Service public de distribution d’eau potable sur la commune de St Paul-en-Jarez.
Approbation du principe de délégation du service public.
Ce rapport est en quelque sorte, une maquette, une répétition, de ce qui se dessine à l’horizon du 31 décembre 2023.
Cette date, c’est la date à laquelle la Délégation de Service Public au profit de la société « Stéphanoise des eaux » doit prendre fin pour la commune de St Paul-en- Jarez. Si ce rapport est adopté.
Et à cette date, vraisemblablement, nous nous serons déjà prononcés sur la manière dont sera gérée l’ensemble de la ressource en eau de la Métropole pour une période encore à définir.
Le processus tel qu’il est exposé dans ce rapport, sur le choix du mode de gestion et de la durée du contrat concernant la commune de St Paul en Jarez, sera le même. Sauf qu’il s’appliquera sur une toute autre échelle. Pour St Paul en Jarez, et dans le contexte spécifique actuel, d’adoption de cette DSP semble pertinente.
Par contre, au niveau de la métropole, si nous ne doutons pas qu’il faille homogénéiser des pratiques très hétérogènes, en fonction des différences existantes entre les acteurs du secteur. Nous nous posons la question de savoir qu’elle pourrait être celui des modes de gestions disponibles, le plus adaptés pour garantir que notre légitime ambition d’excellence dans le domaine cruciale de l’approvisionnement en eau potable soit atteinte.
Lors de nos deux précédentes réunions nous avons déjà posé la question de savoir si la problématique, vu son importance avait été étudiée. Il nous a été répondu que les crédits nécessaires à la réalisation d’une étude avaient été débloqué dès 2019, et que cette étude avait été effectivement réalisée. Ce dont nous ne pouvons que nous réjouir.
Pourrait elle nous être communiquée, pour que nous en prenions connaissance, et puissions ainsi être à même de nous prononcer en bénéficiant aussi de son éclairage.
Pourquoi sommes nous si vigilants concernant le dossier de la gestion de l’eau potable sur l’ensemble de la métropole. C’est que l’eau est totalement indispensable à la vie, et que de sa qualité dépend notre santé. L’eau courante, comme on dit c’est une évidences pour la plupart d’entre nous. Mais les effets du changement climatique et les stress hydriques qu’ils provoquent mettent à mal la sécurité de nos approvisionnements.
Dans ces conditions la préservation de la ressource, par l’extension et la sécurisation des zones de captage est un enjeu majeur qui doit être pris en compte dans la mise en œuvre du Plan Alimentaire Territoriale, par exemple.
L’amélioration du réseau doit être sans cesse recherchée pour économiser la ressource, et le traitement de l’eau le moins agressif possible doit être privilégié.
La consommation doit être rendue accessible aux plus défavorisés par la mise en place d’une tarification sociale.
Une logique de progressivité du prix doit être étudiée pour aider au delà d’un certain seuil à éviter le gaspillage. Mais, et dans le même temps, il faut aussi permettre que la ressource puisse être utilisée de manière optimale pour assurer au secteur agricole une production de qualité et en quantité suffisante.
Bref, c’est un objet complexe que celui de la gestion d’une telle ressource, de plus en plus rare et de fait de plus en plus précieuse.
Vous comprendrez que nous soyons très attentif à ce que cette richesse naturelle dont nous sommes dépositaires et dont nous avons la responsabilité, fasse l’objet d’une attention toute particulière de notre part.
Si les sociétés privées de gestion de l’eau s’acquittent le plus souvent correctement, sous le contrôle étroit des services , de cette tâche, il n’en reste pas moins vrai, que la recherche légitime de la maximisation de leurs profits les conduit parfois, à des pratiques dont la logique est assez étrangère à celle de l’Intérêt général.
Ce qui justifie, s’il en était besoin, la grande attention avec laquelle nous suivrons ce dossier.
Jean Duverger, conseiller métropolitain Génération Écologie de St-Etienne Métropole