La série des 4 dossiers qui nous est proposée de valider (5,6,7 et 8) ont en commun d’être des propositions de regroupements de services entre la ville et la métropole.
La volonté de regrouper et mutualiser les moyens est sans doute souhaitable, mais nous sommes surpris de l’automaticité de la démarche.
Ce pourrait être là, l’opportunité de se questionner sur les missions et les services rendus par chacun d’eux. Si on voit assez bien ce que cela peut être pour trois d’entre eux, concernant l’urbanisme, l’économie et l’informatique, le service marketing et communication lui mérite que sa vocation soit clairement définie, et que l’on puisse évaluer son efficacité. La période actuelle donne un relief particulier à cette demande.
Ce qui surprend c’est que cela soit entrepris sans que l’on est, apparemment , au préalable estimé le travail effectué par chacun d’eux et fixé d’objectifs aux nouvelles entités.
Nous parlons bien entendu d’objectifs quantifiables mais aussi d’objectifs qualitatifs qui puissent mettre en évidence la pertinence de tels rapprochements/fusions.
Plus précisément, nous voudrions connaître comment cette mutualisation des moyens assurera un meilleur service à nos concitoyennes et concitoyens.
Si la recherche d’économie est louable en soi, il faut lui donner du sens. Cela rejoint notre demande de voir enfin émerger une véritable évaluation des politiques publiques menées par la municipalité. Cela répond à un besoin de transparence de plus en plus nécessaire.
Jean Duverger, conseiller municipal Génération Écologie du groupe Le temps de l’écologie