accueil des gens du voyage. Véritable serpent de mer et épouvantail
des communes, la question de l’accueil des gens du voyage ne doit pas être
abordée en terme d’ordre public, mais en terme de réponse à la demande
d’habitat spécifique d’une population. La citoyenneté des gens du voyage ne
sera effective que si un nombre significatif de places d’accueil et de
terrains familiaux permet de sortir du cycle de méfiance engendré par les
occupations en force de terrains avec les dégâts occasionnés.
(121) Application de la loi Besson qui oblige les communes de plus de 5000
habitants à créer des aires de stationnement aménagées et équipées (avec
participation financière des voyageurs).L’accueil des gens du voyage fait
l’objet d’un schéma départemental
(122) Négociation avec les intéressés d’aménagements de parcelles
familiales, comme un outil d’intégration de cette population. Mise en place
des conditions pour assurer l’obligation de scolarisation des enfants du
voyage
SE DEPLACER AUTREMENT
Les questions de déplacement constituent un volet capital d’un programme de
développement durable. Le secteur des transports est celui qui pose le plus
de problèmes en terme d’accroissement de l’effet de serre. Au niveau local,
toute mesure doit être prise pour réduire les gaz à effet de serre. Cela
passe par un nouveau partage de la voirie en ville, privilégiant les
transports en commun et les circulations douces (vélo, marche, roller,
trottinette, poussette,…) Selon l’OMS, la pollution de l’air entraînerait
18 000 morts par an et ce sont les catégories sociales les plus modestes qui
sont les plus exposées aux difficultés de déplacement, mais aussi aux
nuisances que subissent les logements situés à proximité des grands axes de
circulation et des aéroports.
Les jeunes, les personnes âgées, les personnes à revenus modestes, ont
besoin de transports publics et revendiquent « le droit au transport pour
tous ».
Les transports collectifs de voyageurs doivent conserver un caractère de
service public, sinon les entreprises privées sont amenées à sélectionner
les clientèles ou les lignes les plus rentables ou à susciter de nouvelles
mobilités pour mieux rentabiliser leurs investissements. La politique des
transports doit être un outil de solidarité avec des tarifications sociales.
Une ville connectée à l’Europe
(123) Amélioration immédiate sur place de l’autoroute A 47 entre Firminy et
Chasse – sur – Rhône, avec des aménagements de dépollution des eaux et
contre le bruit.
(124) Blocage du projet d’autoroute A45.
(125) Création urgente de véritables réseaux de transports en commun
connectés à Saint Etienne dans le Sud de la Plaine du Forez ou la proche
région de la Haute-Loire
(126) Création d’un TER entre Le Puy et Satolas.
(127) Connexion très rapide avec des liaisons directes aux autres villes de
Rhône-Alpes et de l’Est français.
(128) Connexions de tous les réseaux rhônalpins ferroviaires sur Satolas.
Un plan de circulation plus offensif et multi – modal
(129) Desserte des périphéries. Lancement d’une étude prospective pour créer
des lignes de transports en commun circulaires autour des centres et non
spécifiquement orientées vers les centres, avec meilleure desserte des zones
industrielles.
(130) Création de lignes de transports en commun pour desservir les centres
commerciaux de périphérie les week-end et les espaces de loisirs ruraux les
dimanches.
(131) Dotation d’un véritable pôle d’intermodalité des transports autour de
la gare de Châteaucreux avec soutien par des pôles complémentaires :
Clapier, Terrasse, Carnot, Bellevue, Terrenoire, Firminy,…
(132) Déplacement de La Gare Routière de Chavanelle pour mieux la connecter
aux autres lignes.
(133) Stationnement et centre ville: Le Centre Ville doit être encore allégé
des circulations automobiles.
(134) Politique de sur-tarification des places de surfaces au bénéfice de
celles souterraines prolongée par la suppression de certaines places de
surfaces.
(135) Transformation de la conception actuelle des parkings avec
réaménagement du parking des Ursules, aménagements de la terrasse supérieure
du parking » et suppression du passage couvert au niveau de la station
service.
(136) Création tout autour de St Etienne de parkings de délestage, bien
surveillés et proches des autres nœuds de transports en commun: près de
Chateaucreux, de Carnot, du Clapier,… ou à l’entrée de la Ville ou le long
du Boulevard Urbain (un peu comme le parking du Clapier) avec des tarifs
plus intéressants, voire gratuits, avec l’instauration d’un ticket parking +
bus, avec l’intensification des dessertes de transport en commun, avec une
surveillance régulière des parkings.
(137) Développement d’actions spécifiques visant à fluidifier les
déplacements aux heures de grand trafic.
(138) Lancement d’une étude et de tests grandeur nature pour connaître
l’impact bénéfique de la gratuité de certaines lignes de transports aux
heures de pointe.
(139) Fermeture d’axes vitaux aux voitures et véhicules de livraison à ces
périodes névralgiques, afin de rendre encore plus attractif le recours aux
transports en commun.
(140) Une politique de livraison avec des véhicules propres. Une étude menée
en lien avec les commerçants et les entreprises de messagerie pour
encourager des plate – formes de transfert de livraison aux abords des
villes avec un service de ramassage propre des livraisons en plein centre.
Installation de « caddies » près des commerces de bouche pour dissuader le
stationnement près du magasin et réduire la charge des marchandises
transportées.
(141) Utilisation des journées pédagogiques comme la journée nationale sur
le thème » En ville sans ma voiture » ou lors d’épisodes de fortes pollutions
atmosphériques comme d’excellentes occasions pour la Municipalité pour
proposer une nouvelle façon de vivre la ville et ses déplacements:
intensification des transports en commun, tarifs particuliers, animations
ludiques, fermetures exceptionnelles d’un périmètre urbain aux véhicules
polluants et bruyants, travail avec les scolaires,…
Une politique de dynamisation des transports collectifs
(142) Installation du train « de proximité » comme une des alternatives à
promouvoir plus énergiquement.
(143) Accélération de l’électrification de la ligne de l’Ondaine, Le Puy-St
Etienne, assortie de la réhabilitation des gares urbaines, y compris celle
du Clapier.
(144) Mise en chantier des pôles multi – modaux (parking à Bellevue, navette
rapide Clapier-Dorian …).
(145) Installation de lignes de trains pour desservir tout le Sud de la
Plaine du Forez.
(146) Pour un deuxième axe lourd de transport urbain avec création d’une
deuxième ligne de tramway à Saint Etienne qui pourrait être
Métare-Montreynaud par Châteaucreux et le centre-ville ou Métare-Clapier.
(147) Mise en place de tarifs privilégiés aux chômeurs, aux personnes
âgées,..
(148) Création de lignes nouvelles, telles qu’une « Petite Ceinture » sur le
Boulevard Urbain.
(149) Proposition de tarifs spéciaux aux automobilistes qui ont laissé leur
véhicule en entrée de ville, avec la mise en place de ticket
parking-transport en commun.
(150) Organisation de petites navettes ou de minibus pour desservir des
quartiers moins peuplés ou moins consommateurs de transports, et compléter
l’offre actuelle dans les heures creuses (entre autres, une desserte des
quartiers excentrés beaucoup plus tard).
(151) Expérimentation de taxi-tube. Lancement d’une ambitieuse politique de
co-voiturage pour Saint Etienne et sa périphérie régionale avec création de
serveurs d’échanges, de points de rencontres, et lancement d’une campagne de
promotion,…
Des transports moins polluants
(152) Maintien, voire extension du parc de trolleybus du SIOTAS avec
l’acquisition de nouveaux trolleybus proposés par Renault VI ou Alsthom..
(153) Arrêt de la solution Aquazole choisie pour certains autobus qui n’est
qu’une solution à très court terme et plus polluante que le gaz ou la
traction électrique.
(154) Imposition par le SIOTAS aux concessionnaires de transport (STAS,
TRANS-ROCHE,…) du remplacement, progressif mais rapide, des diesels par des
moteurs moins polluants.
(155) Création d’au moins une station d’approvisionnement au GNV (Gaz
Naturel de Ville ) pour les véhicules municipaux et de transports en commun,
avec ouverture dans la limite des possibilités aux véhicules des autres
administrations de Saint Etienne, des entreprises et artisans, voire au
grand public.
(156) Réduction de la taille et la cylindré des véhicules municipaux chaque
fois que cela sera possible.
Priorité aux circulations douces
(157) Collaboration de la Mairie avec des associations compétentes sur les
questions d’aménagements urbains pour les cyclistes pour élaborer un plan
directeur d’aménagements cyclables sur plusieurs années.
(158) Installation progressive d’un réseau d’aménagements continu et
sécurisé (bandes et pistes cyclables, carrefours protégés, fléchage des
itinéraires,.. .) parkings prévus dans les logements et les entreprises,
mise en libre service de vélos,..
(159) Mise en place de Réseaux Verts. Voie réservée à la circulation des
piétons, vélos, patineurs et personnes avec landaus ou chariots roulants de
handicapés, le Réseau Vert est séparé des voies routières, éclairé par des
énergies renouvelables, il relie les principaux quartiers de la ville et
emprunte des itinéraires originaux, à l’environnement agréable. Il met en
valeur » l’envers de la ville » et est relié aux réseaux similaires que les
écologistes proposent en France (les Voies Vertes)
(160) Installation de parcs à vélos avec dispositif de sécurité ( lutte
contre le vol) dans les nombreux lieux publics de la Ville: cinémas,
piscines, écoles, bibliothèques, mairie,…
(161) Acquisition de vélos ( y compris de vélos avec petits moteurs
électriques pour les collines) pour les déplacements inter–services des
employés municipaux.
(162) Proposition de tarifs privilégiés aux usagers recourant à leur vélo (à
pied ou en bus) pour se rendre dans ces lieux publics.
(163) Mise en place avec des associations locales d’insertion, d’un service
public de location de vélos, près de la gare, des facultés et en période
estivale pour les touristes.
(164) Aménagements pour les trottoirs (abaissement, avancement,
élargissement des trottoirs, marquage des passages piétons, et des lignes
d’arrêt,…) ainsi que pour les personnes à mobilité réduite (handicapés,
poussettes d’enfants en bas âge,…) : rehaussement des arrêts de bus,
signalisation pour les aveugles et pictogrammes pour les étrangers, déplacem
ents de poteaux électriques, de poubelles municipales,…pour laisser passer
un chariot roulant ou une poussette.
(165) Installation de moyens encore plus dissuasifs pour empêcher le
stationnement gênant, sur les trottoirs, ou à d’autres points vitaux pour
les piétons (proximité des écoles).
(166) Aménagement de zones 30 (rues accessibles pour les voitures mais avec
vitesse à 30 km/h ) et de rues piétonnes.
(167) Installation de chicanes pour réduire la vitesse des automobiles,
notamment aux entrées de villes.
(168) Installation de mobilier urbain ergonomique, esthétique, et
fonctionnel pour encourager la flânerie des piétons (bancs publics,
aménagements conviviaux, placettes avec petite table et bancs,…)
(169) Sécurisation des abords des écoles pour les enfants.
(170) Responsabilisation des habitants sur l’entretien de la propreté de la
voirie. Lancement d’une politique volontariste d’éducation des propriétaires
de chiens pour « apprendre le caniveau » à leurs animaux. Politique parallèle
d’incitation à ramasser les déjections canines dans des poubelles
spécifiques ou dans des sacs canins disponibles dans des points de
distribution…
(171) Création de parcs spéciaux pour chiens dans certains lieux fortement
infestés des ces déjections canines, pour inciter les chiens à venir
s’ébattre dans ces parcs et pour qu’ils y déposent leurs crottes.
3. VIVRE ENSEMBLE: LUTTER CONTRE LES INEGALITES ET
ENTREPRENDRE UNE POLITIQUE D’INNOVATION SOCIALE
La misère dans l’abondance est devenue le problème majeur de notre temps.
Les citoyens sont en droit d’attendre que le maire et les élus communaux
soient en première ligne pour les aider à affronter les difficultés des
mutations économiques.
Jeunes en difficulté, familles éclatées, personnes touchées par le malheur,
chômeurs, handicapés, etc,…tous ont droit à notre solidarité, sans oublier
les anciens.
La solidarité, c’est d’abord partager: partager l’espace, les loisirs, la
culture, la vie en commun. C’est également des impôts locaux mieux répartis,
des quotients familiaux et des aides
Si les structures départementales sont acteurs déterminants de l’action
sociale (RMI),les communes sont au contact direct de la réalité de
l’exclusion. Elles peuvent être les moteurs des solidarités locales avec un
objectif de respect des droits fondamentaux de l’Etre Humain: droits au
travail, au logement, à l’instruction, à la santé aux loisirs et aux
vacances.
Mais la solidarité c’est aussi, c’est surtout, permettre à chacun de
s’insérer dans la vie active. La réduction du temps de travail et la
création d’emplois socialement indispensables sont des voies réalistes pour
lutter contre le chômage.
Les Verts choisissent la solidarité contre l’assistance ou la charité. Si
les communes n’ont quasiment pas de compétences obligatoires en matière
économique et sociale, c’est aux élus de faire preuve de volontarisme. Pour
développer l’économie locale, créer des emplois, dynamiser un territoire, il
faut aller au delà des solutions classiques, éprouvées et se lancer dans
l’expérimentation, l’innovation, la prise de risque.
UNE VILLE SANS DISCRIMINATION
Pour une politique d’égalité entre les hommes et les femmes
(172) Promotion de cette égalité hommes/ femmes dans tous les domaines, en
favorisant la parité et la participation des femmes à toutes les instances
de décision, élues ou désignées.
(173) Refus de toute discrimination fondée sur la préférence sexuelle, dans
le travail, l’attribution d’un logement, la vie culturelle,…
(174) Etablissement d’un état des lieux sur la participation des femmes dans
les organes de décision et de consultation des communes
(175) Dans les organismes où il faut nommer des personnes, proposition d’un
homme et d’une femme pour pouvoir équilibrer lors de nominations
définitives.
(176) Respect de la parité dans les syndicats intercommunaux.
(177) Eviter la nomination systématique de femmes dans les postes
traditionnellement féminins ( petite enfance, social,…)
(178) Actions pour favoriser la présence des femmes à tous les niveaux de
l’administration communale par des actions positives: Vigilance dans les
recrutements, les promotions, la formation professionnelle, la mixité des
emplois jeunes,…Fixation d’échéances pour rééquilibrer par service les
inégalités.
(179) Promotion de l’information sur la contraception et l’avortement et
soutien aux associations de planning familial.
(180) Organisation régulière de conférences sur la prévention, le dépistage
précoce de certaines maladies et sur les méthodes contraceptives
L’égalité des droits pour les homosexuel(le)s
(181) Reconnaissance des associations de gays et lesbiennes et financement
non lié à la lutte contre le SIDA.
(182) Egal accès aux locaux municipaux, aux publications municipales, aux
structures inter -associatives et aux organismes de formation..
(183) Reconnaissance en mairie des couples « pacsés » qui le souhaitent
Droits des chômeurs
(184) Développement de possibilités d’emploi sur place par la création de
services liés à la coopération entre les communes et par la transformation
des emplois-jeunes en emplois stables et durables.
(185) Développement des services sociaux pour améliorer la cohérence et
détecter toutes les situations de fragilité et de détresse.
(186) Soutien par les collectivités locales des chômeurs et de leurs
organisations (mise à disposition de moyens matériels, de locaux, Maison de
la Solidarité, soutien actif pour obtenir des moratoires des loyers, des
dettes EDF, gratuité des transports,…
(187) Représentation des chômeurs auprès de toutes les structures qui les
concernent.
(188) Ouverture d’une Maison de la Solidarité. Eventuellement jumelée avec
la Maison des Syndicats, elle permet aux associations caritatives, aux
exclus, de disposer de moyens communs (secrétariats,…) de trouver un lieu
de rencontres, d’informations, d’actions sociales, de santé(dispensaire,..)
et d’auto-organisation.
(189) Animation de « comités locaux pour l’emploi, » associant les
responsables patronaux, les syndicats, les pouvoirs publics, les
associations de chômeurs, pour favoriser localement toutes les initiatives
possibles pour lutter contre le chômage, dans le cadre de la commune ou du
bassin d’emploi.
(190) Préférence donnée à la solidarité plutôt que l’assistance ou la
charité. Recherche de modernisation des missions du CCAS (Centre Communal
d’action sociale ) avec la mise en place d’appartements thérapeutiques pour
certains malades (SIDA, dépressifs, toxicomanes,…)
UNE VILLE SOLIDAIRE qui recrée de la COHESION SOCIALE
Une politique d’emploi au niveau du personnel communal
(191) Pour créer des emplois supplémentaires, politique d’encouragement aux
35 Heures pour le personnel travaillant dans les syndicats para-municipaux
et dans les associations para-municipales.
(192) Mise en place d’une politique incitative en direction des 32 Heures (y
compris à la Mairie ) plus créatrices d’emplois.
(193) Une politique de gestion des Ressources Humaines où la commune se doit
d’être pilote dans sa façon de gérer ses emplois et les personnes qui les
occupent, avec respect de règles éthiques fortes. Pas de cumuls emploi –
retraite, suppression des heures supplémentaires, charte de qualité pour les
personnes en insertion, embauche de personnes handicapées, comité de
pilotage pour accompagner les emplois jeunes, Comité Technique Paritaire,
dialogue social régulier…
(194) Réflexion par les élus municipaux pour pointer les répercussions des
35 H ou des 32 H sur l’utilisation des temps sociaux des habitants.
Encouragement par la Mairie auprès des autres employeurs, pour faciliter les
congés sabbatiques des salariés le demandant (avec garanties pour retrouver
son emploi)
(195) Organisation de formation professionnelle continue pour les agents
communaux pour réactualiser leurs connaissances et développer une réflexion
inter-disciplinaire.
Une politique dynamique pour les emplois-jeunes embauchés par la Mairie
(196) Maintien de cette politique en précisant mieux les contenus de ces
nouveaux métiers que la commune voudrait contribuer à créer. De nombreux
besoins insatisfaits existent en matière de médiation sociale dans les
quartiers, en accompagnement à la lecture, et à Internet, pour les
ambassadeurs du tri sélectif des déchets, pour l’entretien des rivières
comme l’Ondaine,…
(197) Création d’un comité de pilotage permettant d’associer aux élus, les
associations concernées par le domaine d’activité des emplois-jeunes et des
représentants des quartiers concernés. Ce comité de pilotage doit suivre au
moins une fois par trimestre, l’activité des emplois-jeunes, recentrer
celle-ci en fonction des besoins ressentis, et proposer de nouvelles
activités au service de la population.
(198) Mise en place d’une politique intense de formation et d’un encadrement
sérieux de ces jeunes par des professionnels des divers secteurs concernés.
(199) Mise en place d’une réelle concertation des divers acteurs en
médiation sociale pour assurer une cohérence globale de la politique
municipale de médiation en lien avec les médiateurs en milieu scolaire.
Une politique de sécurité
Les sources de l’insécurité sont sociales, son traitement relève de la
« politique de la ville. » Il n’en reste pas moins que pour permettre le
bien-être de tous dans la ville, nous devons garantir la sécurité des
personnes et des biens. Pour cela, nous souhaitons mettre en avant les
principes de prévention, de réparation et de soutien aux victimes.
(200) Réalisation sur cette question sensible de la sécurité (non limitée
aux actes des jeunes) d’un diagnostic sérieux, exhaustif et consultation
obligatoire des associations et du conseil municipal pour sortir de la seule
rencontre entre élus et fonctionnaires de police.
(201) Suivi de statistiques sexuées des agresseurs et personnes agressées
pour mieux cibler les actions à mener.
(202) Recensement des lieux où les femmes se sentent en insécurité et
trouver avec elles les améliorations à apporter.
(203) Garantie à chaque citoyen de la sécurité des biens et des personnes
avec renforcement de la politique d’îlotage et de rapprochement des
policiers et des médiateurs dans les quartiers.
Des actions pour les victimes
(204) Mise en place de lieux d’écoute dans les quartiers où les victimes de
délits peuvent venir exprimer leur souffrance et leurs dommages. Financement
municipal de permanences d’avocats, de psychologues ou de
médiateurs…Financement par ces structures d’accueil, du serrurier
nécessaire pour protéger dans l’urgence la maison cambriolée, offrir une
tasse de café et un temps de ressource pour se remettre de l’agression,…
(205) Coordination des actions des divers intervenants dans le domaine des
violences à l’encontre des femmes: médecins, police, gendarmerie, groupes de
femmes, maison d’accueil des femmes battues, justice.. .
(206) Accueil des femmes victimes de violences, confié à des policiers
féminins spécialisés.
(207) Création de lieux d’hébergement provisoire pour les femmes victimes de
violence.
(208) Formation des personnels de la police chargées d’accueillir les
victimes et les acteurs de délits pour mieux appréhender les techniques
d’écoute et d’accueil et mieux percevoir leur rôle de prévention
(209) Soutien aux actions de la Maison de Justice.
De la prévention
(210) Des emplois de proximité dans les quartiers. Implication de la
population locale dans la reprise du quartier. Sollicitation des OPAC que la
ville cautionne financièrement, pour la création de nouveaux postes de
gardiens d’immeubles.
(211) Travaux d’entretien d’immeubles collectifs, confiés aux jeunes du
quartier pour réduire les dégradations d’immeubles et accélérer
l’intégration de nombreux jeunes en situation d’exclusion.
(212) Renforcement du sentiment de sécurité par un bon éclairage des espaces
collectifs, le gardiennage des îlots et des espaces verts, le soutien aux
écoles, la mise en place de médiateurs dans les écoles et les quartiers,…
(213) Recours aux gardiens d’immeubles pour confier certains travaux
d’entretien des immeubles ou des espaces verts aux jeunes résidant dans ces
logements, afin de les responsabiliser sur leur lieu de vie et de réduire
les dégradations en accélérant l’intégration de nombreux jeunes en situation
d’exclusion.
(214) Suppression des polices municipales qui sont trop souvent au service
d’intérêts privés, voire personnels. Quand la suppression est impossible,
reconversion de celles-ci pour qu’elles se consacrent principalement à des
relations d’aide aux habitants. Elles doivent être désarmées et être liées
par des conventionnements avec la police nationale.
(215) Instauration d’une politique volontariste de prévention de la
délinquance, en soutenant les initiatives des centres sociaux, des maisons
de quartiers, et les projets impulsés par des jeunes adultes. Ne pas acheter
la « paix sociale » de la cité en payant des grands projets aux plus violents
de la cité.
(216) Création d’un lieu d’accueil permanent pour les parents en difficulté,
avec des éducateurs, des psychologues, des bénévoles, des assistantes
sociales,…Ces lieux permettront aux parents en difficulté de s’exprimer,
et de retrouver leur place de parents -éducateurs face à leurs enfants.
(217) Proposition d’une structure d’écoute à plein temps pour les jeunes,
avec éducateurs, psychologues, assistantes sociales, infirmiers,… Besoin
que les jeunes soient « couverts » par une autorisation parentale pour une
durée de plusieurs mois, pour faciliter le travail éducatif avec ces jeunes
sur une longue période.
(218) Lieu ouvert aux jeunes tard le soir et les week-end, pour permettre
aux jeunes de se retrouver aux moments où ils en ont le plus besoin.
(219) Proposition de formation et de temps d’écoute des chauffeurs de bus,
agents des bureaux de poste ou d’autres lieux publics, pour valoriser ce
personnel souvent fatigué par l’accueil de public difficile et « violent ».
(220) Aménagement des lieux publics ouverts comme les gares, les centres
commerciaux,… avec une recherche urbanistique pour faciliter un meilleur
accueil de tous
(221) Installation de guichets sociaux uniques dans les quartiers pour
faciliter une accessibilité intellectuelle en un même lieu pour faciliter
les démarches administratives. Tous ces services publics (Poste, ANPE,
ASSEDIC,…) doivent être accessibles à tous les habitants de la cité à
moins de 15 minutes de transport en commun du centre de la ville
(222) Campagnes d’éducation / sensibilisation sur le partage de la voirie
(respect des passages piétons, place du vélo,…)
(223) Embauche par la municipalité de quelques interprètes pour ces guichets
sociaux, pour faciliter la compréhension des personnes de nationalité
étrangère, ou pour les personnes sourdes-muettes (langage des signes)
(224) Création en lien avec le milieu associatif pour proposer un accueil
provisoire décent pour les « gens du voyage » et pour faciliter la
scolarisation ponctuelle des enfants de ces familles du voyage.
(225) Mise en place d’une animation spécifique à l’occasion du séjour de
nombreux forains pendant la période de la fête foraine, pour permettre aux
forains et aux gens du voyage de mieux se faire connaître dans leur mode de
vie particulier et donc de mieux se faire comprendre. Cette animation doit
développer « une école de la tolérance ».
La réparation plutôt que la punition
(226) Préférence donnée au principe de réparation sur celui de punition, en
établissant des listes de « Travaux d’Intérêt Général » (TIG se substituant à
des peines de prison)
UNE VILLE QUI FACILITE l’INTER -GENERATIONNEL
Nous ne voulons pas d’une ville qui isole les populations par âges ou par
sociologie. La richesse d’une cité tient dans sa capacité à créer ou recréer
des liens de solidarité entre les générations et les groupes sociaux. Nous
développerons de nombreux projets transversaux facilitant ces brassages de
population et l’échange de savoirs et de potentialités.
(227) Développement d’un habitat mixte jeunes / anciens pour faciliter le
maintien de nombreuses personnes âgées seules. Exemple loger dans les mêmes
immeubles de centre ville, des personnes âgées et des étudiants ou des
salariés du tiers secteur. Les jeunes assurent une sécurisation de
l’immeuble en pouvant apporter quelques services aux personnes âgées, en
assurant une surveillance de nuit de ces personnes ou d’autres petits
services
(228) Instauration de lieux inter générationnels pour permettre aux
personnes âgées encore valides de pouvoir se rendre utiles auprès d’autres
couches de la population: exemple garderies d’enfants assurées par les
personnes âgées qui seront ravies d’exercer un rôle de « grands parents » avec
des enfants du quartier qui n’ont plus facilement des contacts avec des
personnes âgées.
(229) Valorisation de la longue expérience des personnes âgées en recréant
des lieux où la mémoire et l’expérience de nos « Sages » pourrait être
sollicitée: maisons de quartier avec récits d’anciens sur la vie du
quartier,…
Une ville adaptée aux enfants
Une politique pour la petite enfance
(230) Des crèches plus nombreuses pour répondre à des besoins variés
Ouverture d’une nouvelle crèche communale après recensement de l’ensemble
des besoins rencontrés par des personnes travaillant sur la ville, mais
résidant dans d’autres communes. Instauration de mécanismes budgétaires pour
que les communes voisines concernées participent à cet effort financier à la
hauteur du nombre de leurs résidents concernés. Cela peut s’inscrire dans la
politique de » pays » préconisée plus haut.
(231) Adaptation des horaires de crèches aux contraintes horaires de
certains personnels L’horaire actuel (18 H ) ne permet pas à certaines
personnes qui travaillent de pouvoir récupérer leur enfant à la sortie du
travail.
(232) Diversification des offres de gardes d’enfants entre crèches
collectives, familiales, voire assistantes maternelles en relation directe
avec les parents.
(233) Ouverture des commissions d’attributions des places de crèches, aux
parents ou à leurs représentants.
(234) Transparence dans l’inscription aux crèches (critères, barème,
motivation de tout refus d’inscription, …).
(235) Introduction dans les crèches municipales d’instances de concertation
avec les usagers.
(236) Encouragement pour des initiatives de type crèches parentales qui
associent fortement les familles au fonctionnement et à la vie des crèches
et qui permet une ouverture de la crèche sur l’extérieur.
(237) Organisation de rencontres professionnelles pour les agents communaux
travaillant en crèche, pour développer une réflexion inter-disciplinaire
avec d’autres professionnels de la petite enfance.
(238) Concertation sur les équipements pour la petite enfance menée en
intense relation avec les associations concernées.
(239) Développement d’aménagements urbains pour les tout petits avec de
petits jardins publics de proximité ayant un espace protégé pour les tout
petits, à l’abri des chiens et des espaces autres pour les enfants plus
âgés. Création d’espaces pour que les enfants puissent faire du vélo.
Carte scolaire et mixité sociale
(240) Révision de la carte scolaire en concertation entre les différents
partenaires : Education Nationale, syndicats, parents d’élèves,
municipalité,…Cette nouvelle carte scolaire doit être le lieu d’une
véritable réflexion sur l’aménagement de la ville et ses équilibres sociaux.
Seront notamment favorisées les structures à taille humaine.
(241) Poursuite de l’apport par la Mairie de moyens supplémentaires, dans
les écoles situées en zone défavorisée ou dans des écoles moins bien
équipées: soutien de la Ville à des classes vertes ou de neige, spectacles
offerts par la Mairie, moyens pédagogiques complémentaires, équipements
sportifs ou musicaux, incitation à la diversité de l’enseignement des
langues en primaire …
(242) Lutte contre les inégalités à l’école. Soutien par la mairie des
initiatives associatives ou autres, pour la mise en place de soutien
scolaire dans toutes les écoles primaires, pour permettre aux enfants ne
pouvant se faire aider à la maison, de pouvoir être encouragés et soutenus.
(243) Développement de la lecture publique en favorisant la circulation des
ouvrages des bibliothèques municipales dans les écoles et les quartiers
isolés
(244) Intégration à tous les niveaux de la scolarité, des enfants
handicapés, y compris en intégrant des aménagements spécifiques des locaux
pour faciliter cette intégration.
Un projet éducatif municipal concerté
(245) Proposition dans les écoles, d’activités éco – citoyennes pour initier
les enfants à des gestes civiques et écologiques: tri des déchets,
utilisation du papier recyclé, classe de découverte de la nature, solidarité
avec d’autres peuples du sud ou d’ailleurs,…
(246) Subventions municipales accordées aux associations montant des projets
d’éducation civique ou environnementale avec évaluation de l’impact
éducatif.
(247) Soutien municipal des écoles qui mettront en place des conseils
d’enfants, permettant de plus responsabiliser les enfants dans leur lieu
principal de vie.
(248) Soutien municipal aux expérimentations tentées dans les écoles avec
mise en place de temps de pratiques de développement personnel (activités
artistiques, lecture, pratique de sports, découverte de la nature,
apprentissages manuels…) en demandant que ces expérimentations soient le
résultat d’un travail collectif avec tous les partenaires de l’école et
notamment les parents.
(249) Financement prioritaire par les municipalités des structures publiques
et transparence des aides municipales aux écoles privées.
(250) Vérification de tous les locaux scolaires en enlevant toute amiante ou
toute canalisation au plomb
(251) Les locaux accueillant des enfants sont prioritaires pour la
construction aux normes Haute Qualité Environnementale.(HQE).
Une cité qui encourage l’éducation populaire et sportive
Au delà d’une image médiatique parfois tapageuse, le sport c’est d’abord une
réelle capacité à s’émouvoir et s’enthousiasmer. Plus qu’un exercice
physique, il est pour beaucoup essentiel au développement, à l’équilibre et
à l’épanouissement. Les valeurs de fraternité, d’amitié et d’échange,
l’universalité de l’expérien ce sportive, c’est dans les communes qu’elle
doit prendre ses racines
(252) Favoriser l’accès au sport pour tous en privilégiant la pratique
sportive de masse par rapport au sport ou à la culture spectacle, en créant
des structures adaptées à la dimension de la commune et au potentiel
existant et en cherchant à encourager les rencontres amicales inter-groupes,
sans recherche systématique de la compétition.
(253) Développement du sport comme facteur d’insertion en créant un bon
partenariat entre les travailleurs sociaux, les clubs sportifs vitrines de
la ville et les structures éducatives.
(254) Soutien municipal aux bénévoles en leur apportant des moyens en
formation.
(255) Participation de la municipalité pour réduire les prix excessifs des
licences sportives pour les enfants et les jeunes
(256) Intensification d’une politique d’équipements sportifs en permettant
que les équipements de quartier soient ouverts à la fréquentation de publics
divers: étrangers, familles, femmes,…
(257) Création de lieux pour permettre la pratique libre de certaines
activités sportives: pistes de skate, VTT,…
(258) Ouverture d’une réflexion avec les sportifs, les profs d’EPS et les
animateurs des clubs sur le lien entre le sport et l’argent, et sur les
pratiques du dopage. Chercher à voir comment contenir les phénomènes de
marchandisation du sport et limiter les effets pervers du sponsoring.
(259) Organisation d’Olympiades de quartiers pour rapprocher les jeunes, les
moins jeunes et les personnes âgées en s’appuyant sur le réseau dynamique
des comités de quartiers, clubs sportifs et autres comités du troisième âge.
(260) Association de la police à ces Olympiades, afin de renforcer son lien
avec la population.
Une cité qui encourage la prise de responsabilité et l’autonomie des jeunes
Nous voulons considérer les jeunes comme les acteurs principaux de leur
existence en cherchant à les responsabiliser tout en évitant de les enfermer
dans un ghetto par classes d’âge.
(261) Institution d’un budget municipal propre pour la politique de
jeunesse, en dissociant dans les budgets et les services municipaux, les
questions de la jeunesse et celle des sports.
Des lieux permanents de débats avec les jeunes pour les responsabiliser
(262) Généralisation des conseils municipaux d’enfants et création de
conseils municipaux pour les jeunes pour continuer la dynamique commencée
avec les enfants avec attribution de compétences limitées mais claires et
d’une enveloppe budgétaire à utiliser par les jeunes. Ces instances seront
consultatives sur l’ensemble des décisions municipales, avec droit de regard
sur les politiques de jeunesse.
(263) Elections des conseils de jeunes non seulement dans les établissements
scolaires, mais aussi dans les MJC et centres sociaux afin que les jeunes
non scolarisés puissent également participer à ces élections.
(264) Un partenariat entre les élus de toutes les tendances démocratiques et
les jeunes, avec possibilité d’association de chaque élu avec un conseiller
municipal jeune, pour solliciter les jeunes en amont des décisions.
(265) Mise en place de consultations régulières des jeunes avec notamment
la diffusion de questionnaires sur des points précis, la mise en place de
boîtes aux lettres dans les maisons de quartier, MJC ou centres sociaux,
l’organisation de tables rondes par quartier (sorte de forum jeunesse
permanent) animé par les élus au Conseil communal de jeunes.
(266) Soutien de l’expression propre des jeunes avec aide de toutes les
initiatives de lycéens, collégiens ou étudiants par des subventions à des
projets réalisés par des jeunes : journal, association, animation de clubs,…
(267) Les jeunes seront encouragés à participer à l’élaboration du contenu
de leurs activités de vacances ou du mercredi et des subventions spécifiques
de la Mairie pourront être attribuées prioritairement, pour des projets
réalisés par les centres sociaux, centrés sur l’écocitoyenneté et
l’interactivité plutôt que sur la consommation..
Des lieux de vie pour les jeunes
(268) Aide à l’ouverture dans les quartiers de foyers associatifs de
jeunesse, avec des équipements, gérés par les jeunes concernés.
(269) Ouverture de lieux de répétition et d’ateliers d’artistes pour les
jeunes en s’appuyant sur le projet du Ministère de la Culture, des
structures du type « Café – musique ».
(270) Ouverture et mise à disposition des équipements de loisirs et
d’éducation à des horaires plus larges qu’ils ne le sont généralement.
(271) Ouverture d’un lieu d’accueil pour les jeunes le soir et les
week-ends, avec le soutien et l’écoute attentive d’un animateur, pour
entendre la souffrance ou les attentes des jeunes.
Pour démarrer sa vie de jeune adulte : Soutien financier, éducation
sanitaire
(272) Allocation d’une part du budget municipal pour aider les jeunes à
verser la caution de départ avant toute location de logement.
(273) Proposition de tarifs préférentiels aux jeunes (étudiants, chômeurs,…)
pour les transports en commun, pour les locations de vélos, pour l’accès à
certains équipements publics sportifs (piscine, patinoire…) ou culturels
(bibliothèques…)
(274) Continuation d’une politique de prévention sur les dépendances à
l’alcool, aux drogues, aux cachets,…et au risque SIDA, MST et grossesses non
désirées en collaboration avec les établissements scolaires.
(275) Installation de distributeurs de préservatifs à proximité des lieux
fréquentés par les jeunes.
(276) Installation de fontaines d’eau réfrigérée à la place des
distributeurs de boissons ou / et recherche de prix incitatifs pour des
boissons non alcoolisées et pas trop sucrées.
(277) Moyen renforcé aux structures d’accueil des toxicomanes, de cure,
post – cure. Politique d’information ciblée en direction des jeunes,
information intelligente et non culpabilisatrice prise en charge par les
jeunes eux-mêmes.
Une politique de mixité sociale pour les jeunes
(278) Soutien financier aux projets qui permettent le contact entre des
jeunes de différents quartiers et de différentes classes sociales avec mise
en valeur des initiatives culturelles, sociales et éducatives des quartiers.
Rompre avec une attitude de misérabilisme vis à vis de ces quartiers, dans
lesquels les jeunes sont souvent fiers de vivre et où la solidarité et la
vie associative (même informelle) sont souvent plus fortes qu’ailleurs.
(279) Subventions accordées à certaines activités pour les chômeurs de façon
à les leur offrir à des coûts préférentiels.
Une ville qui n’exclue pas les personnes âgées ou les handicapés
Politique de maintien à domicile
(280) Intensification des services de portage de repas à domicile et
d’autres services de ce style pour permettre le plus longtemps possible à la
personne âgée d’être secondée dans ses tâches quotidiennes tout en lui
garantissant sa dignité et son autonomie individuelle.
(281) Sollicitation du tiers secteur d’utilité sociale et écologique ainsi
que des nombreuses associations ou structures d’insertion pour cette
politique de maintien à domicile des personnes âgées ayant perdu un peu leur
autonomie.
(282) Adaptation des aménagements urbains aux handicaps des personnes âgées,
notamment pour leurs déplacements en ville. Instauration de services de
livraison pour les achats alimentaires par des nouveaux métiers.
(283) Organisation d’une consultation spécifique des associations de
handicapés et de personnes âgées pour chaque réalisation municipale.
(284) Création de services d’aide à domicile pour les soins, le ménage,
l’aide aux repas, l’aide aux petits travaux d’entretien du logement,
installation de téléalarme, gardes malades pour éviter les hospitalisations
et placements en maison de retraite « forcés » avec amélioration des services
quand ceux-ci existent. Vigilance pour que ces services soient aussi
accessibles aux plus démunis.
(285) Soutien des associations qui œuvrent contre la solitude des personnes
âgées.
Une place pour la mort dans la ville
Actuellement, la mort est complètement occultée de nos sociétés occidentales
et 3/4 des personnes décèdent à l’hôpital. La Ville doit tenter de
réhabiliter l’image de la mort et chercher à entourer les lieux de mort de
plus d’égards pour que les proches puissent effectuer leur travail de deuil
dans des conditions plus sereines
(286) Réintroduction du droit de fait à un service public mortuaire, en
demandant la création d’une morgue intercommunale avec des locaux
fonctionnels et accueillants, ceci pour éviter la marchandisation déplacée
de la mort et réduire la dépendance des familles face aux pompes funèbres
privées.
(287) Pour que les dernières images mémorisées avant l’enterrement soient
les moins traumatisantes possible, il importe d’aménager des pièces pour
permettre aux familles qui le souhaitent de pouvoir veiller leur mort, le
temps qu’elles le souhaitent, selon leurs croyances et leurs rituels
spécifiques.
(288) Formation des agents municipaux pour offrir un accueil personnalisé
aux familles des défunts.
(289) Mise aux normes environnementales et de santé publique du service
mortuaire avec installation de canalisations distinctes du réseau urbain. Le
développement de maladies comme Creutzfeld Jacob, le SIDA, l’hépatite,…
doit inciter à la plus grande prudence en la matière.
(290) A l’occasion de la réfection des ascenseurs dans les immeubles
publics, adaptation de la taille de ceux-ci pour qu’ils puissent permettre
d’y entrer un cercueil, en cas de transport de corps décédé à domicile.
(291) Des cimetières pleins de verdure et de calme, rendant le lieu plus
propice à un recueillement paisible, plutôt qu’à un lieu triste et
abandonné.
(292) Réflexion pour une juste répartition des caveaux, afin que chacun
puisse rester égal devant la mort.
4. GERER LES RESSOURCES, L’ENERGIE,LES DECHETS : UN ENVIRONNEMENT PROTEGE
PAR UNE ECOLOGIE DE PROXIMITE
Une ville ne peut pas être conçue sans prendre en compte les « capitaux
naturels » qui conditionnent la qualité de vie des citoyens: la qualité de
l’air, du sol, de l’eau, la présence d’espaces verts, l’attrait d’un paysage
urbain équilibré et harmonieux.
Vouloir promouvoir une politique de développement durable nécessite que
toutes les réalisations entreprises aujourd’hui doivent être pensées dans
leurs effets à long terme.
Quel mode de vie et quel espace léguerons nous à nos enfants ? Cette
nouvelle question, portée dans le débat politique par les Verts depuis une
vingtaine d’années représente bien une nouvelle question sociale à part
entière.
L’écologie de proximité renvoie en définitive à une nouvelle conscience
civique qui s’articule autour de trois axes:
- Une logique de fond: aménager d’abord l’existant; réhabilitation plutôt
que fuite en avant dans les grands projets d’aménagement.
- Une volonté: voir la commune comme le terrain privilégié de l’initiative
écologique,la commune relais actif des politiques régionales et nationales
de l’eau, des déchets, de l’air en donnant enfin la priorité à la prévention
a) En diminuant la production des déchets et en participant au développement
des produits et services plus respectueux de l’environnement. Les
collectivités sont des consommateurs de poids et peuvent privilégier les
produits recyclés et les éco produits.
b)En traitant à la source les pollutions industrielles (technologies
propres) et agricoles
- Une exigence: considérer le quartier comme le premier échelon de
responsabilisation et d’éducation des citoyens pour ce qui touche à
l’environnement et l’écologie.
L’ECOLOGIE au QUOTIDIEN, au SERVICE des CITOYENS
Des arbres et des jardins
(293) Des espaces verts de proximité ( à moins de 200 mètres de son
habitation). Réalisation d’une cartographie des manques et concrétisation en
fonction des terrains communaux disponibles, d’un premier plan d’urgence
après concertation avec les riverains. Programmation en second temps des
acquisitions là où cela sera nécessaire.
(294) Réintroduction des gardiens de square pour apporter un plus grand
sentiment de sécurité aux citoyens et réduire les risques de dégradation du
mobilier urbain ou des plantations.
(295) Dix milles arbres pour le centre-ville pour envisager une véritable
reconquête du centre-ville par la verdure.
(296) Enrichissement du patrimoine végétal et utilisation des tailles dites
« douces »
(297) Réaménagement des jardins familiaux et ouvriers avec de nouveaux
locaux offerts aux jardiniers en coopération avec les associations
concernées.
(298) Aide apportée aux jardins ouvriers recourant aux techniques de
l’agriculture biologique.
(299) Soutien aux expériences des « écoliers au jardin » menée dans des
quartiers comme la Cotonne, en accordant la responsabilité d’un carré de
terre à une classe avec prise en charge par la mairie des frais pédagogiques
et des graines.
(300) Consultation systématique des associations de quartiers et des
représentants des habitants pour tous travaux sur leur espace de vie.
(301) Des jardins de poche avec prêt de terrains aux riverains pour qu’ils y
réalisent leur aménagement.
(302) Aménagement d’espaces réservés aux ados en « terrains d’aventure » avec
usage contractualisé, y compris avec les enfants et adolescents (avec la
supervision légale des parents) pour les responsabiliser sur la préservation
de leur terrain, et favoriser l’apprentissage de la citoyenneté.
L’eau c’est la vie
(303) Mise en œuvre de procédés d’assainissement de type biologique,
fiables, peu coûteux et d’entretien facile, tant en milieu rural que pour
les collectivités de taille réduite.
(304) Promotion des écobilans, des opérations « technologies propres » et des
écoproduits.
(305) Programme de réduction des pollutions agricoles. Surveillance
municipale sur les possibles pollutions affectant les boues des stations
d’épuration: métaux lourds industriels, produits radio-actifs d’origine
hospitalière ou de médecine ambulatoire.
(306) Dynamisation dans la mise en place des SAGE (schémas d’aménagement et
de gestion des eaux) pour permettre une politique cohérente de l’eau au
niveau de l’ensemble des bassins versants.
(307) Réaction énergique des communes contre les positions hégémoniques
contre les grands groupes financiers et industriels qui se sont emparés
progressivement du domaine de l’eau, au point de pouvoir bloquer les
communes et le département dans la mise à exécution de leurs décisions et
dans la fixation du prix de leurs services et qui se comportent comme les
principaux corrupteurs de la vie politique.
(308) Assainissement : Mise aux normes avec réseaux séparés des eaux
pluviales et usées, avec mise en place d’une police incitative de réseaux
dans le cadre de campagnes de contrôle et de raccordement accompagnés de
prêts bonifiés
(309) Examen de l’ensemble des raccordements industriels et hospitaliers.
(310) Reconstitution des régies communales ou intercommunales pour
réexaminer les contrats en direction des fermiers.
Protection des zones naturelles, rivières, bois et forêts et des écosystèmes
fragiles.
(311) Dépollution du Furan avec plan d’action renforcé envisagé avec
l’Agence de Bassin Loire-Bretagne.
(312) Réactivation du contrat de rivière au sein de Saint Etienne-Métropole
pour améliorer la qualité du Furan.
(313) Réserve Naturelle Volontaire de St-Victor – Gorges de la Loire,
réalisée par de nouvelles acquisitions de terrains nécessaires à
l’agrandissement.
(314) Protection de cette réserve naturelle, en arrêtant l’urbanisation
catastrophique de Saint Victor et en limitant notamment la chasse.
(315) Réalisation du projet de protection de la Haute Vallée du Furan en
accord avec les autorités et associations compétentes. Relance des
différents projets de Réserves Biologiques Forestières ou de classement de
site pour faciliter la remise en état de la promenade des barrages et la
création de la réserve de vision des cerfs.
(316) Création d’un espace naturel protégé autour du barrage de La Valette
en Haute-Loire, pour établir un vrai périmètre de protection évitant toute
pollution de cette richesse naturelle.
(317) Nettoyage du Janon dans sa traversée de Terrenoire.
Protection du patrimoine, des paysages et valorisation de l’écologie urbaine
(318) Mise en valeur du riche patrimoine de l’ère industrielle.
(319) Lancement d’un programme de mise en valeur à dimension internationale
du patrimoine géologique avec le » stéphanien « .
(320) Réaménagement du Musée d’Art et d’Industrie de la Place Louis Comte.
(321) Agrandissement du Musée du Vieux Saint Etienne ou du conservatoire des
Meilleurs Ouvriers de France.
(322) Achèvement du Musée de la Mine avec mise en valeur des crassiers et
possibilité de découverte de la nature.
(323) Relance des aménagements de traboules et de cours urbaines.
(324) Des locaux supplémentaires pour la Maison de la Nature pour faire face
à l’évolution des besoins.
(325) Création d’une ferme pédagogique pour permettre aux enfants la
découverte de l’agriculture qui les nourrit, et à tous une ouverture du
monde urbain sur le monde rural. Rochetaillée ou St Victor offrent des
possibilités. Association au projet de Saint Etienne-Métropole
(326) Réduction de l’emprise des affichages publicitaires en ville en
faisant respecter la réglementation en la matière et en acceptant que la
municipalité renonce à ce type de recettes budgétaires très
erverses.( menaces à terme sur l’indépendance de nos communes au niveau
financier). Elaboration dans les communes de règlements de publicité
restrictifs
(327) Maintien des espaces naturels et agricoles pour éviter le mitage du
territoire.
VERS un CADRE de VIE plus SAIN
Une politique de réduction des nuisances
(328) Une politique de réduction des bruits en ville avec publication de la
carte du bruit à Saint Etienne.
(329) Installation d’un réseau de mesure de la pollution sonore et création
d’une véritable cellule pour résoudre ce grave problème, facteur de
nombreuses maladies nerveuses.
(330) Dans les zones particulièrement bruyantes, mise en place d’une
politique de réduction du trafic routier. Aménagement de zones prioritaires,
eu égard à des populations plus vulnérables: hôpitaux, crèches, écoles,..
(331) Construction de murs anti -bruit le long de l’autoroute encerclant St
Etienne et créant des nuisances à des milliers de Stéphanois.
(332) Une politique de mesure de la pollution atmosphérique avec extension
du réseau de l’Association de Mesure de la Pollution Atmosphérique de Saint
Etienne et de la Loire (AMPASEL)
(333) Mesure de nouveaux polluants atmosphériques (seulement cinq mesurés ac
tuellement) et installation d’une borne de mesure de la pollution
radioactive de l’air (Saint Etienne n’est qu’à trente kilomètres à vol
d’oiseau d’une centrale nucléaire).
(334) Publication des résultats à tout citoyen les demandant. Information
des écoles et lieux sensibles (maisons de retraite,…) en cas de dépassement
des seuils.
(335) Réalisation de contrôles sanitaires et bactériologiques sur l’eau du
robinet avec publication des résultats notamment dans les lieux comme les
écoles, les hôpitaux, les maisons de retraite,…
(336) Réalisation de travaux dans les immeubles dotés encore de vieilles
canalisations en plomb, pour empêcher de détériorer la santé des enfants par
le saturnisme, ou de locaux encore équipés d’amiante.
Une politique de réduction des risques naturels et technologiques
(337) Mise en place d’un programme d’information et de formation pour
accompagner la publication des Plans de Protection Contre les Risques,
Installations classées.
(338) Création de commissions locales d’information et de surveillance,
agissant contre la loi du silence.
(339) Association des communes au contrôle permanent de la pollution
nucléaire (radioactivité) par contrat avec des organismes indépendants tels
que la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur
la Radio Activité)
Une alimentation équilibrée et saine dans les cantines
(340) Proposition d’une alimentation équilibrée et saine dans les cantines
municipales et adaptation des menus en fonction de l’âge des enfants.
(341) Elaboration des menus des cantines scolaires, des résidences de
personnes âgées ou du service de portage à domicile en collaboration avec
des diététiciennes et avec les personnes auxquelles ils sont destinés ou
avec les parents d’élèves pour les enfants des cantines.
(342) Proposition de repas contenant le maximum de produits frais de
préférence aux surgelés et chaque fois que possible avec des produits sains,
d’origine biologique..
(343) Mise en place par la Ville d’instruments de vigilance, proches des
assistantes sociales scolaires, pour détecter les enfants ne pouvant pas
bénéficier des trois repas par jour.
(344) Organisation par la Municipalité de séances d’animation diététique et
ludique dans les cantines scolaires pour apprendre aux enfants les règles
d’une bonne hygiène alimentaire et mise en place d’un réseau d’aide à la
prévention de l’obésité infantile, nouveau mal du siècle, en lien avec les
professionnels de la petite enfance et de la santé.
(345) Eviction des Organismes Génétiquement Modifiés et autres aliments
« suspects, de tous les menus des repas communaux grâce à la mise en place
des contrôles de laboratoire pour vérifier régulièrement que des produits ne
sont pas livrés avec des OGM.
(346) Organisation de contrôles draconiens pour dissuader les fournisseurs
alimentaires de livrer aux collectivités des produits alimentaires de
seconde zone (viande bovine contaminée, animaux nourris avec de la farine
animale,…).
(347) Dans les appels d’offres alimentaires, rajout dans les cahiers des
charges, de critères qualitatifs comme l’apport en vitamines, l’absence de
pesticides,…et préférence donnée aux produits fermiers sains et aux produits
de l’agriculture biologique, si possible provenant du terroir proche
(348) Aménagements apportés dans de nombreuses cantines pour permettre aux
enfants de se reposer juste après leur repas: lieux calmes, de lecture, de
musique, de relaxation, voire de sieste, …pour sensibiliser chacun à une
bonne hygiène nerveuse par un bon sommeil.
Une politique de santé publique
(349) A destination des scolaires : En lien avec les professionnels
compétents et les associations de parents d’élèves, lancement par la Ville
d’actions de sensibilisation des enfants ou des adolescents sur des
questions de santé publique les concernant : sommeil, obésité infantile,
accidents domestiques, hygiène de vie, dépendances à l’alcool, au tabac, ou
aux drogues, contraception, MST, SIDA,…
(350) Attributions de subventions municipales aux associations travaillant
dans ces domaines de la prévention, avec évaluation des résultats.
(351) Organisation de consultations gratuites dans les collèges et lycées
sur ces questions de santé et de prévention.
(352) Installation de distributeurs de préservatifs à proximité des lieux
fréquentés par les jeunes.
(353) Limitation du recours à des distributeurs de boissons qui encouragent
les jeunes à ne boire que du sucré et / ou du gazeux avec installation en
préférence de fontaines d’eau.
(354) Une politique de soutien au service public de santé. En tant que
président du Conseil d’Administration de l’hôpital public, le maire veillera
à un bon équilibre entre les structures sanitaires publiques et privées. Le
CHU doit rester l’établissement de santé de référence pour les Stéphanois et
Loire Sud. Aucune aide de la commune ne doit être apportée aux cliniques
privées.
(355) Pour permettre le meilleur accès aux divers établissements du CHU,
organisation par la Ville de liaisons faciles et régulières en tramway ou en
bus ( pour l’hôpital de St Jean – Bonnefonds)
Un souci de la planète de demain avec une politique de recyclage et de
valorisation des déchets
(356) Lancement d’un programme intense de communication et d’éducation avec
le recours aux ambassadeurs du tri et de nombreuses sensibilisations des
enfants en milieu scolaire pour rendre plus efficaces le tri sélectif et
l’utilisation de la double poubelle (pour que le tri et le recyclage
obtiennent des bons taux de collecte).
(357) Proposition aux commerçants d’un système mutualisé de collecte de
leurs grands cartons d’emballage, afin d’éviter de trop nombreux
déplacements individuels pour les évacuer.
(358) Participation de la Mairie à la recherche et à la mise en place de
filières permettant la récupération / valorisation du maximum d’encombrants:
batteries de moteurs, ordinateurs usagés, électroménager,. ..
(359) Installation de plusieurs déchetteries pour St Etienne, car
l’efficacité d’une déchetterie décroît avec la distance qu’elle a avec les
habitants (rayon maximum toléré d’une dizaine de kilomètres)
(360) Politique volontariste pour faire en sorte que les déchets toxiques
des entreprises ne soient pas abandonnées n’importe où, ni dans les égouts,
ni dans des décharges sauvages.
(361) Demande au Préfet de faire appliquer l’arrêté départemental concernant
les nuisances olfactives et sanitaires occasionnées par l’usine
d’écharissage de St Jean Bonnefonds (la SEM).
(362) Ramassage spécifique municipal des déchets diffus des professions
libérales de santé (seringues usagées, matériel dentaire, objets
piquants,…)
(363) Mise en place d’une unité de traitement et de valorisation des déchets
fermentescibles ménagers pour les transformer en bio-gaz. avec organisation
d’une collecte de ces déchets fermentescibles avec un bac supplémentaire
pour permettre de récupérer un énorme gisement énergétique.
(364) Refus de l’installation d’un incinérateur d’ordures ménagères au Devey
près de Roche la Molière, qui coûterait cher, qui éliminerait dans l’air des
dioxines toxiques et aux effets cancérigènes et qui minerait tous les
efforts cherchant à recycler, valoriser ou à réduire nos emballages.
(365) Limitation des emballages inutiles et polluants utilisés par une
commune, en imposant la commande de produits en grands contenants dans les
appels d’offres.
(366) Lancement d’une politique de réduction des déchets, par exemple les
objets à usage unique.
Une autre politique énergétique locale et la certification environnementale
(367) Rédaction par la Commune d’une Charte Communale de l’environnement en
cherchant à atteindre au moins les normes de qualité environnementale
existantes et recherche de la certification ISO 14000 pour la mairie
elle-même.
(368) Engagement d’un programme d’aide à la certification ISO 14000 pour les
entreprises.
(369) Intégration de la norme « H.Q.E. » (Haute Qualité Environnementale) dans
le cahier des charges de toute construction ou rénovation de bâtiment
public.
(370) Proposition d’un programme de soutien financier aux propriétaires de
logements, pour les aider à doter leurs biens immobiliers, d’équipements
économes en énergie et de sources d’énergies propres et renouvelables.
(371) Réalisation d’audits énergétiques pour les bâtiments communaux pour
choisir des modes de chauffage propres. Réalisation d’efforts pour réaliser
de substantielles économies dans la consommation d’électricité :
appareillages économes en énergie, emploi systématique de lampes basse
consommation,…
(372) Continuation de la politique de recyclage des ampoules (l’éclairage
urbain avec ses lampes au sodium peut être un fort vecteur de pollutions
chimiques).
(373) Politique encourageant le recours à des énergies comme la
co-génération.
(374) Utilisation du bio-gaz produit par les déchets fermentescibles
récupérés dans un bac à part et mis en compost dans une unité spécifique,
pour le chauffage de logements.
(375) Lancement d’une étude énergétique complète à chaque fois que des
travaux de construction ou rénovation sont entrepris dans des bâtiments
publics.
(376) Recours à des expériences avec du chauffage solaire, de l’énergie
éolienne, car nos régions soit ensoleillées, soit ventées, peuvent proposer
des sites intéressants à bon rendement énergétique.
(377) Politique active de substitution du chauffage électrique dans les
logements sociaux, pour réduire les charges des foyers aux revenus modestes
et limiter l’endettement ou la précarisation de ces familles sans chauffage
et pour limiter l’utilisation de nos centrales nucléaires.
(378) Recrutement d’emplois – jeunes pour mener un travail de
sensibilisation aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables. Dans
certaines communes, ce travail a permis de dégager 30 à 40 % d’économies
d’énergie, ce qui pérennise ces emplois – jeunes dans le temps, pour
permettre de créer des nouveaux métiers.
5. LES MOYENS DE NOTRE POLITIQUE : UN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SOLIDAIRE
Aujourd’hui, il est urgent de revitaliser les économies locales pour
reconstruire les territoires en s’appuyant sur la participation des
populations et acteurs locaux : Petites entreprises, coopératives,
entreprises d’insertion, associations intermédiaires, régies de quartier,
productions primaires à caractère « artisanal », agriculture paysanne et
petite pêche…
Les Verts pèseront pour l’expérimentation locale de certaines mesures qu’ils
préconisent au plan national comme l’extension aux moins de 26 ans du revenu
minimum d’insertion (RMI).
Les Verts souhaitent également privilégier les démarches partenariales en
mettant en synergie les partenaires possibles, entreprises publiques,
administrations, associations, organismes de formation.
Ils souhaitent également ouvrir le processus de décision aux acteurs
sociaux et aux exclus. Enfin pour dynamiser la lutte pour l’emploi et la
formation, il faut mobiliser les PME et PMI par la participation au Comité
local pour l’Emploi, au plan d’insertion de la Ville (prise de stagiaires en
formation ou apprentissage), aux démarches locales de solidarité (soutien
aux initiatives de type Restau du Coeur, prix préférentiels pour
chômeurs…) et par la création de pépinières d’entreprises.
Enfin, certaines de nos initiatives locales peuvent démontrer et préfigurer
que l’on peut vivre et travailler autrement.
Les collectivités territoriales ont un rôle important à tenir en matière
d’aide à la définition de nouvelles activités et d’accompagnement
d’initiatives locales, de simplification et d’adaptation des procédures
administratives. Les Verts voient dans l’activité d’utilité sociale et
environnementale, un outil décisif pour l’insertion sociale et la lutte
contre l’exclusion. Un tiers secteur subventionné sera développé pour les
activités d’utilité sociale, culturelle ou environnementale (crèches,
haltes – garderies, soutien scolaire et activités péri -scolaires, aide aux
personnes âgées, gestion de l’environnement et des paysages, tri et
recyclage des déchets,…)
UN PROJET de DEVELOPPEMENT LOCAL
Un développement concerté, encourageant les circuits courts
(379) Soutien au développement économique par le regroupement des
différentes structures de développement économique, en une seule structure
forte et apte à défendre une Loire riche de sa technicité, au sein d’une des
toutes premières régions économiques d’Europe.
(380) Création de véritables salons professionnels du savoir-faire
industriel et technologique stéphanois et recherche pour que de tels salons
s’exportent dans de grands salons internationaux.
(381) Continuation d’expériences positives comme la Biennale du Design avec
création d’un grand centre du Design et pourquoi pas d’un parc urbain de
présentation de notre savoir-faire à La Doa.
(382) Politique de soutien actif des entreprises locales avec encouragement
du commerce et de l’artisanat local, ainsi que des circuits courts (marchés
couverts, maisons de l’artisanat,..).
(383) Soutien actif aux marchés de petits producteurs pour encourager des
petites et moyennes exploitations et promouvoir une agriculture plus
respectueuse de l’environnement et de la santé.
(384) Instauration de démarches partenariales entre entreprises publiques,
privées, administrations, associations, organismes de formation, pour
arriver à un projet économique ambitieux et solide.
Une politique de soutien à l’emploi local
(385) Mise en œuvre d’un soutien nuancé pour favoriser en priorité la
création d’emplois durables, plutôt que les secteurs capitalistiques ou les
activités à forte précarité d’emploi, ainsi que le développement des
activités ayant un impact écologique positif avec encouragement des
entreprises qui signeront une convention permettant des stages avec les
écoles, collèges ou lycées. Utilisation maximale des dispositifs d’insertion
professionnelle.
(386) Aides économiques raisonnées: Introduction d’une dose de
conditionalité dans la politique d’aide économique. Mise en place du
principe du mieux – disant social et environnemental comme critère de
sélection dans tous les appels d’offres municipaux, pour favoriser les
fournisseurs qui embaucheraient des jeunes, des chômeurs longue durée, des
handicapés, des personnes seules ou ceux qui développeraient des politiques
sociales dynamiques. Seront également encouragées par ce biais, les
associations intermédiaires, entreprises d’insertion et entreprises de
travail temporaire d’insertion.
(387) Utilisation du PLIE (Plan Local d’Insertion par l’Economique) pour
concevoir des parcours individualisés pour les personnes les plus en
difficulté et mettre en œuvre des outils d’insertion supplémentaires en
partenariat.
(388) Expérimentation du tutorat des jeunes avec prise en charge par un
adulte de référence du parcours de formation, de socialisation et de
qualification professionnelle d’un jeune jusqu’à son insertion durable dans
le monde du travail.
(389) Aide aux jeunes créateurs d’entreprises grâce à leur apprentissage de
l’usage d’Internet et des possibilités relationnelles que cette nouvelle
technologie offre.
(390) Fonds Local d’Aide aux Jeunes qui découle de la loi relative à la
lutte contre la pauvreté et l’exclusion (juillet 1998) avec mise en place
d’un réel projet d’insertion, permettant de délivrer des aides financières
ponctuelles liées à la réalisation d’un projet d’insertion et aides sur la
durée, en lien avec un accompagnement social.
(391) Mise en place de dispositifs de formation pour faciliter l’accès des
jeunes au premier emploi.
(392) Appel à des spécialistes (experts, économistes, urbanistes,
sociologues,…) pour faire des propositions alternatives et pour sortir
certains quartiers du cercle vicieux précarité – chômage – insécurité.
(393) Création de régies de quartiers. Les régies de quartiers sont des
associations loi 1901,oeuvrant à l’insertion des chômeurs par le travail et
le développement solidaire. Elles sont d’abord implantées sur un quartier.
Elles résultent de la volonté des habitants et de leurs partenaires. Elles
sont gérées par un CA dans lequel les habitants du quartier sont largement
majoritaires en fournissent du travail sur le quartier (entretien, petites
réparations, réhabilitations diverses, travaux sur les espaces extérieurs,
veille environnementale). Elles participent au renforcement du lien social
et sont au cœur du dispositif d’insertion par l’économique.
Des services publics de qualité
Les Verts défendent l’accès de tous aux services de base, quel que soit le
lieu de vie. Cela passe par le maintien et le développement des services
publics (Poste, SNCF, Santé…) et particulièrement dans les quartiers
éloignés, avec un accueil, un service de qualité et donc création d’emplois
et par la pérennisation des emplois jeunes dans les Services Publics.
(394) Maintien des services publics de proximité en rompant les carcans
administratifs pour permettre l’accessibilité de services comme l’Etat
civil, l’accès aux soins urgents, le courrier, les mandats ou les comptes
financiers…
(395) Ouverture dans certains quartiers d’activités d’agents devenus
polyvalents: agence de voyage, café, presse…
(396) Développement des services sociaux pour améliorer la cohérence et pour
détecter toutes les situations de fragilité et de détresse.
(397) Réintégration du Service Municipal de l’eau et de l’assainissement..
(398) Rétablissement d’un vrai service de Santé Scolaire, et d’un Service
Social Scolaire.
Une politique de Pôles économiques
(399) Effort particulier pour le Pôle de l’eau avec politique incitative
pour attirer les entreprises de protection de l’environnement autour de ce
pôle.
(400) Institution d’un Pôle des énergies renouvelables et des économies
d’énergie
(401) Un pôle du Recyclage – revalorisation dans la Vallée de l’Ondaine pour
donner plus de cohérence à de nombreuses entreprises comme AFRAC
(récupération de papier), SORODIF (récupération de palettes), ENVIE
(récupération d’électro – ménager), EMMAUS, la déchetterie, le centre de
tri, des entreprises proches dans la filière bois,…Soutien municipal à
l’ouverture sur ce pôle, d’un grand centre de récupération des encombrants
électroménagers, proposé par l’association « Envie » qui permettrait de
récupérer les matériaux très polluants comme les CFC des frigos,…
Un pôle de tourisme vert
(402) Pôle de « tourisme vert » pour valoriser un patrimoine naturel proche
d’une grande qualité, incluant les gorges de la Loire, une partie du Pilat,
la proche Haute Loire et les Monts du Lyonnais de l’autre côté. Valorisation
de ces lieux en évitant d’en faire des « parcs à touristes pour garder une
dimension intimiste à cette approche de la nature encore sauvage.
(403) Aménagements cyclables dans le sens des « Voies Vertes » mises en place
dans d’autres départements, pour encourager le cyclotourisme.
(404) Une zone « sauvage » réservée aux motocross, afin de pouvoir être plus
draconien dans les autres zones forestières et sauvages où cette activité
serait strictement interdite.
(405) Politique active de création et de signalisation de chemins pédestres
pour encourager les randonnées pédestres.
(406) Conventions municipales établies avec certaines fermes proches, pour y
« installer » une activité de « ferme pédagogique » permettant aux écoles de
l’agglomération de pouvoir apprendre sur le terrain les sciences de la vie
et pouvoir y développer l’éducation à l’environnement ou des activités de
soin aux animaux.
(407) Subventions municipales accordées aux associations environnementales
agréées pour dispenser cette éducation à l’environnement.
(408) Recherche de quelques fermes avoisinantes pour y proposer des places
de camping à la ferme pour créer des liens de proximité ville / campagne.
Une fiscalité locale plus juste
Les besoins croissants de la population vont de pair avec une constante
diminution des dotations de l’Etat, d’où un recours accru à la fiscalité
locale. Les Verts agissent au niveau national, pour des dotations de l’Etat
correspondant aux transferts de charges et de compétences, ainsi que pour
une réforme de la taxe professionnelle tenant compte de la Valeur Ajoutée et
non de l’effectif humain, ceci pour ne pas pénaliser l’emploi.
(409) Elaboration du budget municipal avec organisation de débats publics,
ce qui nécessite d’informer la population de toutes les données et
contraintes et des propositions de la commune
ECONOMIE SOLIDAIRE
(410) Création dans notre commune de nouvelles activités relevant de l’
« Economie Sociale et Solidaire » (ESS) avec impulsion d’activités innovantes
développant du lien social, lutte contre le chômage et l’exclusion par le
développement de micro-activités dans un environnement mutualisé,
instauration d’un autre rapport au travail favorisant la démocratie,
l’initiative et l’autonomie dans la vie économique.
(411) Création d’un poste d’adjoint à l’économie solidaire et sociale et à
la vie associative pour promouvoir le développement de ce nouveau secteur et
créer une véritable synergie et une plus grande cohérence entre toutes ces
structures participant de l’Economie Sociale et Solidaire.
(412) Recensement de l’ensemble des besoins non encore satisfaits sur la
commune, notamment parce qu’ils n’arrivent pas à être solvabilisés.
(413) Regroupement des employeurs de l’ESS, pour mieux coordonner, mais
aussi dans le sens d’une plus grande professionnalisation. Celle-ci sera
favorisée par la participation de la mairie à l’élaboration et au
financement d’une structure d’information, de formation et d’accompagnement
de nouveaux projets d’ESS.
(414) Privilégier cette professionnalisation chaque fois que possible par le
conventionnement plutôt que par la subvention.
(415) Création d’une « Agence de développement de l’Economie Sociale et
Solidaire » dont l’objet sera tant auprès des candidats à la création
d’activité qu’auprès des structures existantes, d’assurer le repérage des
nouveaux projets, l’accueil des porteurs de projet, l’information juridique,
technique, administrative et financière, l’ingéniérie des projets innovants,
la formation des salariés et futurs salariés, l’accompagnement des porteurs
de projet et la communication interne et externe de l’ESS
(416) Création d’un outil financier spécifique à l’ESS chargé de résoudre
les problèmes de financement de trésorerie des structures de terrain.
(417) Mise en place d’une mission d’évaluation des actions de l’ESS pour
produire un rapport annuel présenté lors d’une journée annuelle de l’ESS.
(418) Mise en place d’une pépinière réservée aux structures de l’ESS pour
soutenir la création d’une couveuse coopérative d’activités, permettre le
financement des activités innovantes,. ..
(419) Promotion directe des actions suivantes:
- développement des services aux personnes, en particulier pour l’aide au
maintien à domicile des personnes âgées et handicapées
- actions en faveur de l’environnement et du cadre de vie, notamment dans
les quartiers périphériques avec l’émergence de régies de quartier
- approvisionnements en centre ville par la création de zones de dégroupage
et des livraisons par véhicule propre
- mise en place d’un dispositif de prêt (location) de vélos en centre ville
- valorisation du patrimoine pour affirmer la vocation touristique et
orienter les bénéfices au profit des particuliers
- approfondissement du soutien à l’emploi dans le secteur associatif par
l’abondement local des mesures nationales (emplois – jeunes, CES,CEC,…) et
l’attribution des subventions municipales selon ce critère
(420) Soutien aux initiatives créatrices de nouveaux emplois
(SCOP,CIGALE,…)
(421) Soutien par la Mairie de ces activités en suscitant des recours à
l’ESS, soit pour leurs propres services, soit auprès de sociétés d’économie
mixte, de régies ou d’offices HLM,…
(422) Soutien des réseaux d’échange de savoir ou de compétences, ou des
groupes comme des SEL (Système d’échanges locaux), pour redonner des
occasions aux citoyens d’être reconnus dans leur utilité sociale et dans
leur dignité personnelle.
(423) Maison ouverte de l’innovation pour être « un lieu d’expérimentation
des techniques nouvelles », en particulier la télématique, avec ses
applications à la vie associative et des quartiers.
(424) Boutique de gestion et de moyens matériels associatifs. Pour
développer l’aide technique aux associations, offre d’un accès à un vrai
service de secrétariat, communication et prêt de matériels pour leurs
activités.
(425) Synergie des moyens associatifs: Réalisation par un cabinet d’audit
indépendant de bilans de chaque secteur associatif et proposition en accord
avec leurs principaux dirigeants, d’aides et de mises en commun des moyens
pour développer ce secteur créateur d’emplois.
(426) Ouverture des quartiers et des citoyens aux technologies du cybermonde
6. PENSER GLOBALEMENT: UNE OUVERTURE AU MONDE
Vers un foisonnement culturel
Les Verts affirment comme un choix politique fort, le fait de s’attacher à
concevoir et mettre en œuvre dans chaque commune, une véritable politique
culturelle qui sans négliger le patrimoine, met l’accent sur la
démocratisation, l’éducation artistique et la diffusion.
Cela suppose des équipes municipales constituées d’élus compétents et de
professionnels qualifiés, employés avec le statut correspondant (ni
exploitation, ni précarité) et une articulation avec les projets et
financements départementaux, régionaux, nationaux et européens.
Les Verts défendent l’accès de tous à la culture. Ils préconisent
l’installation de ludothèques, de maisons des régions du monde, de petites
salles de concert et de spectacle vivant, de galeries d’art, de vraies
librairies. Les élus locaux doivent aussi favoriser le développement de
l’éducation sensorielle ( avec l’installation de Maison des cinq sens).
Une priorité sera donnée à la pratique culturelle pour tous, tant comme
acteur que comme spectateur. Des pratiques peu formalisées (ateliers)
permettront découverte et loisirs, à côté de pratiques encadrées, adaptées
pour une recherche de perfectionnement. Toutes les cultures représentées
dans la ville auront droit de cité, permettant l’intégration et la
reconnaissance de groupes minoritaires, ainsi que la recherche de rencontres
et de métissages culturels, sources d’enrichissement mutuel et facteur de
compréhension réciproque.
(427) Efforts faits en direction des petites troupes théâtrales.
(428) Impulsion d’une vie culturelle de quartier pour encourager les projets
déconcentrés qui favorisent les citoyens à s’exprimer au niveau artistique.
(429) Une diversité des lieux de culture de tailles variables. Réalisation
d’un bilan des structures existantes et lancement d’une ambitieuse campagne
de création ou de soutien à des initiatives de création dans les lieux
culturels couvrant tous les échelons et offrant des possibilités à toutes
les formes artistiques : théâtre, musique, sculpture, photographie,
peinture,…
(430) Aide aux artistes locaux en privilégiant les achats d’œuvres aux
artistes, plutôt qu’aux galeries et autres négociants d’art.
(431) Une ville vivante même l’été, en impulsant des activités estivales et
touristiques, pour éviter la désertification estivale avec appui sur les
associations et les acteurs de la vie économique et culturelle dont les
métiers de bouche, les associations sportives et culturelles, les
commerçants. Des associations d’insertion peuvent aussi prendre le relais.
(432) Maintien des équipements sportifs comme les piscines, stades,…
ouverts tout l’été avec des formules pour encourager les jeunes désœuvrés
pour les fréquenter (tarifs réduits,..).
(433) Une ville chaleureuse même l’hiver avec réhabilitation des traditions
festives locales (Carnaval du Mardi Gras, Ste Barbe,…)
(434) Promotion du cinéma de qualité et animation du centre-ville en
bloquant les projets de « multiplex » engagés à la sortie nord de
l’agglomération. Réduction de l’emprise monopolistique de Gaumont, création
d’un créneau suffisant aux autres salles stéphanoises et périphériques.
(435) Maintien de l’animation d’un centre-ville avec un pôle de nombreux
bistrots, terrasses..
(436) Soutien accru au travail d’éducation et de diffusion cinématographique
mené par l’association Les ABC – Le France.
(437) Soutien au projet du cinéma indépendant Le Méliès, place Marengo.
(438) Mise sur pied d’une commission de concertation des structures
cinématographiques de l’agglomération.
(439) Relance des Rencontres Cinématographiques
7. SOLIDARITE ET COOPERATION INTERNATIONALES
La solidarité internationale dans les rapports Nord/Sud est au cœur du
projet écologiste de transformation des sociétés. Sans solidarité sociale
aux niveaux national et international, la protection de l’environnement
n’est qu’une contrainte et elle est insoutenable.
Le co-développement doit faire place à la course à la croissance, en
s’appuyant sur des comportements économiques de partenariat entre les
peuples et sur des projets novateurs d’intégration des activités humaines
dans la gestion des ressources et de la biodiversité.
Du co-développement
(440) Affectation de moyens significatifs à la coopération internationale
avec application de la recommandation de l’ONU sur l’aide au développement
des pays les plus pauvres avec affectation de 1% du PNB des pays les plus
riches
(441) Lancement d’une concertation large pour imaginer des projets de
co-développement par le biais de jumelages notamment.
(442) Mise en place d’un partenariat véritable, fondé sur une volonté
d’échange et un mode de gestion participative.
(443) Association des communautés immigrées résidentes de la commune,
associations et ONG, étudiants et scolaires, mais aussi de tous les acteurs
économiques pour mener à bien des actions de coopérations profitables à
tous.
(444) Création d’un poste de conseiller délégué chargé des Relations
internationales équitables et durables, chargé de conduire la concertation
avec les acteurs locaux
(445) Invitation des entreprises locales dans cette concertation pour mieux
mesurer l’impact de leurs activités et de leurs achats sur les pays du Tiers
Monde et permettre des synergies entre les besoins de développement de
l’entreprise et ceux des pays concernés.
(446) Dégrèvements de la taxe professionnelle ou autres incitations fiscales
proposées par la commune pour faciliter l’adhésion des entreprises locales à
cette gestion participative de la coopération.
(447) Invitation des établissements scolaires à imaginer des projets
d’établissements permettant d’aider les familles modestes issues de
l’immigration à garder des liens culturels avec leur pays d’origine, et de
permettre aux autres de les découvrir et de favoriser les échanges, l’amitié
étant la meilleure barrière aux comportements violents et racistes.
(448) Travail de ce conseiller délégué en cohérence avec les divers niveaux
institutionnels (national, régional, départemental) et en cohérence avec les
communes qui interviendraient dans des régions proches de celles choisies
comme partenaires de coopération.
Du commerce équitable
(449) Aide par ce conseiller adjoint pour la promotion des produits du
commerce équitable originaires des régions partenaires, pour inciter les
structures municipales à leur consommation de façon préférentielle.
(450) Veille par ce conseiller sur le respect des garanties sociales et
environnementales dans les achats aux fournisseurs de la commune (concernant
le mobilier les fournitures de bureau,.)
(451) Ouverture d’un large espace aux échanges culturels et intellectuels
entre villes et régions du monde en difficulté (les pays du Sud mais aussi
les pays émergeants et certaines régions des pays riches)
(452) Mise en œuvre de nombreux moyens pédagogiques pour que les citoyens
des collectivités locales prennent conscience de leur qualité de citoyen du
monde et participent réellement, dans leurs activités habituelles, à la
résistance à la marchandisation du monde et des relations humaines
(453) Création d’un office municipal de la solidarité internationale,
paritaire avec élus, associatifs français et immigrés. Cet office aiderait à
l’information et à la vente de produits équitables, à leur consommation par
les structures municipales, les écoles et demanderait les garanties sociales
aux fournisseurs de la commune. Elaboration de contrats de coopération avec
des villes ou des régions du Sud;…
Des actions de jumelage international
Les relations internationales doivent être considérées comme une source
d’enrichissement mutuel pour les populations. Mais il est très facile de
commettre des erreurs dans ce domaine, qui provoquent des gaspillages
financiers, mais aussi humains lorsque nos partenaires sont déçus, ou les
citoyens désabusés.
Toute action de coopération internationale, décentralisée à l’échelon d’une
ville, devrait retenir au moins quelques principes.
(454) Des solidarités portées par des associations locales (chez nous comme
chez nos partenaires ) pour éviter le parachutage d’un projet.
(455) Recherche d’axes fédérateurs des divers projets pour éviter de
saupoudrer des engagements partout et pour permettre une cohérence
(compréhension par le public) et une synergie (par exemple jumelage de
plusieurs cités ayant toutes un dénominateur commun et une volonté de
travailler en réseau).
(456) Recherche de destinations avec lesquelles la ville a des liens
naturels.
(457) Contribution partielle des participants aux voyages de jumelage soit
financièrement, soit sous forme d’un travail d’intérêt général.
(458) Organisation de formation préalable pour toute personne s’impliquant
dans un projet transnational (même sans être candidate au voyage) sur les
réalités du pays partenaire, sur les chocs culturels incontournables, sur
les dégâts que son action peut provoquer là-bas.
(459) Vigilance sur l’exploitation qui peut être faite de l’opération de
coopération ou jumelage dans la ville d’accueil.
(460) Promotion dans les » jumelages » éventuels envisagés, d’expériences
locales allant vers le développement durable.
Des actions en faveur de la Paix et du désarmement
(461) Adhésion au réseau international « Abolition 2000″ ayant pour objectif
l’élimination de toutes les armes de destruction massive.
(462) Ouverture de débats publics, sur les questions de paix et désarmement,
de prévention et de résolution non violente des conflits, notamment à
l’occasion des commémorations du 8 mai 1945, et du 11 novembre 1918.
(463) Parrainage de projets éducatifs portant sur ces questions.
(464) Dénomination d’une rue, d’une place, faisant référence à ces questions
ou /et relatif à un (ou des ) prix Nobel de la Paix. Plantation d’un arbre,
symbole de vie, dédié à un monde sans guerre, à l’occasion de certains
événements heureux.
(465) Diffusion en mairie à tout jeune ou adulte, d’informations concernant
les diverses formes du service Civil de Paix.
(466) Parrainage d’un insoumis ou objecteur confronté à une répression de
ses droits.
(467) Diffusion en mairie de la Déclaration des droits de l’Homme et du
Citoyen.
Ainsi, depuis » l’agenda 21 » appliqué dans notre commune, nous pouvons
développer des solidarités avec des peuples de toute la planète
Penser globalement, agir localement :
tel est notre grand projet politique.
Les Verts
département de la Loire