Le groupe écologiste constate qu’au lieu d’ouvrir au maximum ces conseils de quartiers à la population stéphanoise, le Maire a fait le choix de réduire la démocratie à 25 membres. Il est vrai que le grand nombre peut produire des discussions infructueuses voire stériles. Mais il s’agit là d’un manque de méthode. Nous avons vu, lors du Grand débat national voulu par le Président, des choses intéressantes se produire. Nous avons vu, lors des consultations autour de cœur de ville, des idées extraordinaires germer de l’intelligence collective des Stéphanois. 

Or, nous vivons une période de grande défiance vis-à-vis du politique mais surtout, et ce qui est plus inquiétant, une défiance vis-à-vis de la chose publique.

Il est extrêmement inquiétant de constater que nos concitoyens se détournent des urnes. Nous avons le devoir de redonner l’envie aux Stéphanoises et aux Stéphanois de penser ensemble la vie de leur cité, l’envie du vivre-ensemble. Mais pour cela, nous devons être ambitieux et nous appuyer sur des expériences citoyennes déjà en cours dans de nombreuses collectivités de l’Hexagone.

Nous pensons également que pour donner envie à nos concitoyens de revenir vers la chose publique, il faut lui donner les possibilités de faire.  Des expériences citoyennes sont en cours depuis de nombreuses années. On peut faire référence aux budgets participatifs mis en place lors des anciennes mandatures à Paris, Grenoble, Rennes ou Montreuil. Au vu des réussites sur la participation citoyenne et des études universitaires (Antoine Bézard, Loïc Blondiaux) favorables à de tels dispositifs, d’autres collectivités comme Lyon ont décidé de leur emboîter le pas.
Pourquoi pas nous ?

Germain Collombet, Jean Duverger, Olivier Longeon, Julie Tokhi, Danielle Teil
Groupe « Le temps de l’écologie »
1 place Dorian, 42100 Saint-Étienne
letempsdelecologie @protonmail.com