Le 29 juin 2023, nous avons été les témoins impuissants de la destruction des écrans géants du stade Geoffroy Guichard. Nous tenions notre conseil métropolitain dans les salons du stade.

Le phénomène atmosphérique a été aussi violent que soudain. Par chance, si j’ose dire, cela s’est produit sans qu’il y ait de spectateurs dans la stade. Imaginons les conséquences humaines que cela aurait pu avoir lors du déroulement d’une rencontre sportive, de la coupe du monde de Rugby ou du championnat de football.

Nous ne savions pas à ce moment précis à quel montant les dégâts occasionnés allaient s’élever. C’est chose faite aujourd’hui, l’addition se monte à 467 449, 78 euros HT.

Au-delà de cette somme importante et imprévue, cela doit nous interpeller.

De tels phénomènes se multiplient et rendent de plus en plus onéreuses nos primes d’assurances. Certaines collectivités renoncent d’ailleurs à s’assurer.

Ces incidents, de plus en plus graves, mettent en évidence les conséquences désastreuses du dérèglement climatique en cours. Une étude à l’exposition aux risques de ce type, inondations, mini tornades, incendies de forêts, etc., doit être envisagée de façon à mettre en œuvre toutes mesures susceptibles d’en minimiser les conséquences humaines et financières.

Nous devons envisager de revoir nos priorités au regard de la nécessaire adaptation à prévoir. Il faut nous mobiliser pour que la transition nécessaire se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Il faut changer nos manières de penser, de nous projeter dans un futur de plus en plus incertain. Il nous faut renoncer à certaines dépenses pour les réorienter urgemment en fonction des nécessités nouvelles qui se profilent.

Julie Tokhi, conseillère Europe Écologie Les Verts de St Etienne Métropole