Nous votons ce jour, les mesures à mettre en œuvre en cas de pics de pollution de l’atmosphère à St-Etienne Métropole.
Tout d’abord, nous devons préciser que les mesures européennes et nationales se renforcent progressivement. Depuis quelques années, les taux de déclenchement des seuils d’alerte ont été abaissés parce que l’on connaît mieux les impacts sanitaires des polluants et que l’on sait que dès les taux les plus bas de formation ont peut avoir des conséquences sanitaires très graves sur des personnes fragiles comme les asthmatiques.
Vous vous doutez que même si plus on va vite, plus on pollue, nous trouvons que notre Métropole ne va pas assez vite. Pour exemple, vous saluez et nous aussi l’achat de trolleybus et la création d’une 3eme ligne de tramways… mais c’est toute la flotte de véhicules de St Etienne Métropole et de nos communes qu’il faut réduire et convertir à des motorisations propres. Vous me répondrez que vous vous lancez dans l’hydrogène … mais pour cette énergie c’est la, façon dont est produite qui change tout. Dans une agglomération comme la notre riche en hydro électricité nous pouvons sans doute dire que cette hydrogène est verte mais ailleurs elle est sans doute issue d’énergie fossile. De plus les flottes de véhicules sont encore anecdotiques.
Nous n’oublions pas non plus que le règlement de notre Zone à Faible Emission est beaucoup plus souple que celui des autres grandes villes notamment en anticipant pas assez rapidement l’interdiction des véhicules polluant. De même, nos centre villes historiques des vallées de l’Ondaine, du Furan et du Gier gardent encore trop de circulation automobile, alors que pour leurs habitants, la voiture n’est pas le premier moyen de transports.
Enfin notre agglomération est aussi menacée par des pollutions atmosphériques qui ne sont pas issues de la ville. C’est le cas de l’ozone produite dans les zones les plus polluées d’Auvergne Rhône-Alpes mais qui impacte, certains jours, toute la région jusqu’au sommet du Mont Blanc.
C’est aussi le cas de la pollution de l’oxyde d’azote aussi issue de l’agriculture. Ainsi la Bretagne subit de plus en plus d’épisodes de pollutions aux oxydes d’azote même dans les zones les plus reculées.
Lutter contre la pollution de l’air c’est aussi convertir l’agriculture à une agriculture propre.
La tache est immense et ne peut se contenter de mesures d’accompagnements.
Olivier Longeon, conseiller métropolitain du groupe Le temps à l’écologie