Depuis une dizaine d’années, les différents partenaires de l’aérodrome d’Andrézieux-Bouthéon abandonnent ce gouffre financier les uns et après les autres. De plus en plus seul, le maire de St-Etienne persiste dans l’erreur.
Derniers épisodes en date, il se vante que l’aérodrome garde quelques liaisons touristiques avec le Montenegro et annonce le rétablissement d’une liaison avec Paris pour la veille des municipales …
Mais combien nous aurons coûté toutes ces opérations de survie successives : Proteus Airlines, Ryan Air, Pegasus, … Certes ces liaisons ont facilité les vacances de quelques stéphanois mais pour combien de subventions, d’aides financières des collectivités ? Pendant que ce gouffre financier se creuse, la SNCF ferme des guichets à Chateaucreux et dans les plus petites gares de St Etienne … Où est la priorité ? Renforcer la liaison TGV sur Paris ou subventionner des compagnies aériennes, les écologistes choisissent de conforter le TGV, rapide, sûr, et écologique.
Un jour ou l’autre, les petites liaisons aériennes européennes seront surtaxées pour que les compagnies aériennes payent le vrai coût du kerosène : celui de sa fabrication mais aussi celui du dérèglement climatique. Ce jour là, l’aéroport de Bouthéon ne sera définitivement plus rentable.
Pour les élus écologistes, le temps est à l’anticipation, à la transition. Défendons une bonne liaison sur l’aéroport St Exupéry et développons les liaisons TGV et TER de notre ville avec les autres métropoles françaises.
Olivier Longeon et Stéphanie Moreau Conseillers municipaux écologistes du groupe St-Etienne en Mieux
Une réflexion au sujet de “L’aéroport, quoiqu’il en coûte // Tribune pour le magazine municipal de St Etienne // Juin 2019”
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entièrement d’accord avec cette analyse. Cet aéroport est un gouffre financier, il faut clairement arrêter les frais et privilégier les transports plus économes: le train et favoriser le co voiturage entre St Etienne et Lyon notamment.