Steel : et si l’on parlait du revers de la médaille ? // Communiqué des élus de la minorité active municipale stéphanoise // 8 septembre 2018
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Saint-Étienne Métropole et le groupe Apsys annoncent la création de 800 emplois, à terme, sur le site Steel.

Naturellement, toute création d’emploi nouveau sur notre territoire est en soi une bonne nouvelle.
Une question mérite d’être posée : combien de commerces et d’emplois en centre-ville ce méga centre commercial va-t-il détruire ?

De plus, sur ces 800 emplois, combien sont le fruit de transferts d’emplois existants (par exemple : le déménagement de Leroy Merlin de Saint-Chamond à Steel) ?

Nul ne le sait aujourd’hui, d’autant plus que nous ne connaissons toujours pas les enseignes qui vont s’installer à Steel, en dépit d’une commercialisation annoncée à 80%.

D’autre part, Apsys, la municipalité et Pôle Emploi se gardent bien de donner la nature exacte de ces emplois : combien de contrats à durée indéterminée ? Combien de temps partiels ? Quid du travail du dimanche ? Autant de détails d’importance, derrière l’opération de communication.

L’honnêteté intellectuelle aurait voulu que Gaël PERDRIAU n’élude pas la question du nombre d’emplois détruits avec la fermeture des magasins de la Galerie Dorian, devenue une coquille vide, et des autres commerces de centre-ville ayant connu le même sort.

Enfin, nous ne pouvons que nous interroger sur la pérennité à long terme de ces emplois, en partie directement menacés par la robotisation croissante (caisses, sécurité, etc.)
Derrière l’apparente bonne nouvelle, le revers de la médaille est inquiétant.

Maryse BIANCHIN, Pierrick COURBON, André FRIEDENBERG, Olivier LONGEON, Stéphanie MOREAU, Marie-Hélène THOMAS, Myriam ULMER