Votre équipe fait abattre des arbres sous prétexte qu’ils sont malades. Pire encore, rue Charles de Gaulle, vous remplacez des arbres par des places de parking. M. Dallara annonce que votre équipe a fait planter 440 arbres. Mais pour combien d’abattages ? Qui décide des arbres à abattre et comment ? Quelle politique de l’arbre avez-vous pour notre ville ?
Nous ne voyons rien d’ambitieux. Vous préférez louer des palmiers pour 4 mois et un coût de 35.000€. Nous aurions préféré voir des arbres plantés en pleine terre plutôt qu’en pot. Or, il est possible de faire mieux.
D’autres villes pourraient vous servir d’exemples comme Grenoble, capitale verte européenne, avec ses 200 jardiniers pour 158.240 habitants.
A Saint Etienne, ville de 176.016 habitants au dernier recensement, on devrait avoir sur ces mêmes bases plus de 200 jardiniers. Or, déjà, en 2021, leur effectif a été réduit de 150 à 80 en comptant l’encadrement, les 70 autres ayant été affectés à l’entretien des rues. Actuellement, combien en reste-t-il ?
A Saint-Etienne, au lieu de demander aux serres municipales de s’adapter au changement climatique en cultivant des plantes plus résistantes à la chaleur ou en les cultivant autrement (permaculture par exemple), ou encore en semant dans les massifs des fleurs qui amèneraient les insectes pollinisateurs, vous préférez fermer les serres. Pas assez rentables, elles ne suffisent même pas à fournir la quantité de végétaux nécessaires sur la ville. Et pour cause, 12 jardiniers seulement œuvrent sur une superficie de 80 km2.
Selon vous, une ville ne peut pas être déficitaire. Pour être à l’équilibre, il faut trouver des solutions. Comme vous n’avez rien anticipé et que l’argent manque, vous faites le choix de tout donner à une société privée. Toujours selon vous, cela coûterait moins cher et pourrait même rapporter, puisque vous envisagez de vendre ces serres qui, avec quelques travaux, auraient pu continuer leur existence pendant de longues années.
Vous vous apprêtez donc, une nouvelle fois, à privatiser un service public auquel de nombreux Stéphanois sont attachés.
Une nouvelle fois vous prouvez que vous ne prenez des décisions que dans l’urgence, sans aucune réflexion et sans avoir évalué les conséquences réelles au niveau humain, environnemental et financier. Aussi, Monsieur le Maire, quand allez-vous revenir sur cette décision malvenue et avoir enfin une gestion de la biodiversité digne de notre ville ?
Monsieur le Maire, vos décisions ont un impact néfaste dans la lutte contre le réchauffement estival. Aussi, nous aimerions avoir des précisions sur votre politique de végétalisation de la ville. Pour l’instant, le bitume et le béton sont rois. Nous demandons un diagnostic complet des arbres abattus et des arbres plantés, ainsi qu’un diagnostic de l’état de santé du parc arboricole. Avez-vous la volonté de créer une charte de l’arbre dans notre commune et de revenir sur votre décision de fermer les serres ?
Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi et Olivier Longeon, conseillers municipaux du groupe Le temps de l’écologie