Une Économie Verte Forte en 2020 // Fiche Projet St Etienne en Mieux
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Voter pour Saint Etienne en Mieux est un vote pour de nouveaux emplois, aujourd’hui et demain. Avec le Green New Deal nous voulons créer des emplois dans le secteur de la recherche, dans l’environnement, dans les économies d’énergie et les technologies de l’information et des télécommunications modernes, mais aussi dans le commerce, les services de proximité et la valorisation des expériences professionnelles de tous.

Nous voulons moderniser écologiquement notre économie pour donner à nos entreprises le moyen de jouer un rôle de leader dans le marché global.
La mobilité durable doit être moteur du futur de notre industrie. Petites et moyennes entreprises jouent un rôle central dans ce pas technologique. Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises sont sur la voie de ce développement.

Face au chômage, à la précarisation des emplois, aux difficultés de se loger, la politique municipale doit aussi protéger les plus faibles et les plus démunis et, par exemple, promouvoir une économie sociale et solidaire.

Le Green New Deal, la conversion écologique de l’économie n’est pas une touche environnementale apportée à une politique de développement économique. Le Green New Deal est au contraire un changement de logique pour remettre l’économie au service de l’homme et de son environnement.

Comme toute les villes européennes, Saint Etienne a perdu du terrain sur les plans économique, urbain et humain, mais elle est une de celles qui a gardé une forte part d’emplois industriels : mécanique automobile, aéronautique, textiles de pointe, agro-alimentaire…
Saint Etienne doit imaginer et réaliser demain, avec des emplois et un cadre de vie de meilleure qualité́ car plus écologiques et des relations plus solidaires…

Une économie tournée vers demain, vers l’extérieur

– Développer les filières biomédicales, optique, design… doit s’appuyer sur les savoir-faire locaux (IRMIS, Thuasne, Thalès-Angénieux…).
– Développer les filières optique et design doit se conduire en partenariat avec Lyon et Grenoble, notamment en poursuivant le travail de la Cité du Design en lieu et place de l’ancienne Manufacture.
– Elargir les pôles de compétences vers des environnements difficilement délocalisables, comme beaucoup d’industries de pointe, permettra de garder des emplois sur la région. C’est aussi un enjeu pour l’industrie agro-alimentaire qui autour du groupe Casino, et d’autres, permet de capter et transformer une part significative des productions agricoles locales.
– Conforter les « circuits courts » de production autour de l’industrie locale. La sous-traitance stéphanoise est certainement la seule en France à permettre la réalisation de la gamme complète d’une pièce mécanique (brute, usinage, traitement de surface et thermique, rectification, revêtement…) dans un rayon de 40 km. Cette capacité́ est attractive et permet l’économie des gaz à effet de serre ce qui est un argument écologique de fabrication et de vente. De grands groupes nous ont ainsi choisis comme ZF-Lemforder avec Mécacentre ou HEF…
– Développer un pôle de recherche, d’innovation et de fabrication sur les énergies nouvelles. Il s’agit d’accompagner les entreprises de l’énergie, de leur permettre de tester leur prototype sur place et d’autonomiser le territoire en matière d’énergie.

– Créer un pôle de compétence des industries vertes de la dépollution avec le pôle de l’eau et de l’environnement. Donner un nouvel élan à l’économie stéphanoise est possible avec les éco-filières et l’innovation avec des activités curatives *, mais aussi des filières éco-industrielles préventives**.
– Faciliter la coordination des entreprises locales de mécaniques autour de la création d’éoliennes françaises, en regroupant ceux qui travaillent déjà̀ sur ce type de mécanisme. Aujourd’hui le délai d’attente pour ce type de machine peut être de plus de 30 mois. Dans le cadre de TEPOS, l’installation d’éoliennes dans les zones industrielles locales pourrait être une expérimentation concrète.
– Développer une plate-forme nanomatériaux et microstructures autour de l’école des Mines pour lancer un programme de recherche de ces nouvelles technologies en complémentarité́ avec le pôle grenoblois.
– Créer des challenges interentreprises et en faire la promotion la plus large possible sur les actions de protection de l’environnement, sur les économies de CO2 en matière de production.
– Inscrire dans les cahiers des charges des marchés publics des clauses relatives au respect des normes environnementales et sociales.

Conforter les filières existantes

– Instaurer une politique d’aménagement du territoire concertée au niveau régional visant à réduire les temps de transport domicile-travail et à diminuer les déplacements contraints. Le quartier de Chateaucreux doit être utilisé pour relocaliser les emplois « partis » à Lyon.
– Développer les solutions de télé-travail partiel au sein des administrations, associations et entreprises travaillant en lien avec la Ville, dans un cadre de travail défini (horaires et prise en charge du matériel, notamment).
– Stopper la compétition entre espaces économiques dans la Loire. Les agglomérations historiques ont la place d’accueillir encore beaucoup d’activités non polluantes en leur sein. Il s’agit donc de freiner l’extension des activités dans la plaine du Forez qui se poursuit aux dépends de la qualité́ de vie des employés.
– Regrouper les services économiques départementaux pour arrêter les compétitions stériles.
– Aider au développement de cursus complémentaires dans les enseignements post-bac.
– Accélérer la création de services de proximité́, crèches, transports adaptés, permanences mobiles de services publics… dans les zones d’activités, et ainsi contribuer au bien-être des personnes travaillant sur ces lieux. C’est un élément majeur pour faire face à la concurrence et au besoin de compétitivité́ dans le respect des individus. Une approche municipale respectueuse des employés d’une entreprise avec la prise en compte des problématiques de celle-ci sera dynamisante.
– Favoriser l’émergence d’une Nouvelle Manufacture Industrielle à l’exemple des Fab-Lab et autres Open-Factory. Utiliser les pôles de compétences individuelles et les techniques modernes comme l’imprimante 3D pour favoriser le regroupement de ceux qui gardent une expérience industrielle sur une application spécifique.
Dans ce cadre, prendre en compte les compétences des seniors, notamment dans les métiers manuels. Les industries manquent cruellement de professionnels et certains métiers, notamment dans l’industrie mécanique, ne s’apprennent pas à l’école (rectification, affûtage, grosse mécanique, …). C’est un niveau de consultants, proche parfois du compagnonnage de naguère et du conservatoire des Meilleurs Ouvriers de France mais qui couvrent plus de métiers. Cette mise en place de pôles de compétences manuelles, accompagnées d’anciens de l’industrie confortera la pérennisation du savoir industriel stéphanois.
– Aider les entreprises qui réutiliseront des lieux industriels historiques.

Commerce

– Organiser une mission municipale de maintien et de développement du commerce du centre-ville : organisation des commerçants, animations dans le centre ville, échange de services avec sociétés de transports, centre de distribution urbain comme celui en test, rencontre des propriétaires et locataires commerciaux, nettoyages des lieux vides, soutien aux expériences comme Crêt de lien…
-Mise en place d’un service chargé de trouver des commerçants et/ou grandes enseignes pour remplacer un commerçant quittant ses locaux et la mise en relation des propriétaires de fonds et de potentiels exploitants.
-Mise en place de services permettant à toutes et à tous de pleinement profiter du centre ville et adjacent (location gratuite de paniers à roulette, de parapluie, de poussette…).
– Instauration de la gratuité des parkings le samedi de 9h à 14h.
– Mise en place de plateformes permettant la mutualisation des actions nécessaires pour les commerçants (commandes, livraisons…)
– Réflexions des synergies et offres que les commerces peuvent apporter lors des grands évènements de la ville.
– Vrai mise en place d’un process modernisé de collecte et surtout de tri des déchets générés par les commerces.
– Mise en place d’une cellule de conseil et contrôle sur les nouvelles normes concernant les Personnes à Mobilité Réduite.
– Mise en place de signalisations indiquant les regroupements de certains styles de commerces.
– Incitations à la création de quartiers commerçants spécifiques avec une identité visuelle spécifique et normée.
– Renforcer le commerce de proximité́ pour conforter les quartiers centraux, stopper le développement des zones commerciales périphériques en rendant plus attractif le centre-ville.
– Soutenir les AMAP (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) et les regroupements comme le Panier culturel, afin de favoriser l’accès de toutes les couches de la société à ces produits locaux de qualité distribués en circuits courts.
– Aider les associations et structures de quartier (maisons, associations, comités, amicales…) qui veulent développer l’accès de tous aux produits agricoles de proximité́.
– Réorganiser les marchés forains avec la création de nouveaux marchés pour les produits locaux dans les quartiers et le centre-ville.

Bâtiment-Travaux Publics

– Développer les éco-filières dans le cadre du Green New Deal.
– Mettre en place une politique de construction avec design écologique, allant plus loin que la « Haute Qualité́ Environnementale » pour tendre vers le bâtiment à énergie positive. Elle ne se limite pas aux seuls bâtiments, c’est l’ensemble des espaces à vivre qui peuvent être concernes.
– Mettre en place des aides aux particuliers qui isolent leur logement et qui ont recours aux énergies renouvelables. Cette politique concernera aussi le bâti social par un grand plan d’isolation thermique.
– Lancer un ambitieux programme d’isolation des bâtiments publics et de ceux dépendant de la commune.
– Installer au moins un procédé́ d’énergie nouvelle dans chaque bâtiment municipal : chauffe-eau solaire, panneaux photovoltaïques, éoliennes, chaufferie bois…
– Revoir les réseaux d’énergie pour aller vers des réseaux intelligents de distribution, économisant l’énergie : Smart Grids. Après la catastrophe de Fukushima, l’utilisation de ces réseaux a permis au Japon d’économiser jusqu’à 40 % de l’électricité domestique.

Economie Sociale et Solidaire

La région stéphanoise est une des régions fondatrices de l’ESS : mutuelles, coopératives, associations… C’est un secteur de fort développement d’emplois.
– Faciliter la mise en réseau par filières, co-construire un plan d’actions stratégiques avec les acteurs de l’ESS.
– Travailler à faciliter l’inter-associatif, notamment en soutenant les opérations de médiatisation du secteur : forums associatifs, salons…
– S’appuyer sur des appels à projets.
– Créer et soutenir des outils financiers.
– Soutenir les reprises d’entreprises sous formes de coopératives.

Service à la personne

– Aider les services à la personne et au maintien à domicile pour accompagner le vieillissement de la population de notre agglomération.

* traitement des déchets, traitement des eaux, etc … réutilisation du bio-gaz de la décharge de Roche la Molière

**recyclage, réparation et valorisation des déchets; bâtiment écologique et isolation thermique ; éco-mobilité́, vélos et auto-partage, livraisons en véhicules non-polluants, énergies renouvelables, …