Une nouvelle fois de plus, une structure d’éducation populaire disparait du monde associatif stéphanois. Les élu·es municipaux écologistes n’acceptent pas la nouvelle de la fermeture de l’Amicale Laïque de Beaubrun.
Cette fermeture est une nouvelle démonstration de la casse progressive de l’éducation populaire à Saint-Etienne. De la Dame Blanche à Beaubrun, en passant par la Chaléassière et le Soleil, et bientôt Bizillon ?, ces fermetures impactent la vie quotidienne au sein de l’ensemble des quartiers de la ville.
A chaque fois, les élu·es de la majorité municipale accusent la situation, les dirigeant·es, les parents, les nouveaux modes d’éducation… Leurs explications sont inacceptables. Une équipe municipale doit agir dans l’intérêt collectif. Elle doit pour cela analyser, prévoir et être capable d’anticiper en fonction des éléments à sa disposition. C’est ce que la majorité municipale ne fait pas. Pourtant, les associations subventionnées rendent régulièrement et sérieusement compte de leurs bilans et projets.
Pour rester au plus près des besoins et envies des habitant·es, une mairie doit rester à l’écoute. Au lieu de cela, la majorité municipale reste sourde aux projets et idées portées par les collectifs, les associations, les structures d’éducation populaire.
Il faut sauver les associations d’éducation populaire, elles sont nécessaires au vivre ensemble. L’éducation périscolaire des enfants et l’animation des quartiers ne doivent pas être abandonnées à des sociétés privées ou à quelques groupes. Il faut qu’elles restent accessibles à toutes et tous !
Les élu·es municipaux écologistes relaient l’appel lancé par l’Amicale Laïque de Beaubrun pour un moment de partage et d’échanges autour de l’équipe et des habitant·es du quartier, 11 rue de l’apprentissage à Saint-Etienne, ce vendredi 16 février.
Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi, Olivier Longeon
Conseillers municipaux et métropolitains de Saint-Etienne Métropole