« Est-ce que j’ai une société structurée qui descend dans la rue pour défendre la biodiversité ? (…) Est-ce que j’ai une union nationale sur un enjeu qui concerne l’avenir de l’humanité et de nos propres enfants ? » déclarait Nicolas Hulot sur France Inter le 28 août dernier lorsqu’il a annoncé sa décision de quitter son poste de Ministre d’Etat.
Nicolas Hulot a fait le constat de l’impossibilité pour le gouvernement actuel de changer de logiciel afin d’être à la hauteur des enjeux climatiques. Il a pris avec courage sa part de responsabilité dans cet échec mais nous a bien rappelé que celui-ci est « collégial, collectif et sociétal ».
Pour nous écologistes et environnementalistes, militants contre le dérèglement climatique et pour la solidarité planétaire, l’urgence est telle que nous devons admettre que chacun d’entre nous peut choisir d’agir là où il se trouve en cherchant l’efficacité notamment par des actions collectives.
C’est pourquoi nous pensons indispensable que chacun s’empare du problème et que nous avons participé à la marche pour le climat, le samedi 8 septembre à Saint Étienne.
Cette mobilisation citoyenne a été historique à St-Etienne, en France et dans le Monde. C’est par de tels mouvements que l’on pourra amener nos dirigeants à prioriser la dette écologique sur la dette financière pour que notre terre reste vivable.
Olivier Longeon et Stéphanie Moreau, conseiller municipal écologiste de St Etienne en Mieux