Au moment où les écologistes remettent cette tribune à la rédaction, l’actualité de la ville est toute entière saturée par les révélations de pratiques nauséeuses à l’encontre de l’ancien premier adjoint.
Les écologistes condamnent avec la plus grande fermeté de tels comportements.
S’ils sont avérés, ils donnent une très mauvaise image de Saint-Étienne. Mais surtout, ils mettent en lumière des pratiques indignes.
Souvent, au sein du conseil municipal, les demandes d’informations des écologistes sont restées sans réponse. Plusieurs fois les écologistes se sont abstenus, lors de l’attribution de telle ou telle subvention car ils étaient dans l’impossibilité de le faire en toute connaissance de cause.
Ce manque de transparence qu’ils dénoncent depuis 2014 trouve là son expression la plus criante. Ce fonctionnement permet d’asseoir un pouvoir mais ne permet pas de choisir le bien être de toutes et tous.
Les écologistes continueront d’intervenir pour que la transparence s’impose et triomphe dans la gestion municipale.
Les écologistes doutent fortement que la confiance puisse être rétablie rapidement entre les élu·es et les Stéphanois et Stéphanoises, alors que nous devons faire face aux conséquences du changement climatique. C’est pourquoi de nouvelles pratiques doivent être installées dès aujourd’hui pour rouvrir les portes de la mairie à ses habitants, et dans l’immédiat, faire face aux conséquences désastreuses d’un été caniculaire.
Lors du conseil municipal du 27 septembre 2021, les écologistes avaient demandé que soit entrepris au plus vite une analyse de l’exposition aux risques de la ville. Aucune suite n’a été donnée à leur requête.
Le 25 août dernier, la ville a été reconnue en état de catastrophe naturelle, suite à la mini tornade du 17.
Ne pas anticiper est toujours lourd de conséquences.
Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi, Olivier Longeon
Conseillers municipaux écologistes du groupe Le temps de l’écologie