Mon parcours militant et professionnel
– Militante associative depuis plus de 20 ans au sein de l’association le GRAIN (Groupe de Réflexion et d’Actions Interculturelles), mes actions comme mes engagements citoyens ont toujours été portés par des valeurs d’équité, de justice sociale, et guidés par le désir de transformer une société marquée par de profondes inégalités sociales et économiques. Dans le cadre de cette association, nous avons développé de nombreux projets (région Rhône-Alpes) autour de principes universels que sont : l’accès à la citoyenneté, à l’égalité des droits, la lutte contre toutes les formes de discrimination, la promotion du vivre ensemble, la reconnaissance de la diversité et de la pluralité des cultures; principe auquel nous avons associé un travail sur les mémoires des immigrations.
– C’est d’ailleurs avec cette même association, que se sont construits mes convictions politiques, mon engagement ainsi que mon inscription dans l’action politique :
Elections municipales 1989 : candidate et tête de la liste Pour une citoyenneté active à Saint-Etienne
– Elections régionales et cantonales de 1992 : candidate d’ouverture chez les Verts
– Au fil du temps, mon engagement sur le terrain de l’action sociale et culturelle s’est nourri de mes expériences et compétences professionnelles, enrichies par une formation universitaire. Titulaire d’un doctorat en géographie sociale et urbaine, mon expérience professionnelle s’est construite depuis plusieurs années dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’action culturelle. Dans le champ de la recherche, j’ai développé des études privilégiant notamment les thématiques de l’immigration, des inégalités scolaires, et des politiques de développement territorial (politique de la ville).
Je travaille actuellement au sein du Réseau national des IUFM pour la formation en éducation à la santé, en tant que responsable du pôle Formation et Recherche en éducation à la santé et à la citoyenneté. Je suis également membre de l’équipe de recherche du laboratoire PAEDI (Université de Clermont-Ferrand).
Les raisons de mon engagement pour Europe Ecologie
Militante de gauche, résolument ancrée à gauche, j’ai toujours refusé une certaine idée rétrograde de l’engagement politique qui conduit au carriérisme, à la reproduction d’un système politique endogène, élitiste, profondément inégalitaire et excluant à l’égard de tous ceux qui ne sont pas « du système ». Nous savons l’effet de cette dérive clientéliste : l’abstention et l’éloignement des citoyens de la chose publique.
Aujourd’hui, et dans le cadre des élections politiques régionales, j’ai choisi de rejoindre le rassemblement pour Europe Ecologie avec la conviction certaine que ce mouvement offre une réelle alternative politique pour construire un projet d’écologie politique qui répond pleinement aux urgences, aux attentes réelles des citoyens, et à fortiori ceux qui subissent de plein fouet les crises sociales, financières, économiques et écologiques. Un projet écologique global, social et populaire, qui nous oblige à sortir du modèle capitaliste, des raisonnements égoïstes et individualistes et de proposer des solutions concrètes pour le mieux être et le mieux vivre des citoyens. Un projet écologique qui affirme sans concession la nécessité de construire de nouveaux rapports avec les pays du Sud, dans une optique de solidarité, de coopération internationale loin de toute tentative de domination et d’exploitation économique.
J’ai rejoint ce rassemblement avec la certitude qu’il sait faire de la politique autrement, comme il l’a démontré lors des dernières élections européennes, en ouvrant démocratiquement un espace d’expression aux acteurs de la société civile, apportant chacun leurs compétences au service d’un projet commun et respectueux de la diversité des points de vue. Aucun autre parti en France n’a eu cette intelligence, cette extraordinaire capacité de rassemblement citoyen ; quand bien même, les grands leaders politiques ne cessent de clamer, de façon incantatoire, qu’ils font de l’ouverture exhibant, ici et là, quelques candidats choisis pour de petits arrangements électoralistes… Mais l’ouverture ne signifie pas exactement rassemblement. Aucun autre parti, aucun autre mouvement en France ne s’est fondé sur les principes de la participation citoyenne et de la diversité. Europe Ecologie a redonné tout son sens aux belles notions de diversité, de démocratie de proximité jusqu’ici galvaudées par les politiciens.
Pour toutes ces raisons, pour cette éthique politique, j’offre mon engagement, mes compétences au service de la région Rhône-Alpes pour mettre en œuvre collectivement, le projet d’écologie politique, pour et avec l’ensemble des Rhônalpins.