
L’île de Mayotte vient de subir le passage du cyclone CHIDO, d’une très grande puissance, qui a causé de nombreuses victimes humaines et détruit des milliers d’habitats et d’espaces naturels (mangroves, parcs, cultures… avec tout ce qui entre dans l’écosystème animal).
Les vraies causes de cette catastrophe sont aussi naturelles (2024 est l’année la plus chaude jamais enregistrée) que politiques. Année la plus chaude, cela veut dire que nos mers et océans n’ont jamais été aussi chauds et que cette chaleur de l’eau de surface donne toute sa puissance aux cyclones et tempêtes comme celle qui balayent en ce moment la France et l’Europe.
Cette crise rappelle une fois de plus la vulnérabilité spécifique des territoires ultramarins face au dérèglement climatique qui sont trop souvent oubliés des politiques nationales, souffrant d’un abandon assumé sans honte par notre gouvernement.
Cette situation met en lumière l’urgence d’une transition écologique et sociale pour Mayotte ambitieuse dans ce territoire le plus pauvre de France où la question même de l’habitabilité se pose avec évidence depuis tant d’années.
De plus, je voudrais dire que nous sommes fiers de soutenir nos pompiers.
Vous le savez, c’est de notoriété publique, les républicains américains cela osent tout et c’est même à cela qu’on les reconnaît.
Comme vous le savez, les pompiers californiens doivent lutter contre de grands incendies aggravés par le dérèglement climatique. Et bien, sans honte, les républicains américains ont osé dire que si les incendies étaient plus graves que jamais c’était à cause des pompiers californiens qui acceptaient dans leur rang la reconnaissance de tous les genres. On aurait pu s’arrêter là, mais non, voilà que certains médias français, je ne parle pas de Twitter, mais bien par exemple d’Europe 1, certains de nos médias ont repris cette énormité.
Alors je profite de cette délibération pour rétablir la vérité, les pompiers quelque soit leur pays d’origine, leur couleur de peau, leur genre, œuvrent pour nos vies et nos bien au péril de leur vie. Et ils méritent toute notre admiration sans réserve.
Olivier Longeon, Conseiller municipal de Saint-Étienne