Cette fois c’est fait, une SEM est créée par SEM pour produire de l’énergie verte !
Depuis le temps que cela aurait du être fait. L’association Héliose, créée en 1973 par Christian Brodhag, encourageait ce type d’initiatives. C’est dire si celle ci, bien que très tardive est la bien venue.
Il vaut mieux tard que jamais.
Mais il faudra être attentif à ce que cela ne se fasse pas au détriment de la recherche de la maîtrise de l’énergie et de l’efficacité énergétique. La meilleur énergie est celle que l’on ne consomme pas.
Ceci posé, il est nécessaire que la population puisse être associée à cette mobilisation écologique et financière. Il ne serait pas inconvenant que les habitantes et les habitants de la métropoles puissent eux aussi bénéficier d’un TRI ( Taux de Rentabilité Interne) de 4% sur 20 ans et 7% sur 30 ans !
Cela doit être possible et une étude de faisabilité serait la bien venue. Il semble que la prise de conscience actuelle autour des questions de l’énergie serait confortée par une telle opportunité.
Viser l’autonomie énergétique du territoire est un objectif ambitieux, certes, mais qui doit être évoqué. Certaines collectivités y sont déjà arrivé.
Pour les écologistes, une telle ambition n’a rien d’utopique. Elle met en évidence qu’une façon alternative et fiable de produire de l’énergie en évitant d’émettre des GES ( Gaz à Effet de Serre), est possible et économiquement viable.
La ville de Grenoble est en avance dans ce domaine, et en Suisse, c’est aussi le cas pour la ville de Genève.
Bref, l’écologie ce n’est pas synonyme de retour à la bougie !
Notons qu’actuellement, les abonné·es aux distributeurs d’électricité produite de manière renouvelable ont des tarifs inférieurs au tarif conventionné. C’est finalement dur d’avoir raison avant les autres, mais cela donne aussi parfois un peu de satisfaction.
Jean Duverger, conseiller métropolitain Le temps de l’écologie