Ce dossier est intéressant à plus d’un titre.
Certes si son approbation, va permettre à la ville de toucher une indemnisation des assurances de 838 842, 40 euros au titre des dégâts subis lors d’un orage de grêle d’une intensité exceptionnelle le 15 juin 2019.
De cela nous ne pouvons que nous réjouir, d’autant plus que les services questionnés ont affirmé que les expertises ont été réalisées dans de bonnes conditions et que l’indemnisation est correcte.
Mais il pose aussi la question de l’exposition aux risques climatiques et autres de la ville.
Ceci est tellement vrai, que la compagnie contractante à l’époque du sinistre a depuis résilié son contrat, devant un ratio sinistre/prime désastreux pour elle. Et la ville a eu du mal à trouver un nouvel assureur. La prime, bien sûr, n’est plus la même…
Cet épisode met en évidence l’urgence qu’il y a pour notre collectivité à prévenir autant que faire se peut ce type d’aléas en prenant des dispositions de prévention adéquates sur son patrimoine immobilier. Toits végétalisés, fermetures automatiques des volets, amélioration de l’écoulement de l’excédent d’eau pluviale, etc., Sécurisation des bâtiments contre les intrusions sauvages …
L’étude de l’exposition aux risques est un excellent prisme pour évaluer notre capacité à résister aux aléas climatiques et autres. Elle permet d’orienter utilement les actions de corrections et de prévention à entreprendre pour maîtriser les coûts que ces « catastrophes » peuvent générer en remettant possiblement en cause, l’équilibre financier de la collectivité.
Jean Duverger, Conseiller municipal Génération Écologie du groupe Le temps de l’écologie