Utilisation de la reconnaissance faciale en vidéosurveillance // Intervention d’Olivier Longeon au conseil régional // 19 juillet 2021
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Monsieur le Président, nous dirons plus loin notre analyse globale de cette délibération. J’aborde maintenant les fortes inquiétudes que suscitent la reconnaissance faciale.

Nous avons un certain recul sur cette technologie qui est utilisé en Russie par Vladimir Poutine et nous savons tous que cette technologie est grandement utilisée par le régime chinois. Certaines sociétés chinoises se disent prêtes à offrir les premières caméras et logiciels de reconnaissance faciale aux européens. En France la ville de Valencienne l’étudiait comme vous voulez le faire. Pour ces sociétés chinoises, il s’agit de créer un précédent, de remettre en cause nos textes législatifs, d’ouvrir nos boucliers informatiques déjà largement poreux. Nous espérons tous qu’il ne s’agit pas de chevaux de Troyes.

Le danger pour les droits de l’homme est très grand, tout comme l’imperfection du fonctionnement du système. Au début de cette année 2021, Amnesty International a lancé une campagne pour stopper cette reconnaissance faciale … Par exemple, l’organisation internationale a déjà signalé plusieurs erreurs judiciaires issues de cette technologie. Voulez vous aggravez encore la situation catastrophique de la France dans les classements internationaux pays respectant les droits de l’homme ?

Il est temps de revoir ce projet et d’abandonner cette solution contraire au droit français et aux droits de l’homme.

Olivier Longeon, Conseiller régional Europe Écologie Les Verts du groupe Les écologistes au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes