Il arrive qu’un homme ou même une société se trompe. L’aventure industrielle des pesticides a commencé en 1945. Il semblait que l’on découvrait des produits miraculeux, qui régleraient des problèmes restés sans solution. Nous aurions tous été enthousiastes devant ces merveilles.
70 ans ont passé. Des centaines d’études montrent que les pesticides sont un danger pour la santé et pour tant d’auxiliaires de nos activités comme les abeilles qui pollinisent une part de nos plantes alimentaires.
Il ne s’agit pas de montrer du doigt qui que ce soit. Nos paysans ont cru bien faire.
Désormais une course contre la montre est lancée car le tiers de nos oiseaux ont disparu en 15 ans. Ou nous saurons arrêter cette machine qui n’obéit plus aux intérêts humains, ou nous en serons les victimes. Dans le domaine des pesticides, il n’y a jamais de fin. Le DDT a été interdit en 1972, et remplacé par d’autres molécules. Les néonicotinoïdes ont dévasté les ruchers, les fongicides sont omniprésents et angoissants, le glyphosate est un poison.
Notre passé montre qu’il est nécessaire à la société, de temps à autre, de réussir un sursaut qui la rend meilleure. C’est pourquoi tous les premier vendredi du mois à 18h 30 devant l’Hôtel de Ville, des stéphanois-e-s se réunissent pour dire « Nous voulons des coquelicots ».
Olivier Longeon, Stéphanie Moreau
Conseillers municipaux écologistes de St-Etienne