Traditionnellement, les collectivités locales se portent garantes des emprunts souscrits par les organismes d’HLM, pour faciliter le financement d’opérations de construction ou de réhabilitation de logements. C’est une pratique tout à fait pertinente et nous n’en disconvenons pas.
Les prêts garantis ici vont permettre la réhabilitation de 287 logements ce qui est loin d’être négligeable.
Néanmoins, il serait opportun, au moment où est entrepris, à la demande des élu(e)s écologistes, d’élaborer un Budget Vert, de s’assurer que les objectifs affichés en terme d’économies d’énergie et par conséquence d’émission de CO2 soient bien atteints à l’issue des opérations de construction ou de réhabilitation.
« L’automaticité » de ces garanties qui ne sont pourtant pas sans risque pour la collectivité, devrait être remise en cause et conditionnées, pour être renouvelées, à la réalisation effective des objectifs annoncés en termes d’économies d’énergie.
L’ analyse de la solidité financière des ces organismes, si elle reste indispensable, devient au vu des enjeux climatiques, insuffisante.
Le rôle incitatif de la collectivité pour lutter contre le changement climatique en serait renforcé.
Jean Duverger, conseiller municipal Génération Écologie du groupe Le temps de l’écologie