Cinq communes vont bénéficier, aujourd’hui, du plan de relance imaginé pour relancer l’activité économique de notre territoire. Cela fait suite à d’autres projets déjà retenus.
Il s’agit de projets dont on ne doit pas douter de l’utilité pour chacune d’entre elles.
Pour Aboën c’est l’aménagement de la place du village, La Valla en Gier se propose de réaliser une maison partagée des séniors, Saint Paul en cornillon va requalifier un complexe sportif, Saint Paul en Cornillon va se doter d’un “city stade”, L’Etrat va agrandir une école et enfin Rive de Gier relocalise son conservatoire de musique.
A cet égard nous redisons notre souhait de voir les moyens d’expertise dont dispose la métropole mis à disposition de toutes les municipalités de notre territoire, au plus près des réalités à gérer, en application du principe de subsidiarité essentiel à nos yeux.
Tout cela sera entrepris grâce à l’aide décisive du Plan de relance. Une somme de 3 577 265 euros y sera consacrée.
S’il faut bien sûr soutenir les communes dans leurs initiatives pour améliorer la vie de leurs concitoyen·nes, et nous n’en disconvenons pas, pourquoi ne pas avoir introduit dans ce dispositif une incitation à le faire en prenant un soin particulier à l’environnement et aux conséquences du changement climatique ?
Nous ne doutons pas que les élus soient très attentifs à ces aspects de plus en plus prégnants dans la finalisation de leurs projets, raison de plus pour les y encourager.
A Rive de Gier, le fonds chaleur mobilisé auprès de l’Ademe atteste concrètement de cette préoccupation dans le financement du projet. Pour les autres c’est sans doute le cas, et c’est très dommage que cela ne puisse pas être mis en exergue.
Une présentation, même succincte, nous aurait sans doute éclairée sur les options retenues. Nous regrettons, et nous l’avons déjà exprimé ici, de ne pas en disposer lors du vote, ce serait le moyen de pouvoir le faire en toute connaissance de cause.
Jean Duverger, conseiller Saint-Etienne Métropole, Génération écologie