Le climat change et vite. Des phénomènes extrêmes se multiplient. Ils soulignent les vulnérabilités de notre territoire. Les vallées du Pilat et des collines drainent des quantités d’eau potentiellement dévastatrices sur les cours de l’Ondaine et du Gier, allant déjà jusqu’à couper des axes de circulation importants.
L’urgence est là.
Des initiatives sont prises, mais dans le même temps, l’artificialisation des sols aggrave la situation. Elle amplifie et accélère les phénomènes de ruissellement.
Cela illustre une vision étriquée de la réalité. On remodèle les fonds de vallée pour recréer des zones d’expansion, mais on augmente les débits à absorber.
Il s’agit de changer de logique.
Prioriser l’environnement, intégrer une fois pour toute que l’on en est partie prenante. Privilégier l’approche économique ne mène qu’à des catastrophes.
Le défi à relever, c’est d’entrer dans une logique de transition où l’écologie n’est plus subsidiaire.
Germain Collombet, Jean Duverger, Julie Tokhi et Olivier Longeon
Elu·e·s écologistes métropolitains
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