Plan de relance – Conseil de Saint-Etienne Métropole – 28 septembre 2023
Partager

Concernant les rapports 2 à 15

Les projets présentés aujourd’hui, au nombre de 12, se montent à une somme totale de 14 560 483 euros. (Deux dossiers concernent des prolongations de délais d’exécution). Ils donneront droit à un montant de subvention de 6 943 628 euros.

La spécificité des trois projets concernant la création ou la réfection de terrains de football synthétiques fait l’objet d’une intervention de Germain collombet.

Ceci posé, nous aimerions connaître le niveau de consommation du fonds initial, et le reste à consommer.

J’étais intervenu au lancement du plan de relance pour regretter qu’il n’y ait aucune condition de nature environnementale mise à son attribution.

Ce que je demande aujourd’hui, c’est une évaluation de son impact en terme de baisse de la consommation d’énergie dans les communes, de désimperméabilisation des sols, et de sécurisation de l’approvisionnement en eau, par exemple.

Décider de mettre à disposition des communes les moyens de leurs légitimes ambitions pour assurer le mieux vivre de leurs habitantes et habitants est louable. Il nous revient aussi d’apprécier comment cela c’est traduit dans la réalité. Au-delà du seul chiffrage des investissements réalisés, en quoi cela va influer sur le plan climat, le PAT (projet alimentaire territorial) et les diverses politiques développées par ailleurs.

La mise en place d’un « budget vert » que j’ai déjà évoqué ici, serait une excellente opportunité. Il permettrait de prendre des décisions en intégrant les dimensions environnementales et sociales au même titre que la seule dimension financière.

De nombreuses collectivités s’y emploient déjà, il serait opportun que nous ne soyons pas en retard dans l’expérimentation de cette approche.

Notons que des communes ont obtenu des subventions de l’État, du Département, du Siel et de la FFF, d’un montant de 484 784 euros pour ces mêmes investissements.

On doit saluer ces financements complémentaires. Ils concourent à alléger le « reste à charge » de la Métropole. Et on peut suggérer que les services financiers et juridiques de notre collectivité, si ce n’est pas déjà le cas,  aident systématiquement les communes à les rechercher.

Nous voterons ces attributions à ses remarques et suggestions près.

Jean Duverger, conseiller Génération Écologie de St-Etienne Métropole