Ce soir, nous prenons acte d’un rapport qui fait le point sur la dépénalisation du stationnement payant.
Avec cette politique de dépénalisation du stationnement payant, l’idée était de modifier les habitudes de stationnement en ville. Ce document me laisse un peu sur ma faim, d’autant qu’un certain nombre de villes en ont également établi un, mais en posant réellement la question du stationnement en ville depuis cette dépénalisation.
Il existe des articles sur ce sujet dans la presse quotidienne régionale et dans les presses spécialisées. De plus les villes de Lyon, Grenoble et Strasbourg ont fait des analyses et déterminé 6 effets :
1. Peur de l’amende par l’automobiliste.
2. Moins de verbalisation.
3. Plus d’argent dans les caisses de la Ville.
4. Moins de voitures ventouses dues aux riverains.
5. Moins de circulation dans les centres-villes.
6. Fréquentation en hausse des transports en commun et des pistes cyclables.
En approfondissant, il apparaît que le mois de décembre 2017 a été consacré à vider les garages utilisés comme lieux de stockage. Les déchetteries ont vu leur affluence augmenter car les gens ont réalisé que mettre leur voiture dans le garage leur ferait économiser beaucoup d’argent, ce qui est positif pour les rues de la ville.
A Saint-Etienne, nous ne savons pas si c’est le cas, vous ne nous avez pas donné de bilan.
Dans les autres villes de Rhône-Alpes,il y a moins de circulation de voitures dans les centres-villes et une fréquentation en hausse des transports en commun et des pistes cyclables, ce qui est positif pour l’écologie et pour l’équilibre de la ville.
On a également vu – c’est peut-être un peu moins bon pour la pollution – des automobilistes revenir en ville pour faire les courses, ce qui était votre objectif (mais pas le mien).
De ce fait, on a un bilan qualitatif des dix premiers mois et on aurait aimé que la même chose ait été faite à Saint-Etienne, avoir le même rapport prospectif pour, non pas juger la quantité d’argent qui rentre dans les caisses mais plutôt si globalement ça améliore l’équilibre du centre-ville.
Je profite de ce rapport pour vous poser la question des parkings à Châteaucreux.
On a un vrai problème à Châteaucreux où le parking-relais dédié aux usagers du TER est ouvert au tout venant puisque les trois-quarts des usagers de la zone ont compris qu’en achetant un ticket Stas qui coûte peu cher, ils ont accès au parking-relais proche de la gare pour y stationner leur véhicule toute la journée dans le but d’aller travailler ou de prendre le TGV et que le coût est moindre que celui des parkings payants du quartier.
Ce n’est pas le rôle de ce parking-relais qui doit permettre aux stéphanois de délaisser leurs voitures au profit du TER, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été en partie financé par la Région.
Dans ce quartier, on arrive à une situation d’anarchie complète qui me fait penser que le forfait post-stationnement doit être assez peu appliqué, par endroit deux rangées de voitures sont garées sur le trottoir, on peut se demander comment les gens arrivent à sortir de leurs places, il faut attendre que les premiers soient sortis de leur travail pour que les seconds récupèrent leurs véhicules.
Je pense que cette situation doit s’améliorer, je ne peux que vous inviter à regarder ce qu’à fait une commune voisine, je crois qu’à Saint-Chamond, le parking-relais est réservé aux usagers du TER (présentation du badge obligatoire) qui sont ainsi les seuls à utiliser le parking-relais payé par la Région et Saint-Etienne Métropole, à des fins d’abandonner leurs voitures pour se rendre à Lyon.
Je pense qu’il faut faire la même chose à Châteaucreux où il y a un réel problème de stationnement.
Olivier Longeon, Conseiller municipal Europe Ecologie Les Verts de St-Etienne