Le Conseil Municipal du 27 septembre a permis de constater que malgré les promesses faites par M. le Maire en début d’année, rien ne change.

Cela fait près d’un an que nous demandons que les politiques lancées par l’équipe municipale fassent l’objet d’une évaluation sur critères objectifs pour que l’on puisse apprécier leur pertinence.

Pour être clair, si on lance une politique, il est nécessaire de savoir comment cela se traduit dans la réalité quotidienne des habitantes et des habitants.

Si on végétalise la ville, combien d’arbres plantés, de surface enherbée, de zones de captage d’eaux de ruissellement, de murs et de toitures végétalisés, de trottoirs dégoudronnés, de cours d’école transformées…?

Si on développe des énergies renouvelables, combien de kw/h produits ? Si on isole des habitations ou des bâtiments, combien de tonnes de CO2 économisées ? Si on met en place des pistes cyclables, qui les utilisent ? Etc.

Bref, quand on fixe des objectifs, on définit les indicateurs qui vont avec, afin de pouvoir mettre en œuvre les correctifs nécessaires.

Au moment où les ressources financières se raréfient, il est d’autant plus nécessaire de vérifier la pertinence des choix effectués et l’état de leurs réalisations.

Cela éviterait des discours souvent en décalage avec la réalité et donnerait peut être de la matière à ce qui souvent restent des incantations.

Le groupe municipal Le Temps de l’Écologie demande la mise en place d’une véritable évaluation des politiques mises en œuvre à Saint-Étienne. Cette demande avait été relevée et admise comme légitime par M. le maire lors du conseil municipal de mars dernier mais depuis, malgré nos relances, pas de réponse, pas d’écho.

Dire c’est bien, faire c’est mieux.

S’exprimer dans les journaux, c’est bien, tenir ses promesses, c’est mieux !

Germain Collombet, Danielle Teil, Jean Duverger, Julie Tokhi, Olivier Longeon

Le temps de l’écologie

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