Au début de ce conseil métropolitain de rentrée très particulier, historique pas pour le bon côté de l’histoire, le groupe des élu·e·s écologistes, réaffirme avec fermeté sa position concernant l’affaire de chantage qui secoue notre Métropole.
Les élu·es écologistes stéphanois condamnent à nouveau les propos odieux tenus à l’encontre d’un des vice-président, qui aurait été victime d’une ignoble machination. Le groupe écologiste a rapidement demandé votre suspension volontaire du président, celle de l’autre élu concerné, et du directeur de cabinet. C’est le minimum nécessaire pour restaurer un peu de sérénité dans l’intérêt de la métropole, tant pour le personnel et les élu·e·s que pour les habitant·e·s.
Les élu·es écologistes stéphanois·es ne se satisfont pas de l’annonce de retrait de quelques représentations publiques du président. Nous voulons avoir une démonstration claire sur ce retrait qui ne doit pas être d’apparat mais bien réel. En tant qu’élu·es de la métropole nous attendons encore des précisions.. Si ce n’est qu’un retrait dans une tour d’ivoire comme à la ville, nous ne nous en satisfaisons pas. Lors de l’affaire Fillon, Monsieur Perdriau avait demandé le retrait du candidat avant même sa mise en examen. Aujourd’hui son éthique d’hier n’est plus la même. Malgré toutes les annonces médiatiques, monsieur Gauttieri est encore directeur de cabinet. Comme tous les habitants et le personnel, nous avons donc besoin de savoir quel est son rôle aujourd’hui et dans quel cadre intervient-il ?
Notre métropole mérite mieux que l’exercice hyper centralisé du pouvoir par son premier magistrat et son ex-actuel chef de cabinet. Depuis 2014, les élu·e·s écologistes dénoncent une certaine fermeture dans la gouvernance métropolitaine : manque d’éléments pour prendre des décisions en toute connaissance de cause, manque d’indicateurs d’évaluation, refus de répondre à leurs questions. Tout cela bien loin de l’intérêt général.
Le groupe des écologistes ne salue plus la démarche de quelques membres de la majorité municipale stéphanoise, car leur exigence s’est évaporée et ils restent totalement effacés. Certains comportements ne supportent aucun accommodement.
Saint-Etienne Métropole doit tirer les leçons de tels agissements au plus vite. Notre Métropole doit se donner les moyens pour que ces irrégularités ne se reproduisent plus. Il est urgent de restaurer la confiance en nos institutions, largement entamée aujourd’hui. Ces dérives doivent être combattues et pour cela, la transparence totale est nécessaire.
Une métropole c’est un ensemble d’élus avec souvent des maires qui consacrent la plus grande partie de leur vie à leur commune car devant le peu de moyens, ils doivent souvent tout faire. Leur image ne peut être confondue avec les allégations en cours actuellement.
Les élu·es écologistes stéphanois participeront à ce conseil métropolitain. Ils porteront les aspirations et les préoccupations des Stéphano-métropolitains. Comme d’habitude, nous exprimerons critiques et propositions. Les élu·es écologistes continueront à porter un projet écologiste, solidaire et ouvert à toutes et tous, face à des élus en grande partie tétanisés par la violence.
Aujourd’hui, nous élus mais aussi les avons besoin de savoir comment va fonctionner la Métropole. Comment va se dérouler le processus de décision, les processus de répartition ? Quand arrivera le nouveau directeur de cabinet ? Comment vous êtes-vous réparti les fonctions du président ?
Par exemple, qui préside la séance ce jour ? Qui a validé l’ordre du jour ?
Germain Collombet, Julie Tokhi, Jean Duverger, Olivier Longeon
Conseiller·es écologistes Saint-Etienne Métropole