La place Waldeck Rousseau est un bel exemple de l’inaction de la municipalité face au changement climatique. Les véhicules restent fortement présents dans notre commune sans que soit questionner leur place.
En 2019, la municipalité a conduit une grande consultation sur le projet dit « cœur d’histoire ». Les attentes exprimées par les habitantes et les habitants étaient claires : un espace de vie apaisé, avec plus de verdure, plus d’eau, plus de places pour les piétons et les cyclistes. Nous pouvons dire aujourd’hui que leurs demandes ne sont pas entendues ou si peu.
Vous nous vantez une bulle de verdure et de fraîcheur. Certes, un bassin sera installé mais les écologistes ne voient pas où se trouve la verdure. Sur les 12 arbres existants, seulement 11 seront conservés. Enfin si l’on en croit ce que nous délivre la presse car encore une fois, les élus que nous sommes doivent attendre les conférences de presse pour connaître les aménagements urbains. Donc 11 arbres conservés sur 12 ne font pas plus de verdure mais moins. Encore une opération de greenwashing. Pas de végétalisation du sol car vous préférez remplacer les pavés autobloquants par « des revêtements cohérents et nobles ». Mais ouf ! nous échappons au goudron.
Aucune réflexion simultanée n’est conduite sur le Cours Victor Hugo qui continuera donc d’amener du bruit et de l’insécurité pour les piétons. Vous enlevez les voitures de la place Waldeck Rousseau et c’est la moindre des actions à conduire sur la rénovation d’une place en 2022. Nous, élus écologistes, portons dans cette assemblée depuis ces deux ans de mandat, une idée forte : le questionnement de la place de la voiture dans notre ville. Et là encore, vous n’avez aucune ambition en la matière.
La place Waldeck Rousseau et les halles Mazerat devraient être dans une continuité verte et apaisée qui donne envie de flâner dans notre centre-ville. Mais encore une fois, la voiture gagne sur les piétons et les modes doux. Le cours Victor Hugo restera une barrière entre les halles et la place Mazerat.
Monsieur Perdriau, je vous engage à lire le dernier rapport du GIEC. Vous comprendrez enfin que les aménagements urbains que les écologistes portent dans cette assemblée depuis longtemps ne sont pas des lubies d’idéologues. Non, si rien n’est fait maintenant, nos villes deviendront bientôt invivables. Votre inaction vous rend coupable.
Germain Collombet, conseiller municipal Europe Écologie Les Verts du groupe Le temps de l’écologie