Programmation du Contrat vert et bleu 2016-2021 : réalisation des travaux dans les secteurs prioritaires et déclinaison opérationnelle de la Trame verte et bleue dans les politiques publiques de la Métropole
« Ce rapport sur la trame verte et bleue, Madame la Vice-Présidente, Monsieur le Président, met en évidence l’urgence qu’il y a à prendre les bonnes options. Bannir les choix non éclairés est vital. Que l’on en face une règle incontournable, avant que irréversibilité s’installe, est une absolue nécessité. Il y a des points de basculements au-delà desquels toute action de restauration d’une biodiversité devient impossible. Les causes sont multiples, elles peuvent être recherchées du côté de l’imperméabilisation des sols, d’une extension non maîtrisée de l’urbanisation, de l’usage intempestif de pesticides… Pour rappel, aujourd’hui même, à l’assemblée nationale, on débat sur l’opportunité de réintroduire l’usage pour les betteraviers, de pesticides néonicotinoides, entre autres choses.
Trop souvent, ces causes assassines sont vues comme une fatalité. C’est ce défi qu’il nous faut relever. Celui de ne pas céder à cette fatalité là, la fatalité des effets délétères d’une croissance non régulée perçue comme incontournable. Pourtant une croissance infinie dans un monde fini, il n’y a que des économistes ou les fous pour y croire.
Si on ne peut que saluer les intentions, on parle de formation et sensibilisation des acteurs, cela ne suffit pas. Il faut transformer ces intentions en actes, de ces orientations vertueuses, il faut faire une obligation qui conditionne toute action d’urbanisme ou d’aménagement. Tant que des accommodements pourront être trouvés, le pire est à craindre.
Merci de votre action, mais de grâce, plus atermoiements, plus d’ardentes obligations, mais une règle incontournable qui ne souffre d’aucune exception.
C’est dans ces conditions et dans ces conditions seulement, que nous répondrons efficacement à l’objectif fixé par l’ONU. Celui que vous évoquiez au début de votre rapport. Sauvez ce qui peut encore l’être en terme de biodiversité du vivant et partant de nous même. »
Jean Duverger, conseiller métropolitain Génération Écologie