Ville et métropole traversent une période démocratiquement catastrophique. Les tensions au sein de la majorité ont éclaté au grand jour. Les batailles internes permanentes bloquent les dossiers qui n’avancent plus, et les intérêts personnels de quelques un·es priment sur l’intérêt collectif. La situation a bel et bien tourné à la catastrophe.

Depuis 2014 la majorité municipale gère mal. L’accueil périscolaire est supprimé progressivement. Des équipements sportifs sont fermés définitivement et le maire s’entête dans son projet de patinoire inutile, anti-écologique et anachronique. Les médiathèques de quartier n’ouvrent plus que quelques heures par semaine. L’herbe des places est remplacée par du granite. Les arbres sont coupés pour ne pas avoir à les entretenir. Les serres municipales ont été fermées. Les associations subissent des baisses drastiques de subventions. De nombreux centres sociaux et amicales ont fermé depuis 2014. Les crèches publiques ferment les unes après les autres. Le nettoyage quotidien des rues est remplacé par l’opération « flash propreté », une fois par an. La piétonisation du centre-ville reste à faire. Les moyens de réussite de la zone 30 n’ont pas été mobilisés. Le programme de fermeture progressive de la cité du Design est entamé pour que le lieu devienne un énième centre commercial mettant un peu plus en danger le commerce et la vie du centre-ville déjà mis à mal par l’ouverture de Steel. La politique des Ainé·es est sacrifiée sur l’hôtel de la rentabilité à tout prix. Les conseils de quartier réduit à la misère. Les personnels de la mairie et de la métropole sont une des premières victimes du système municipal actuel. Une politique de sport pour tous attend toujours. Le projet Territoire Zéro Chômeur Longue Durée a été abandonné.

La majorité municipale n’a pas pesé face aux difficultés de l’école de commerce qui ferme ; face à celles des entreprises historiques comme Casino et Mécacentre ZF Lemforder qui sont menacées ou ferment ; face à celles de l’ASSE qui erre en seconde division, dans l’attente d’une vente.

Ce sont autant de conséquences d’une gestion désastreuse par l’équipe Perdriau.

Bref, les Stéphanoises et les Stéphanois n’en peuvent plus d’assister à la chute de leur ville et de leur patrimoine commun. Nous devons tout mettre en œuvre pour qu’au plus tard en 2026, la reconstruction de la ville soit engagée.

La crise climatique est bien là, depuis le début de la climatologie scientifique en 1850, la température de la Planète a augmenté de 1,48° C. Il ne faudrait pas dépasser les 1,5°. Dorénavant, l’écologie doit être la boussole du renouveau de la Ville et de la Métropole.

Notre projet aura une vision globale écologiste de la Métropole incluant politique sociale, économique et environnementale. Les politiques d’urbanisme et de transports sont, par exemple, fondamentales pour faire de Saint-Étienne une ville durable.

Plus qu’ailleurs, il est nécessaire que Les Écologistes – Europe Écologie Les Verts-Saint Etienne construisent une dynamique la plus ouverte possible pour les futures échéances politiques. La période qu’entament les élections européennes de juin 2024 est capitale pour gagner les futures Municipales de 2026, présidentielles et législatives de 2027, sans oublier départementales et régionales de 2028.

En 2019, EELV Saint-Étienne ambitionnait d’être un des principaux partis politiques pour les échéances à venir. Les résultats sont là. Les électeur·trices stéphanois·es ont placé les écologistes de Saint-Étienne dans une situation déterminante pour construire l’avenir. Il faut maintenant aller plus loin et changer la ville gangrenée par de trop sombres affaires.

Les écologistes enclenchent un travail important de co-construction de leur projet, avec des rencontres et des échanges avec les Stéphanoises et Stéphanois, associations, citoyens, syndicats, … tous les acteurs de la vie municipale et intercommunale. Il s’agit de rédiger et partager le diagnostic pour construire des propositions pour bonifier ce projet.

L’autonomie ouverte, c’est être en lien avec les formations politiques compatibles avec le projet écologiste. C’est pourquoi nous entamons un dialogue avec toutes celles et ceux qui partagent notre priorité pour l’écologie, la solidarité, l’égalité, le pluralisme et l’inclusion.

Les écologistes stéphanois·es s’engagent à développer des échanges tous azimuts avec les acteurs de la vie civile notamment par le biais de visites des quartiers et par la rencontre des associations, syndicats, … Cette phase est nécessaire pour entendre, comprendre et assimiler les besoins des habitant·es et les intégrer aux objectifs. Les écologistes organiseront des « ateliers de la transition » pour l’élaboration du projet et la constitution de leur équipe ouverte aux mouvements écologistes stéphanois et aux autres forces politiques de progrès et de solidarité.

L’Europe et la France vivent une crise politique sans précédent où le président et son gouvernement sont élus par défaut. Les idées nauséabondes de régression semblent aux portes du pouvoir.
Les affaires qui ébranlent la ville et la métropole depuis 2022, ne sont que la suite d’un système qui perdure depuis trop longtemps. Cette situation catastrophique pour son image, ses habitant·es, ses entreprises, ses associations, impose une recherche transversale constante et évidente de transparence, de participation démocratique et d’ouverture.
L’écologie doit être le liant du projet et de l’équipe de la reconstruction pour Saint-Étienne en 2026. Saint-Étienne doit être le fer de lance de la transition écologique qui sera le ferment du renouveau stéphanois.

Le temps est à l’action politique. Les écologistes stéphanois construiront dès 2024 :
• Un projet écologiste partagé qui répare et prépare Saint-Étienne aux enjeux climatiques et énergétiques à venir, qui prend soin du présent et anticipe l’avenir ;
• Une équipe écologiste, solidaire, humaniste et pluraliste dont la victoire sera une chance pour Saint-Étienne ;
• Un mouvement élaboré avec toute personne se reconnaissant dans ce projet pour Saint- Étienne.

Les Écologistes Europe Écologie Les Verts Saint-Étienne, réuni en AG ce 27 janvier 2024 désigne Julie Tokhi et Olivier Longeon comme binôme paritaire de chefs de file pour conduire et incarner cette démarche.