Pour faire progresser l’écologie et la gauche au sénat nous avons choisi l’union dans de nombreux départements.
Les enjeux de cette élection qui s’adresse aux grands électeurs échappent souvent aux Françaises et Français. Mais lors de la bataille contre le projet de loi sur la réforme des retraites, beaucoup ont compris que la majorité de droite au sénat a soutenu et voté la loi voulue par Emmanuel Macron comme elle vote depuis longtemps tous les projets de loi climaticides et de régression sociale.
Faire progresser les groupes écologiste et de gauche au Sénat pour atteindre la centaine de sièges est un objectif aussi symbolique que concret : c’est permettre à davantage de sénatrices et sénateurs de s’investir dans les commissions et groupes de travail où s’élaborent la loi, c’est s’opposer à la politique de régression sociale et écologique du gouvernement et c’est enfin soutenir les politiques de transition écologique portées par les élu·es locaux sur tous les territoires.
Le choix du Parti Socialiste et du Parti Communiste de reproduire des accords déjà anciens n’a pas permis d’engager une véritable dynamique collective qui aurait permis d’élargir l’union à d’autres partenaires. Nous le regrettons.
Mais nous avons considéré – en responsabilité – que la situation politique actuelle nous obligeait. Face aux dérives illibérales de plus en plus graves du gouvernement, face à l’exaspération sociale et l’aggravation des crises climatiques, nous devons délivrer un message d’espoir.
Cette union permettra aux 3 groupes écologiste, socialiste et communiste au Sénat d’unir leurs forces et de donner un nouveau point d’appui pour préparer l’alternance au gouvernement actuel.
Nous invitons donc les grands électeurs et électrices à voter pour les listes d’union ou pour les candidates et candidats écologistes selon les propositions départementales.
Pour le Bureau Exécutif Régional d’EELV : Ali Karapikrik, Margot Savin