Nous votons une nouvelle phase et de nouveaux développements pour le Plan façades de Saint-Etienne.
Ce soutien à l’embellissement des immeubles stéphanois et tout particulièrement, au patrimoine, était une proposition des écologistes lors de la campagne de 2008. La municipalité de Maurice Vincent l’a lancée. Votre majorité le poursuit. C’est bien.
Tous les Stéphanoises et les Stéphanois l’ont vu, mais aussi et surtout les visiteurs. Notre ville est de plus en plus belle à chaque réalisation. Ces dernières années ont été marquées par de belles réalisations rue du Onze Novembre, rue Michelet, Place Dorian, Place de l’Hôtel de Ville. C’est un bonheur de voir certains montrer telle ou telle réalisation.
Vous amplifiez le mouvement, c’est sur tout le périmètre de la ville qu’il faut l’étendre. Il est temps de développer ce plan dans les autres quartiers, nos petits villages stéphanois : place Tardy, sur la place du Soleil, à Côte Chaude, par exemple.
Dans le centre, nous sommes sur des formes architecturales qui doivent être confortées. Dans les quartiers plus périphériques d’immeubles des années d’après-guerre, il faut étendre les rénovations de façades en isolant les bâtiments. Cela est nécessaire pour la planète et le portefeuille des occupants. C’est en cours, nous le savons, à La Cotonne ou à Centre 2.
Une entreprise stéphanoise annonçait dans sa carte de vœux sur les réseaux sociaux qu’elle n’avait jamais autant isolé de façades que cette année. Ce n’est pas forcément votre action, mais celle des propriétaires et des bailleurs qui vient la compléter, signe que les Stéphanoises et les Stéphanois sont prêts pour ces actions.
Saint-Etienne abrite une des premières colonies de martinets à ventre blanc. Rivalisant avec Toulon, villes qui toutes deux accusent un gros retard dans la rénovation.
Ces actions sont plus que nécessaires et ne doivent pas rester de façade. La récente Analyse des Besoins Sociaux montre que 52% des logements stéphanois sont marqués de vétusté, quand la moyenne nationale, qui comprend les campagnes, est de 42%.
Il nous reste maintenant à convaincre les autres maires de Saint-Etienne Métropole pour que chacun conduise les mêmes opérations dans ces centres urbains, notamment dans le Gier et l’Ondaine.
Olivier Longeon, conseiller municipal Europe Écologie Les Verts du groupe Le temps de l’écologie