Pour commencer, un petit rappel historique pour souligner que la préoccupation de santé publique est ancienne à Saint-Étienne. Elle est avérée dès 1902, date à laquelle est créé un Service Communal d’Hygiène et de Santé.
Ceci étant, le rapport 35, nous propose d’approuver les termes d’un Contrat Local de Santé ( CLS ) élargi à l’ensemble de la Métropole, et ce, pour une période de 4 années, allant 2023 à 2027. Quatre ans c’est la durée “normale” d’un CLS.
Ce contrat fait suite au premier CLS. Il avait été élaboré après la pose d’un Diagnostic Local de Santé ( DLS ), établi entre 2011 et 2013. Ce premier CLS, qui courait initialement, de 2013 à 2017 a été prorogé jusqu’en 2020.
Il y avait donc urgence, en 2023, à mettre en place ce nouveau plan, au regard des résultats du précédent.
Un Diagnostic Local de Santé à été de nouveau réalisé de 2020 à 2022, en prenant en compte le bilan final d’un CLS de 7 ans évoqué plus haut.
Ce bilan final est somme toute assez positif. La plupart des actions envisagées ont été engagées et mises en œuvre. Leurs résultats au regard des différents objectifs fixés sont évalués par les indicateurs définis au lancement du Contrat. Ce qui en facilite grandement l’évaluation et le suivi.
Je vous engage vivement à en prendre connaissance dans les annexes jointes au rapport.
L’un des constats et enjeux identifiés sur le territoire, nous semble essentiel. C’est celui concernant « La santé, l’environnement et l’urbanisme favorable à la santé », j’en reprends, ici, l’intitulé exact. Il démontre s’il en était besoin la nécessité d’intégrer ces préoccupations lors de chacune de nos prises de décisions. Les préoccupations écologiques rejoignent celle de la santé de nos concitoyennes et de nos concitoyens.
Il met aussi en évidence la pertinence d’une action coordonnée entre les différents intervenants tant associatifs qu’institutionnels du territoire.
C’est la possibilité d’appliquer avec pertinence le principe de subsidiarité dans la déclinaison au plus près du terrain d’une politique globale de santé.
Le premier CLS se déclinait en 5 axes prioritaires et 16 fiches actions. Celui qui nous est proposé à l’échelle de la métropole cette fois, compte 4 axes prioritaires, 2 axes transversaux et 24 fiches actions.
Une fois surmontée la complexité du sujet qui mêle étroitement le secteur social, médical et éducatif, on se rend compte que le plan cancer n’est pas parti de rien.
Nous avons dit du bien de cette initiative. Nous souhaitons que les 30 idées phares du rapport d’étape soient assorties elles aussi d’objectifs et d’indicateurs permettant d’en suivre le déroulement et la pertinence. Pour aussi, le cas échéant, pouvoir justifier de moyens complémentaires à sa réussite, réussite qui contribuera à l’amélioration de la santé de toutes les habitantes et habitants de la ville.
Il serait dommage qu’une telle initiative reste cantonnée à une belle communication. S’il est effectivement important de sensibiliser et de communiquer sur le sujet, il est aussi essentiel d’offrir des parcours de santé efficaces et humanisés, pour les malades bien sûr, et les aidants qui concourent grandement à la prise en charge sociale des malades.
Nous voterons bien entendu ce nouveau CLS que nous attendions avec impatience.
Jean Duverger, conseiller municipal Génération Écologie du groupe Le temps de l’écologie