Madame la Préfete, Monsieur le Président, je vais essayer d’être le plus court possible car je sais que votre temps est précieux et que vous avez énormément de dossiers à gérer avec cette affaire très complexe.
Vous avez dit plusieurs choses qui nous interrogent, notamment le fait qu’il y ait une accélération de la contamination COVID ces derniers jours. Vous avez citez des chiffres et notamment le chiffre de 12 décès sur Saint-Étienne Métropole par rapport aux 277 qui ont eu lieu depuis le début de cette période de pandémie. Ce qui donne un peu l’impression que l’on a peut-être plus de décès.
La question que nous aimerions vous poser est : » comment sont déterminés ces décès. Est-ce que ce sont simplement des gens qui ont été testés ? Est ce que ce sont des gens qui sont morts pour lesquels on pense qu’ils avaient les symptômes ? Est ce que des gens qui sont morts subitement, par exemple d’une embolie pulmonaire, ont été classés de fait mort d’une embolie alors que c’était un impact du COVID ? » On aimerait avoir plus de détails sur ces chiffres car on a du mal à les comprendre et les appréhender.
On a beaucoup parler de communication : plan métropolitain de lutte, arrêté pris en tant que préfète. Le plan métropolitain, on a compris qu’il avait été discuté entre maires, le président de la Métropole et la Préfète. La question que nous nous posons, nous, nous sommes simples conseillers et pas maires, ces plans nous ne les connaissons pas, alors, comment les habitants de Saint-Étienne Métropole peuvent-ils être au courant ?
Deux autres questions :
- Comment se fait-il que les écoles continuent à fonctionner, de manière « advienne que pourra ». Et, que dans une école, s’il y a un enfant qui est concerné, testé positif, on répartit les enfants dans l’école. On a l’impression que depuis la rentrée, progressivement, les différents arrêtés de fonctionnement des écoles se sont relâchés, du fait de l’Education Nationale, proposant des systèmes de plus en plus souples. On a cependant l’impression qu’il faudrait peut-être renforcer et revenir aux premières mesures : jamais d’enfant qui se croisent, avoir des enfants qui se désinfectent les mains très régulièrement, des enfants qui rentrent à des heures séparées. Hors, on a l’impression que tous ces systèmes là, ont progressivement été assouplis et peut-être que c’est aussi une partie du problème.
- On a du mal à comprendre que l’on puisse annuler la foire et la fête du Livre, alors que l’on laisse ouvert des grands centres commerciaux et notamment le Steel, et, on pourrait parler des centres commerciaux de Mably à côté de Roanne, Centre-Deux qui fonctionnent aujourd’hui sans mesure sanitaire comme il y avait eu pendant la première vague du COVID. On avait déjà été surpris que pendant la première vague, on laisse ouvert tous les hyper et centres commerciaux alors que l’on fermait les marchés. Là, on nous annonce que l’on ne peut pas avoir 100 000 personnes à la Foire pendant 8/10 jours mais que l’on peut faire 137 000 personnes à Steel en 7 jours. On peut comprendre que le public ne comprenne pas les règles tant elles sont à force et vigueur variables.
Olivier Longeon, Conseiller métropolitain Europe Écologie Les Verts de St-Étienne Métropole