La descente aux enfers de Casino et de ses milliers d’employés continue. Aujourd’hui, Saint-Etienne ne peut que se réjouir de conserver une partie du siège et de ses salariés, mais cela n’efface pas l’impact social et économique de l’effondrement du groupe pour la métropole stéphanoise.

Le désastre que nous connaissons actuellement n’est que le fruit de mauvais choix. Certains pensaient que Jean-Charles Naouri allait sauver l’entreprise mais il n’a été que son fossoyeur. Depuis lors, les écologistes n’ont eu de cesse de dénoncer ses agissements. Notamment dans le scandale de l’achat au rabais des terrains appartenant aux collectivités publiques et leur revente à un investisseur, en oubliant au passage le paiement de taxes. Malheureusement, ce ne fut que le début d’une mécanique libérale qui met aujourd’hui en danger cette entreprise.

Les difficultés du groupe Casino interrogent sur l’avenir de l’emploi sur le territoire stéphanois. Afin d’éviter d’autres drames économiques, nous devons dès aujourd’hui penser l’industrie de demain.

Localement, toutes les capacités sont là : fleurons industriels, personnels compétents, écoles et centres de formation de haut niveau, permettant de s’engager dans la transition énergétique.

Nous avons, devant nous, un monde à faire entrer dans la transition pour stopper rapidement le dérèglement climatique. La véritable « économie de guerre » des 40 prochaines années est là et le territoire de Saint-Etienne Métropole a la capacité d’y participer.

Les écologistes demandent à la Préfète de Région et aux présidents des collectivités de lancer très rapidement une étude des impacts sociaux économiques de la fermeture partielle de Casino.

Les écologistes proposent une conférence sur nos capacités industrielles ligériennes dans la transition économique en reprenant les travaux déjà réalisés sur cette thématique.

Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi, Olivier Longeon

Conseillers municipaux écologistes de Saint Etienne