Au sujet de la prévention du papilloma virus vous avez dit que la métropole de Lyon ne faisait rien dans les collèges. Dois-je vous rappeler que la droite préside plus de conseils départementaux dans notre région que les écologistes ?
La région accueille plusieurs pôles universitaires et leurs pôles de recherche de tout premier plan tant en Auvergne qu’en Rhône-Alpes et en Savoie. Votre rapport entend “dynamiser la recherche et l’innovation en santé” mais se limite à la recherche appliquée.
Or en matière de recherche, les avancées notables sont surtout le fruit de l’investissement dans la recherche publique fondamentale. L’investissement dans la recherche fondamentale n’est pas toujours financièrement amortissable. C’est un investissement incertain, pourtant qui aurait pu dire que la découverte de l’ARN messager en 1961 à l’Institut Pasteur de Paris trouverait une application vaccinale en 2021 face au Covid-19 ? Qui pourrait dire que les recherches sur la prévention du centre Hygée à St-Etienne n’ont pas des résultats concrets ?
La prévention, l’observation en santé, la compréhension des inégalités sociales de santé ou encore l’éducation thérapeutique se nourrissent aussi des travaux de sciences sociales. Cette recherche nous permet également de développer des politiques publiques plus efficaces.
Cet amendement affirme la volonté d’amplification du soutien régional à la recherche fondamentale et de recherche en sciences sociales pour soutenir l’effort de détection, de prévention et de prise en compte des patients.
Amendement rejeté par la majorité
Olivier Longeon, conseiller régional Europe Écologie Les Verts