Une ville agréable pour ses habitants est une ville paisible. Les gouvernements successifs se déchargent d’une partie de la sécurité sur les municipalités sans leur donner les moyens. Pour l’agglomération stéphanoise, il y aurait une centaine de postes non pourvus, tant dans la police, la justice que dans l’administration pénitentiaire. Ce sont autant d’affaires pénales, de trafics, de violences faites au plus faibles qui ne sont pas correctement traitées.

Les choix de la municipalité d’intensifier la vidéo-surveillance et la gestion de la police municipale ne portent pas de résultats probants. Ces dispositifs restreints repoussent l’insécurité en dehors du centre-ville mais ne règlent pas les problèmes. Depuis la première moitié de ce mandat, l’insécurité touche de nouveaux lieux.

Depuis bientôt un an, Saint-Etienne fait malheureusement la une des médias à cause de l’affaire que l’on connaît. Cette délinquance en col blanc a un effet médiatique et pédagogique désastreux. Comment peut-on lutter contre le harcèlement moral, sexuel et sexiste dans les écoles quand des hauts fonctionnaires et des élus sont les premiers à se livrer à de telles pratiques ?

Germain Collombet, Danielle Teil, jean Duverger, Julie Tokhi, Olivier Longeon

Conseillers municipaux écologistes du groupe Le temps de l’écologie