
La ville a décidé de créer un conseil consultatif de la jeunesse, dont le but est d’associer les jeunes à la définition des politiques publiques et de les consulter sur des thématiques qui les concernent. Ce Conseil constituera également un moyen pour permettre aux jeunes de comprendre le fonctionnement d’une municipalité et des institutions, et même s’il n’a pas de pouvoir décisionnel, il sera à même de faire des propositions sur la jeunesse.
Les informations sur ce conseil ont été diffusées à travers les collèges et lycées de Saint-Etienne. Les élu.es écologistes regrettent que ces éléments ne soient pas également diffusés aux structures d’éducation populaire.
Quant aux critères pour postuler, ils se résument à une scolarisation sur Saint-Etienne (ou au lycée Simone Weil de Saint-Priest en Jarez) ou à une simple résidence sur Saint-Etienne.
A part ces conditions basiques, les critères demeurent très simples, ils se réduisent « au genre », c’est-à-dire au respect de la parité homme-femme.
En cas de candidatures supplémentaires au nombre de sièges à pourvoir, il en sera de même avec un tirage au sort qui, toujours en fonction de la parité, désignera qui intégrera ce conseil.
Nous avons soulevé ce problème en commission et il nous a été répondu que d’autres critères étaient actuellement à l’étude. Nous aimerions savoir lesquels et s’ils seront mis en route avant la date limite de la consultation.
Comptez-vous également nous interdire l’accès aux compte-rendus comme pour toutes les demandes que nous avons faites. Pourtant, l’avis de la CADA précise “S’agissant du surplus des documents demandés, vous maire de Saint-Étienne avez indiqué à la commission que ceux- ci ne pouvaient pas être communiqués au motif qu’ils pouvaient contenir des informations confidentielles sans toutefois apporter de précision sur la nature des informations en cause. La commission estime toutefois que ces documents administratifs sont, en principe, communicables à toute personne qui en fait la demande en application de l’article L311-1 du code des relations entre le public et l’administration, après occultation des éventuelles mentions relevant des dispositions des articles L311-5 et L311-6 du même code et, le cas échéant, dans les conditions prévues à l’article L311-7 de ce code. Elle a donc émis un avis favorable au surplus de la demande dans cette mesure et sous ces réserves. Quand ferez- vous parvenir ces documents ?
Dans l’attente de critères fixes et transparents pour ce conseil consultatif, les élu.es écologistes s’abstiendront sur cette délibération.
Danielle Teil, conseillère municipale du groupe Le temps de l’écologie de St-Etienne