Des sécheresse aiguës, des précipitations torrentielles questionnent notre manière de la distribuer.
Devenant rare, c’est sa répartition qu’il faut imaginer, faute de quoi des conflits d’usage vont se multiplier.
La priorité de la Métropole : un prix de l’eau le plus bas possible. Cela a déjà des conséquences dramatiques. Des investissements insuffisants sur les réseaux et les stations d’épuration se traduisent par des incidents graves. Dans l’Ondaine, l’eau du robinet est impropre à la consommation dans certains secteurs.
Les écologistes proposent une gouvernance transparente de l’eau élargie à l’ensemble des usagers, mais aussi la mise en place d’une tarification sociale. Que le prix augmente en fonction des quantités consommées. Que les analyses faites à l’entrée et à la sortie du réseau soient élargies à la recherche des micropolluants éternels (PFAS). Il faut assurer un accès égal et pérenne à une eau de qualité pour toutes et tous.
Jean Duverger, conseiller métropolitain écologiste de Saint-Étienne