Dommage que nous ne soyons pas en physique car vous pourriez voir la joie sur mon visage à la lecture des rapports 19 et 20. En effet, nous allons voter des fonds de concours qui prennent la pleine mesure de la transition écologique dans laquelle nous devons aller de toute urgence. Pour cela, j’en félicite les maires de la terrasse sur Dorlay et de Roche la Molière.

Mais comme les joies sont souvent de courtes durées dans cette assemblée, les écologistes restent déçus que les actions en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique soient saupoudrées dans les dossiers. Elles devraient être le cap de nos décisions politiques. En effet, face à l’avenir que nous annonce le Giec, nous devrions avoir comme unique critère celui qui permettra aux générations futures de ne pas vivre moins bien que nous. 

Plus largement, ce que nous questionnons ce sont les critères d’obtention des fonds de concours de notre métropole. Nous avons vu que les critères écologiques ne sont pas nécessaires. Mais alors quels indicateurs avons nous ? Dans quel sens voulons nous faire avancer notre territoire ?

Les écologistes demandent que les fonds de concours que nous votons ici soient assortis de véritables évaluations. Elles doivent nous permettre de voter en toutes connaissances de cause. De comprendre l’ensemble des enjeux qui entourent chaque dossier. Au lieu de cela, nous n’avons qu’un court descriptif du projet. Nous ne sommes pas qu’une simple chambre d’enregistrement mais le lieu où se décide l’avenir de notre territoire et de ses habitants.

Jean Duverger, groupe Le temps de l’écologie