Les rapports 74 et 75 mettent en évidence, de manière très crue, les conflits qui agitent la majorité actuelle. 

Nous sommes appelés à nous prononcer sur la suppression de toutes les délégations du 21ème adjoint chargé des animations et des logistiques. Ensuite, nous devrons supprimer le poste même de cet adjoint. 

Mais alors à quoi servait-il donc ? 

L’ambiance n’est pas au beau fixe du côté de la majorité, cela la France entière le sait. De toute évidence, cela ne s’améliore pas.  M. Lionel Boucher en fait les frais aujourd’hui, qui sera le suivant demain ? 

Devant ce salmigondis d’intérêts croisés, difficiles à comprendre, le groupe Le Temps de l’Ecologie, fait le choix de s’abstenir. C’est l’affaire de la majorité municipale. Qu’elle lave son linge sale, et vite.

Nous dénonçons depuis longtemps un mode de gestion autoritaire et brutal. Un mode gestion dont jusque-là les membres de la majorité se sont toutes et tous accommodés. Seule Mme Marie-Christine Buffard, adjointe aux ressources humaines en début de mandat, y a fait explicitement référence pour le dénoncer, lors de sa démission, en conseil municipal. 

Nous continuons, bien sûr,  à condamner cette manière de considérer et de traiter les personnes qui concourent au service de Saint-Etienne et de ses habitants, qu’ils soient élu·es ou fonctionnaires territoriaux. 

C’est un système hyper centralisé, cynique, opaque qui craque aujourd’hui au grand jour. Nous appelons de nos vœux que le plus vite possible une autre façon de faire soit promue. Une manière plus humaine, respectueuse, du personnel de la mairie et des élu·es, et surtout des Stéphanoises et des Stéphanois. Nous avons déjà demandé la démission du maire actuel. Empêtré dans une affaire sordide qui ternit l’image de notre ville. Il n’est plus en capacité d’assurer la gestion sereine de notre commune. Nous réitérons notre demande avec insistance. Cela nous paraît être la seule voie possible vers un apaisement nécessaire et indispensable.

Le retrait du président de la Métropole indique la marche à suivre.

Jean Duverger, conseiller municipal du groupe Le temps de l’écologie