A chaque nouveau conseil, ses nouveaux départs. Lors de celui du 30 septembre, Tom Pentecôte a annoncé sa démission, suivi 48h plus tard par Christiane Michaud-Farigoule : les propos xénophobes tenus en ligne par cette fidèle de M. Perdriau entachaient encore un peu plus ce qui reste de son équipe.
Le nombre d’adjoints varie au gré des rebondissements. 21, puis 20, puis 21 à nouveau, puis 22 en juin dernier, et 20 quelques mois plus tard.

La majorité municipale est arrivée au bout des 59 noms de sa liste. Convoquer une équipe type est devenu impossible alors qu’il n’y a plus personne sur le banc.

Ce sordide jeu de chaises musicales dure depuis trop longtemps. Connaître le nom de l’élu·e en charge de tel ou tel dossier relève du parcours du combattant. Pour les écoles par exemple, en 4 ans, on aura vu défiler M. Kéfi-Jérôme, Mme Riou pour l’intérim, M. Karulak… et maintenant, à qui le tour ?
Les agents municipaux changent d’élu·e référent·e au gré des départs pour “raison personnelle”, mise à l’écart, désaccord ou dégoût.

Dans ces conditions, comment garder le cap annoncé, si tant est qu’il y en ait eu un ?
L’entêtement de M. Perdriau l’amène à jouer avec la gestion de la ville.

Les élu·es municipaux écologistes condamnent ce manque de transparence et de rigueur. Une équipe municipale se doit d’évaluer en permanence la pertinence de ses choix.

Elle doit rendre compte en continu de ses actions, pas seulement une fois tous les 6 ans. Saint-Etienne a besoin de transparence, les membres de la majorité municipale font tout le contraire.

En 2020, leur slogan invitait les électeurs et les électrices à “préférer le défi”. Aujourd’hui, ils ont choisi de “préférer le déni”.

Les élu·es municipaux écologistes
Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi, Olivier Longeon
letempsdelecologie @protonmail.com
Permanence : 1 place Dorian, lundi, mercredi, jeudi, vendredi de 14h à 17h