Vous voulez ouvrir les commerces stéphanois 12 dimanches sur 52.
Pour les écologistes, cette décision est néfaste pour le petit commerce et l’épanouissement de la vie personnelle.
Bien que nous pouvons comprendre la logique d’ouvrir lors des grands événements ou en période de noël, nous ne pouvons admettre la plupart des dates que vous nous proposez.
L’ouverture dominicale dès le 2 janvier alors que les commerçants n’ont pas levé le pied depuis au moins un mois pour les ventes de noël est une aberration. Elle ne servira que les franchises qui pourront écouler leur stock d’invendus lors de ventes privées à destination de leurs clients fidèles. Et cela juste avant les soldes. Nous ne voulons pas de ce modèle économique qui privilégie les franchises et les centres commerciaux au détriment des petits commerces. Notre collègue Julie Tokhi s’inquiétait dans le conseil du 27 septembre dernier de la sous représentation des petits commerces dans le conseil consultatif. Nous avons ici le premier exemple des craintes de notre collègue. Pour nous, élu·e·s écologistes, rien ne sert de soutenir le travail le dimanche qui crée une situation de déséquilibre entre, d’un côté, les grandes enseignes et, de l’autre, les petits commerces.
D’autant plus que les grandes enseignes font appellent à de la main d’œuvre précaire et le plus souvent féminine pour assurer l’ouverture dominicale.
De plus, le travail du dimanche est plus subi que choisi. Il déstructure la sphère privée. La compensation salariale ne sera jamais à la hauteur de la perte du temps libre, de la convivialité en famille ou entre amis, des pratiques culturelles ou sportives. Ou tout simplement, prendre le temps de ne rien faire.
Qui peut le plus, peut le moins.La loi permet d’aller jusqu’à 12 dimanches d’ouvertures, elle ne l’oblige pas, c’est vous qui prenez cette décision.. Alors choisissons ensemble de privilégier les petites commerces en ne laissant que les dimanches des fêtes et des soldes afin que nos commerçants et les petites mains des grandes enseignes puissent prendre le temps de vivre.
Germain Collombet, conseiller municipal Europe Écologie Les Verts du groupe Le temps de l’écologie